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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Le Vélo voyageur fait peau neuve : découvrez notre nouveau site internet !🚴‍♀️

Le Vélo voyageur fait peau neuve : découvrez notre nouveau site internet !🚴‍♀️ Une nouvelle étape… au rythme du vélo Il y a des voyages qui commencent sur une selle, d’autres qui débutent derrière un écran. Et si l’on a toujours cru que l’aventure commençait en pédalant, on sait aussi que tout commence souvent… par une recherche sur Internet. Depuis plus de 15 ans, Le Vélo voyageur trace des itinéraires uniques pour découvrir la France et l’Europe autrement : à vélo, lentement, et intensément. Mais notre site, lui, commençait à accuser les kilomètres. Alors on a tout repris à zéro. Pas seulement un petit coup de frais : une refonte complète, pensée avec vous, pour vous. Et on est très fiers (et un peu émus) de vous le dévoiler aujourd’hui ! Qu’est-ce qui change sur le nouveau site ?🚨 Une navigation repensée de A à Vélo Fini les menus trop chargés ou les filtres qui se ressemblent tous. Désormais, vous pouvez : Rechercher un voyage par destination, par niveau, par durée ou par thématique Filtrer selon vos envies : bord de mer, vignobles, vélo & train, voyage en famille, etc. Afficher facilement les départs disponibles par date ou région Le petit plus : les itinéraires sont désormais géolocalisés sur une carte interactive pour mieux vous projeter. Une rubrique “Inspiration” pour rêver avant de rouler Vous hésitez entre l’Alsace et la Côte Atlantique ? Vous êtes plutôt week-end express ou grande itinérance ? 👉 La rubrique Inspiration est là pour vous guider selon vos envies, vos contraintes et même votre humeur du moment. Avec : Des suggestions de parcours selon vos profils (débutant, famille, aventurier, épicurien…) Des portraits de voyageurs à vélo Des récits de voyage et des focus terroirs   Une fiche voyage ultra claire Chaque circuit dispose maintenant : D’un résumé synthétique (niveau, durée, prix, type d’hébergement) D’un onglet “Itinéraire jour par jour” plus visuel D’un accès direct aux dates et tarifs disponibles D’un module de devis personnalisé en un clic Et surtout, des photos encore plus grandes et immersives pour vous projeter dans chaque étape ! Une réservation plus fluide Le formulaire de réservation a été repensé pour vous permettre : De choisir facilement votre date, votre formule, vos options De sauvegarder votre panier si vous souhaitez finaliser plus tard D’ajouter plusieurs voyageurs sans vous arracher les cheveux Et bien sûr : tout est adapté mobile et tablette 😉 Un espace client simplifié (et bientôt enrichi) Votre compte client vous permet désormais de : Retrouver toutes vos réservations passées et à venir Télécharger vos documents de voyage Accéder à votre carnet de route numérique  Ce qui ne change pas (et c’est important)🎯 Notre ADN reste le même 🧡 : Des voyages à taille humaine Des hébergements sélectionnés avec soin Des itinéraires testés et validés par notre équipe Un service client personnalisé et engagé Le nouveau site ne remplace pas notre écoute. Il l’amplifie. Et derrière chaque écran, il y aura toujours des passionnés prêts à pédaler avec vous dans l’organisation de votre voyage. 🚴‍♂️ Et maintenant ? 👉 Explorez le nouveau site ici : www.levelovoyageur.com Prenez le temps de flâner, de vous laisser tenter, de rêver un peu. Et si vous avez la moindre question, vous savez où nous trouver (spoiler : on est toujours à vélo, mais on répond vite aux mails). Merci de faire partie de l’aventure. Et à très vite… quelque part entre deux virages. L’équipe du Vélo voyageur
Joseph
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TIREVELO : le système idéal pour pédaler en famille sans stress !

Qui n’a pas envie que toute sa famille soit heureuse à vélo ? C’est une question rhétorique mais tout ce que l’on peut faire pour arriver à cet objectif est bon à prendre. Si comme moi vous avez deux enfants, qui n’ont pas le mêmeniveau physique et les mêmes niveaux de motivation, Le « TIREVELO«  vous enlève une épine du pied. J’avais déjà testé de tracter les enfants en bricolant la laisse du chien. Dans les faits cela fonctionne, mais j’étais très stressé que cette dernière ne se coince dans les rayons de la roue avant des enfants. Si vous avez déjà expérimenté la sensation d’un « soleil », vous savez de quoi je parle. Et vous n’avez surtout pas envie que cela arrive à vos petites têtes blondes. Le vélo en famille, c’est surtout une question d’équilibre Mes enfants ont des profils différents, mon fils a 12 ans et depuis quelques années maintenant il est autonome sur la partie vélo. Il est très volontaire et je connais bien ses limites physiologiques. Ma fille de 9 ans c’est très différent ! Bien qu’elle ait de bonnes capacités physiques, son moral est plus fragile quand les sorties commencent à durer ou qu’une montée fait poindre le bout de son nez. Quand j’ai su qu’il y existait un système breveté qui était a priori bien adapté, j’ai voulu le tester pour vous (et pour moi). Le TIREVELO – Premier ressenti J’ai passé ma commande de « TIREVELO » directement sur leur site et je l’ai reçu dans un bref délai. La curiosité des enfants est apparue dès la réception du petit colis. Avant le test, il y a une toute petite phase d’installation sur le vélo ; elle est ultra simple. Je n’ai même pas eu besoin de lire le mode d’emploi. Aussi rapide à déballer qu’à installer. Les deux petites sangles qui étaient fournies sont très pratiques et paraissent qualitatives dans le temps. En tout cas, on ne risque pas de perdre son enfant ! Place à l’essai grandeur nature ! Après un petit briefing avec ma fille sur la distance de sécurité, j’ai insisté sur le fait que le « TIREVELO«  était là pour l’aider mais que cela ne remplaçait pas sa vigilance. On a testé ça dans un endroit dégagé dans un premier temps pour lui permettre d’appréhender un petit peu l’effet de la traction. Vous auriez vu son sourire quand elle a complètement arrêté de pédaler et quelle se laissait porter ! Elle était très contente d’être dans le sillage de son papa chéri sans effort (C’est un petit adjectif que je m’autorise, vous l’aurez compris). De mon côté, le poids ressenti dans les jambes était quasi insignifiant sur le plat. En montée, l’effort est légèrement plus important.  La distance entre nos deux vélos a bien été pensée. Ni trop courte, afin de lui laisser un temps de réaction suffisant pour freiner, ni trop longue, pour éviter que la corde de traction ne touche un obstacle dans un virage serré. En tant que parent et professionnel du vélo, c’était important pour moi de faire un test complet, donc j’ai demandé à mon fils qui est beaucoup plus grand, de s’accrocher derrière moi. J’ai vraiment voulu voir si le système était assez solide. Dans un premier temps, quand on voit uniquement ce petit câble, un petit peu élastique, on peut avoir des doutes. J’ai donc réalisé des tests de « départ arrêté » en lui demandant de ne pas pédaler du tout, afin d’observer s’il subissait une secousse importante au démarrage. Or, ce n’a pas du tout été le cas. Grâce à la souplesse du matériel, la différence de vitesse est bien absorbée, notamment au moment où il se met en mouvement. Le « TIREVELO » parvient à lisser cet à-coup sans provoquer de retour de tension qui l’aurait projeté vers moi. Bilan du test : le TIREVELO tient-il ses promesses pour les familles ? Ce test était très intéressant. J’étais ravi d’avoir un produit bien pensé et abouti. Que ce soit l‘installation, l’utilisation en traction, son rangement après utilisation, tous les éléments étaient réunis pour favoriser la discipline en famille. Mais le meilleur argument a été la conclusion de ma fille. « Bon, maintenant qu’on a le « TIREVELO« , on va faire une balade demain ! » TIREVELO V3
François
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Le Finistère à vélo : itinéraire entre terre et mer – Partie 2

Dans notre précédent article nous vous partagions ce qui nous a le plus marqué lors de notre repérage à vélo dans le Finistère. On poursuit la liste dans la seconde partie de l’article. L’âme bretonne à travers ses légendes et traditions Ce séjour est une vraie bouffée d’air frais mais c’est aussi un voyage dans une destination marquée par son histoire. De l’ère préhistorique incarnée par les menhirs et différents mégalithes parsemés tout au long du Finistère en passant par l’époque des légendes jusqu’au développement du commerce, cette région du bout du monde regorge de surprises. La côte des légendes et ses mystères Nous avons pédalé entre paysages à couper le souffle et vestiges du passé. De Roscoff à Brignogan c’est le pays des menhirs et mégalithes, ces énormes formes rocheuses étalées sur les plages et même dans les champs un peu plus dans les terres, nous donnant un peu l’impression d’être transportées au pays des géants. C’est aussi la côte des légendes, connue pour être à l’origine des histoires et contes bretons, comme la légende des naufrageurs. Ils trompaient les bateaux et les attiraient pour les faire échouer sur les roches et voler leurs précieuses cargaisons. Simple folklore ou véritable histoire ? Un patrimoine religieux à découvrir à vélo Sur le parcours nous avons aussi pu voir de belles églises, chapelles et cathédrales, certaines en ruines et d’autres assez surprenantes surplombant une falaise ou encore les pieds dans l’eau faisant face à la mer comme la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Joie à Penmarc’h. Nous avons continué de découvrir les trésors de la Bretagne tout au long de notre périple. On vous a déjà bien parlé de nos coups de cœur gustatifs majoritairement à base de beurre !  Mais c’est aussi le lieu de naissance du fameux pâté Hénaff, dont vous pouvez visiter la boutique et le petit musée à Pouldreuzic. Une culture vivante et ancrée Nous avons évidemment traversé beaucoup de ports, de plaisance ou de commerce, et avons croisé un grand nombre de surfeurs, de planches et de chars à voile : pas de doute, les activités maritimes sont bien au cœur de la culture bretonne ! On a aussi constaté avec plaisir qu’il y a une forte identité bretonne. L’usage de la langue bretonne et le drapeau de la région fièrement représenté, contribuent à un agréable dépaysement sans même quitter le territoire français. Un itinéraire vélo varié et panoramique C’est donc la V45, ou la Littorale, qui nous mène de Morlaix à Quimper, soit un peu plus de 500 kilomètres pédalés ! La majorité de cet itinéraire est balisée mais certains passages sont encore en cours d’aménagement. Pas d’inquiétude, on a tracé un chemin rien que pour vous. Un relief surprenant Parcourir la V45 nous a permis d’observer la mer sous tous ses angles, d’alterner entre vues plongeantes, falaises, bords de plages, champs, forêts, petits villages et mégalithes. Le chemin vous fait souvent serpenter entre la côte et l’intérieur des terres sur quelques kilomètres pour vous ramener sur la côte avec un paysage époustouflant : champs verts sur fond de mer bleue. Si vous pensiez que la Bretagne était une destination plate, et bien détrompez-vous ! Pour faire face aux variations de dénivelés nous avons opté pour des vélos à assistance électrique. Ces paysages et l’alternance de petites montées et descentes sur certaines portions du séjour donnent un peu l’impression de montagnes russes naturelles ! Des traversées en bateau pour un itinéraire vélo unique L’itinéraire fait normalement prendre le bateau 2 fois. Oui, nous avons raté le premier pour traverser l’Aber Ildut, heureusement nous avons pu le contourner en ajoutant une bonne dizaine de kilomètres à notre programme. C’est aussi fait pour ça les repérages : on fait l’erreur en premier pour que nos clients n’aient pas à la faire ! Le deuxième trajet en bateau dure 30 minutes et vous fait traverser la Rade de Brest, de Brest au Fret sur la presqu’île du Crozon. Avec un peu de chance comme nous, vous pourrez apercevoir des dauphins. Pour résumer, on a adoré le Finistère à vélo ! Notre chance avec la météo n’y est pas pour rien, il faut dire qu’on avait prévu de quoi bien se protéger de la pluie, mais sur 9 jours de vélo, seulement quelques heures se sont faites sous la pluie. Alors du beau temps, des plats gourmands, des paysages incroyables, quelques montées pour éliminer le beurre et un accueil chaleureux des bretons font le charme de cette destination tranquille. Vous avez la formule parfaite pour un séjour à vélo inoubliable ! Découvrez bientôt nos nouveaux séjours à vélo dans le Finistère !
Médélys
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Le Finistère à vélo : itinéraire entre terre et mer – Partie 1

Ma collègue Anaëlle et moi-même sommes parties 10 jours pédaler dans le Finistère, le long d’une nouvelle route à vélo : la V45, ou la Littorale. Au départ de Morlaix, nous avons pédalé des centaines de kilomètres avant d’atteindre Quimper et sa magnifique cathédrale. Durant tout notre séjour à vélo, nous en avons pris plein la vue mais pas que, car le Finistère est une région riche à tous les niveaux : culture, histoire, gastronomie. Alors, nous avons eu envie de vous partager ce qui nous a le plus marqué, et ce que nous pensons être les pépites de nos nouveaux séjours à vélo en Bretagne. Les saveurs du Finistère : une escale gourmande à vélo Le vélo, ça creuse ! Connaissant bien la Bretagne, nous nourrissions de grandes attentes sur l’aspect gastronomique de notre repérage à vélo, et nous n’avons vraiment pas été déçues. Dès notre arrivée à Morlaix, nous avons voulu plonger directement dans l’ambiance locale en savourant une galette typique de la région, naturellement accompagnée d’une bolée de cidre, une boisson qui fait partie intégrante du patrimoine breton. Ce premier repas fut une véritable introduction aux saveurs authentiques du Finistère puisque la galette est une spécialité qui a fait son apparition vers le XIIIème siècle suite à la culture du sarrasin rapporté lors des croisades en Asie.  Il ne nous fallut pas longtemps pour comprendre que la cuisine locale ne manquerait pas de ravir nos papilles. Un peu plus loin dans notre périple, nous avons eu l’occasion de retourner dans une crêperie traditionnelle où nous avons dégusté une crêpe absolument sublime à la frangipane, un goût qui reste encore gravé dans nos mémoires et nous fait saliver rien que d’en parler. Produits du terroir et découvertes gourmandes Le Finistère, avec ses produits frais et savoureux, n’a en effet rien à envier aux autres régions de France. Grâce à son climat et la mer tout près, nous avons pu remarquer sur notre chemin que cette région a un important terroir agricole. Nous avons traversé de nombreux champs de blettes, de choux et évidemment d’oignons. Celui-ci fait la renommée de Roscoff et d’ailleurs, si vous voulez repartir avec un souvenir à son effigie, vous n’aurez pas de mal à en trouver. Rapidement, nous avons pris goût à une petite particularité locale : les portions de beurre salé servis avec le pain dans chaque restaurant. Ce beurre, véritable institution dans la région, est la base de beaucoup de plats et de desserts bretons : impossible de ne pas mentionner le fameux Kouign Amann, une pâtisserie incontournable de la région. Nous n’avons pas résisté à la tentation de le goûter à plusieurs reprises, tant la recette, avec son mélange parfait de pâte feuilletée et de beurre salé caramélisé, est irrésistible. Nous avons eu la chance de savourer cette spécialité dans une boulangerie à Roscoff, mais aussi à notre arrivée à Quimper, comme une récompense à la fin de notre séjour à vélo. Le Finistère, terre de contrastes : entre paysages côtiers et terres agricoles Le Finistère regorge de paysages à couper le souffle, parfaits pour un périple à vélo. Après quelques jours de repérage, nous nous sommes vite rendu compte avec Anaëlle que la V45 était idéale pour découvrir cette région de France : on passe par tous types de paysages. Une côte spectaculaire Le Finistère regorge de paysages à couper le souffle, parfaits pour un périple à vélo. Après quelques jours de repérage, nous nous sommes vite rendu compte avec Anaëlle que la V45 était idéale pour découvrir cette région de France : on passe par tous types de paysages. L’un des points forts du Finistère, c’est bien sûr sa magnifique côte. Sur une bonne partie de l’itinéraire, à chaque virage, c’est une vue magnifique sur les côtes. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est qu’on ne se lasse pas de cette dernière, le littoral étant varié : plages de sable fin, falaises abruptes, dunes… Personnellement, un de mes moments préférés a été lorsque nous avons pédalé pour arriver à la Baie des Trépassés. C’est l’équivalent d’une grande crique, en bas d’une longue route, mais là-bas, vous êtes coupés de tout, vous entendez juste la mer et le bruit des vagues. On a même pu se baigner, fin septembre. Je dois avouer que nous avons été assez chanceuses avec Anaëlle. Nous savions que dans les eaux bretonnes nageaient souvent des dauphins, et lors de notre traversée entre Brest et Crozon, nous avons pu en apercevoir au loin. L’intérieur des terres : un contraste surprenant Mais le Finistère ne se résume pas qu’à sa côte. À l’intérieur des terres, nous avons été surprises de suivre notre itinéraire à travers des champs, en particulier des champs de choux, qui sont très présents le long des routes, ce qui crée un contraste très intéressant avec la côte. Nous n’avons pas pu nous empêcher de chanter la fameuse chanson… Heureusement que ces champs n’étaient pas présents tout le long de notre séjour, vous les retrouverez plus entre Morlaix et Plouguerneau. Par la suite, l’itinéraire sera plus sur des paysages côtiers ou forestiers.  Les derniers kilomètres pour arriver à Quimper se font le long d’une voie verte dans une forêt, de quoi être à l’abri des voitures et du soleil. Mais nous avons également pédalé en forêt pour contourner l’Aber Benoît. Car oui, le Finistère est la région des Abers, et nous n’en savions rien avant qu’une gentille dame d’un magasin local nous l’explique. « Aber » signifie estuaire en breton, et le long de la V45 (la Littorale), il y en a 3 : l’Aber Ildut, l’Aber Benoît et l’Aber Wrac’h. Ils apportent encore un paysage tout à fait différent à notre séjour à vélo. La suite de nos incontournables pour découvrir le Finistère à vélo dans notre prochain article… Stay tuned !
Médélys
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La Dolce Via à vélo : un itinéraire enchanteur au cœur de l’Ardèche

En octobre dernier, nous sommes partis avec Sébastian (re)découvrir la Dolce Via à vélo. Partis de Valence, nous avons descendu une partie de la ViaRhôna avant de récupérer la Dolce Via pour la parcourir dans sa totalité. Notre périple s’est terminé en empruntant le Mastrou, un train à vapeur, pour redescendre au bord du Rhône et revenir à Valence. La Dolce Via à vélo : un itinéraire incontournable en Ardèche Si cet itinéraire ne vous est pas inconnu c’est parce que nous proposions déjà une partie dans notre séjour sur la ViaRhôna de Valence à Avignon. Lorsque j’ai découvert cet itinéraire en 2019, j’avais été subjuguée par les paysages qu’il offrait mais aussi par l’aménagement cyclable mis en place. C’est donc conscients de l’énorme potentiel de l’itinéraire de la Dolce Via que nous avons décidé d’y retourner pour développer de nouveaux séjours en boucle pour 2025. ViaRhôna et Dolce Via : combo gagnant pour un voyage à vélo La ViaRhôna est un itinéraire vélo que nous connaissons bien pour l’avoir parcouru dans sa quasi-totalité. Longer le Rhône à vélo sur des aménagements cyclables de qualité est une superbe expérience pour découvrir la vallée du Rhône. Toutefois, il est possible de sortir facilement de l’itinéraire pour rejoindre la Dolce Via. Élue plus belle voie douce d’Europe en 2020, l’itinéraire offre une parenthèse enchantée dans un écrin de verdure. Pour la rejoindre, il suffit de suivre la signalétique vélo avant La Voulte. Un courte piste cyclable vous fait rejoindre le début de la Dolce Via : rien de plus simple ! Vallée de l’Eyrieux : une immersion au cœur de la nature ardéchoise En suivant l’itinéraire de la Dolce Via nous pénétrons peu à peu dans la merveilleuse vallée de l’Eyrieux ! Aménagée sur une ancienne voie ferrée sur 90km, la Dolce Via offre un itinéraire quasiment sans voitures, le bonheur ! C’est un vrai plaisir de parcourir cette voie verte notamment grâce aux nombreuses infrastructures installées le long de l’itinéraire : tables de pique-nique, bancs, toilettes sèches… En plus de cela, les paysages de la vallée de l’Eyrieux sont à couper le souffle ! Nous pédalons au cœur d’une végétation dense entre châtaigniers et chênes verts. Les moulinages et nombreux ouvrages d’art témoignent encore du passé industriel de la vallée. En parcourant l’itinéraire on se sent vraiment privilégiés d’avoir accès à toute cette beauté ! Villages authentiques et découvertes locales le long de la Dolce Via Au-delà de cette nature luxuriante, la Dolce Via se démarque par les nombreux petits villages qui ponctuent son itinéraire. Nous avons fait notre premier arrêt aux Ollières-sur-Eyrieux, charmant village niché au creux de l’Eyrieux. Ici toutes sortes d’activités peuvent être pratiquées comme le canoë et l’accrobranche. Une belle alternative pour faire une journée de pause. Quelques kilomètres plus loin se situe le village de Saint-Sauveur-de-Montagut au bord de la rivière. Outre le cachet du village, c’est ici que l’entreprise Terre D’Adélice est implantée et fabrique toutes ses glaces. Passage donc obligé à au glacier pour déguster leurs délicieuses glaces artisanales ! Un voyage en train à vapeur au cœur de l’Ardèche L’itinéraire de la Dolce Via est en forme de Y. Nous avons pédalé les 2 branches, la première jusqu’à Saint-Agrève et la seconde jusqu’à Lamastre. Un fois arrivés là-bas, nous avons pris le train à vapeur du Mastrou pour redescendre dans la vallée du Rhône. Le train emprunte une ancienne voie ferrée datant de 1886. Celle-ci traverse les paysages sauvages de la vallée du Doux et remonte la rivière sur 28km en franchissant ponts, viaducs et tunnels. Les paysages sont majestueux ! Une fois de plus, on se sent privilégiés d’assister à ce spectacle grandiose au cœur de la nature, d’autant plus que la voie ferrée est le seul moyen d’admirer ses paysages, pas de routes aux alentours ! Parmi tous les itinéraires à vélo que nous avons testés au Vélo voyageur, la Dolce Via se distingue largement. Ce parcours offre une expérience unique en immersion totale dans la nature, une véritable parenthèse enchantée dont on ne veut plus sortir. De nouveaux séjours seront bientôt disponibles, et nous sommes convaincus qu’ils vous charmeront autant que nous l’avons été ! On vous dévoile tout bientôt !
Chloé
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La Véloscénie, de Paris au Mont-Saint-Michel

Sites emblématiques, voies vertes, nature, gastronomie… La Véloscénie semblait cocher toutes les cases pour une nouvelle destination dans notre catalogue. Nous sommes donc partis en repérage sur les 450 km de cette véloroute reliant Paris au Mont-Saint-Michel. Nous en sommes revenus séduits et convaincus que l’itinéraire plairait à un large public. Alors, à qui s’adresse la Véloscénie ? Aux cyclistes amateurs d’Histoire et de patrimoine Difficile de démarrer et terminer un séjour vélo de façon plus impressionnante qu’en reliant deux des monuments les plus emblématiques de la France : Notre-Dame de Paris et l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Sans compter les nombreux sites historiques devant lesquels vous passerez à chaque étape. Parmi les plus célèbres, il faut bien sûr mentionner le château de Versailles, le domaine de Sceaux ou encore la cathédrale de Chartres. Vous ferez de belles découvertes tout au long du parcours : les domaine de Maintenon (propriété de Madame de Maintenon, épouse secrète de Louis XIV) et de Rambouillet, les châteaux médiévaux de Nogent-le-Rotrou – au cœur du Perche – et de Carrouges – dans le parc naturel régional Normandie-Maine – ou encore la cité fortifiée de Domfront, haut lieu des conflits anglo-normands. Admirez les subtilités du savoir-faire français en visitant le musée de la toile de Jouy et le musée des Beaux-Arts et de la dentelle d’Alençon. À Chartres, découvrez-vous une passion vitrail grâce au centre international qui lui est dédié. Les amoureux de littérature ne seront pas en reste. À Illiers-Combray, les portes de la maison de Tante Léonie, si bien décrite par Proust, s’ouvriront à eux. Loin des grands monuments, des surprises vous attendent jusque dans les plus petits villages. Alors n’hésitez pas à sortir des pistes pour continuer vos explorations ! Aux familles et cyclotouristes à la recherche d’un premier séjour en itinérance Lors d’un premier séjour vélo en itinérance ou avec des enfants, la question de la sécurité s’avère toujours primordiale. Nous avons été agréablement surpris par la qualité des aménagements et du balisage, faisant de cet itinéraire une destination recommandée pour un premier voyage. Si certaines portions de la Véloscénie incluent des passages sur de grands axes, il s’agit dans la majeure partie du temps de paisibles routes de campagne. Pour un voyage à vélo avec des enfants, nous recommandons la voie verte à partir de Rémalard, dans l’Orne, qu’il vous suffit de suivre jusqu’à la baie du Mont-Saint-Michel. Seules les traversées de (petites) villes demanderont une plus grande attention. Si vous souhaitez partir de Paris et que la sortie de la capitale vous effraye, sachez que vous vous retrouverez dès Montparnasse sur la coulée verte, cette piste cyclable qui vous permet de pédaler entre parcs et jardins jusqu’à Massy. Une bouffée d’air frais au cœur de l’Île-de-France ! Aux amoureux de la nature pour un itinéraire vélo au vert Si vous recherchez un parcours ou règnent tranquillité et nature, la Véloscénie cochera beaucoup de cases. Tout d’abord, les parcours traversent des régions riches en biodiversité. Vous croiserez entre autres les forêts d’Île-de-France qui sont idéales pour pédaler en plein nature, les plaines de Beauce avec leurs vastes étendues, les bocages verdoyants du Perche ou encore les paysages normands oscillant entre verdure et petits villages. N’oublions pas la baie du Mont-Saint-Michel, un site naturel d’une beauté exceptionnelle, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette destination privilégie les petites routes, les voies vertes et les chemins de halage, loin des grands axes routiers, offrant une expérience immersive dans la nature. Elle permet de découvrir des zones rurales préservées et de voyager à un rythme agréable. Dans son aspect général le vélo permet une connexion directe avec l’environnement. Sur la Véloscénie, vous pouvez entendre les oiseaux, sentir l’odeur des fleurs des champs, ou encore profiter du calme des forêts et des chemins ombragés. Une expérience sensorielle unique ! En résumé, la Véloscénie est un véritable havre pour les amoureux de la nature et du vélo, offrant une aventure qui allie découverte, évasion, et respect de l’environnement… C’est exactement ce que nous avons ressenti lors de notre repérage avec Aurélie ! Nous avons hâte de vous voir sur les routes de la Véloscénie, un itinéraire parfait pour partir à la découverte de l’Histoire de France !
Sébastian
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Les Pays-Bas et le Lac d’IJssel à vélo

En avril dernier, avec mon acolyte Sébastian, nous nous sommes rendus aux Pays-Bas pour un tour à vélo autour de l’IJsselmeer. Pour vous donner un peu de contexte, les Pays-Bas ont une longue histoire avec l’eau. Près de 4 millions de Néerlandais vivent dans ce que l’on appelle les « polders » situés sous le niveau de la mer. Au XVIIe siècle, les Hollandais dominaient les mers. Cet âge d’or se reflète encore aujourd’hui sur les Pays-Bas. Hoorn L’IJsselmeer (Le lac IJssel) et le Markermeer adjacent (Le lac Marker) n’étaient pas des lacs jusqu’à la construction de l’Afsluitdijk (digue de fermeture) : un barrage majeur construit entre 1927 et 1932 et qui s’étend sur une longueur de 32 km. Le Zuiderzee était un bras d’eau salée qui s’est transformé en lac d’eau douce tel qu’il est aujourd’hui. Depuis, plus de la moitié de l’IJsselmeer a été asséché pour créer plus de terres. Jour 1 : Huizen – Volendam Le début de l’itinéraire nous emmène dans les bois le long du lac. Après quelques heures, nous atteignons Amsterdam. Les rues sont remplies de gens et de vélos. Il est presque l’heure du déjeuner et nous prenons notre premier déjeuner hollandais : un « uitsmijter » pour moi et un « broodje gehaktbal » pour Sébastian. Nous continuons vers le beau village de Marken et nous faisons connaissance avec le vent. Il y a des milliers de moulins à vent aux Pays-Bas et nous comprenons pourquoi. Nous visitons le musée des sabots puis prenons le ferry pour traverser le lac jusqu’à Volendam, ville mondialement connue pour ses sabots, son fromage et son costume traditionnel. Moulin à vent dans la campagne hollandaise Jour 2 : Volendam – Enkhuizen Après une bonne nuit de sommeil, nous enfourchons nos vélos. Les routes sont plates et excellentes. Nous ne roulons pas sur des pistes cyclables mais sur des petites routes de campagne. Le vent arrière souffle fort et nous avançons rapidement vers la vieille et belle ville de Hoorn où nous prenons un sandwich que nous mangeons dans le parc local, en regardant passer les bateaux. Les Hollandais travaillent sans relâche à leur protection contre la mer. Soudain, nous nous retrouvons bloqués par des travaux de digue et nous devons faire un détour. Heureusement, aucune route aux Pays-Bas n’est interdite aux cyclistes. Quelques heures plus tard, nous atteignons Enkhuizen, une vieille ville portuaire au riche passé historique. Le vélo donne faim, c’est donc le moment idéal pour commander une portion de « bitterballen ». Enkhuizen Jour 3 : Enkhuizen – Lemmer Le lendemain, nous commençons la journée en prenant le ferry pour Hindeloopen. Environ 1h30 plus tard, nous débarquons et faisons une petite boucle jusqu’à Hindeloopen. Ensuite, les routes de campagne nous conduisent vers Lemmer. Nous traversons les bois et sommes surpris de voir que nous avons un col Hors Catégorie à gravir. Le sommet se trouve à pas moins de 13 mètres au-dessus du niveau de la mer ;-). Après cette montée, nous avons le droit à une glace de la IJsboerderij de Buterkamp. Il n’y a personne, le congélateur est rempli de glaces et vous mettez l’argent dans un pot. L’honnêteté est la meilleure politique. L’hôtel de Lemmer est magnifique : une ancienne usine de mâts qui a été transformée en un espace unique et convivial. Jour 4 : Lemmer – Giethoorn Nous quittons Lemmer sous un ciel bleu. Le temps est superbe et nous traversons une région incroyable : Weerribben. Des canaux, des bateaux, des péniches, de belles maisons et des centaines de petits ponts reliant les petites îles. On se rend compte à quel point c’est beau les Pays-Bas à vélo ! Nous traversons des bois et la campagne et prenons quelques petits bacs pour traverser les nombreux canaux. Hoorn Jour 5 : Giethoorn – Nunspeet Nous quittons la ville de Giethoorn pour rejoindre les digues qui longent le tour du lac. Comme pour le reste du parcours, la météo était .. aléatoire, nous avons eu de très belles éclaircis mélanger à des nuages de pluie. Le tout faisait un très beau tableau avec le beau paysage des plaines vertes et des fermes à gogo. Nous avons pu observer de très vieux moulin. Certains fonctionnaient encore ! Nous commençons à nous rapprocher de Nunspeet, la forêt de Leuvenum se présente devant nous. La ville de Nunspeet est très animée, à notre plus grande surprise ! Nous avons pu manger sur la place de la ville et nombreuses fut les animations ! Une grande randonnée scolaire incluant les familles été en train de se préparer. Il devait y avoir plus de 2000 personnes ! Les grandes randonnées scolaires sont très populaires là-bas et ces marches sont très souvent organisés. Après notre repas, nous avons dormi dans l’hôtel de Hoeve van Nunspeet au beau milieu de la forêt. Sur la route entre Giethoorn et Nunspeet Jour 6 : Nunspeet – Huizen – Amsterdam Dernière étape de notre périple, nous la démarrons après un bon petit déjeuner bien gourmand. Le départ se fait dans la forêt, le calme fut omniprésent. Nous sommes entourés par d’immenses arbres avec les rayons du soleil qui traversent les feuillages ainsi que le rosé du matin qui brille, c’est magnifique ! Le périple se poursuit en pédalant sur les digues puis par Flevoland, très connu pour ses champs de tulipes. La particularité de cette île est qu’elle se trouve en dessous du niveau du niveau de la mer. Nous avons pu pédaler sur cette île avant d’arriver sur Huizen. Une fois les vélos déposés, nous avons repris les transports en commun pour repartir sur Amsterdam. Jour 7 : Amsterdam et retour C’est le grand retour en France ! Nous profitons encore un peu de la matinée pour visiter le centre-ville d’Amsterdam avec un petit brunch pour découvrir les Poffertjes ( minis pancakes ) ainsi que les pepermunt ( bonbons à la menthe ). Nous reprenons ensuite l’avion en début d’après-midi direction Montpellier. Ce fut un superbe voyage ! Nous en gardons de très bons souvenirs et espérons que vous en aurez aussi si vous souhaitez découvrir ce séjour : Amsterdam et le tour du lac d’IJssel à vélo ! DOEI ! * *Au revoir !
Wim
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Retour de repérage : La Provence à vélo

A la fin de la saison dernière, nous avons décidé de développer un nouveau séjour à vélo en Provence. Un séjour plus prestigieux que ceux que nous avions déjà. C’est donc avec plaisir et engouement qu’avec Sébastian nous nous sommes rendus en octobre dernier sur les terres de la lavande, de l’huile d’olive et du vin. Jour 1 : Départ d’Avignon Départ d’Avignon Nous partons donc en train depuis Montpellier pour rejoindre Avignon. C’est là que nos vélos nous attendent, et c’est de là que notre repérage démarre. La météo est idéale : un ciel un peu couvert mais pas assez pour atténuer la beauté du Palais des Papes et du fameux pont. En quittant Avignon, nous empruntons une partie de la ViaRhona. Agréable et sécurisée, elle nous permet de rejoindre Châteauneuf-du-Pape pour y déguster du très bon vin. Puis, nous rejoignons Orange en toute tranquillité. De là, nous en profitons pour rendre visite à un hôtel avec lequel nous travaillons très régulièrement. C’est important pour nous de pouvoir aller à leur rencontre et maintenir des liens. Après un bon verre d’eau, nous reprenons la route en direction d’Uchaux. Nous y visitons un établissement 5* pour y faire dormir nos futurs voyageurs. Ce qui est sûr, c’est qu’avec Sébastian, nous avons validé ce magnifique domaine ! Jour 2 : Avignon – Crillon-le-Brave Le lendemain, c’est sur des routes mouillées que nous enfourchons nos vélos en direction de Crillon-le-Brave. Plus nous avançons, plus nous pédalons dans des étendues de vignes. C’est tout à fait les paysages que nous nous imaginions voir en découvrant la Provence à vélo. Des petites routes au milieu des vignes, entourées de montagne : d’un côté les Alpilles, de l’autre, les Dentelles de Montmirail et en face, le fameux Mont-Ventoux ! Crillon-le-Brave D’ailleurs, plus nous avançons, plus les villages sont perchés, mais quelques mots d’encouragement avec Sébastian, des rires et quelques coups de pédale plus loin, nous sommes déjà en haut du village. Crillon-le-Brave est un tout petit village de pierre mais avec des établissements hôteliers aux prestations incroyables ! Nous y sommes d’ailleurs très bien accueillis, ce qui nous conforte dans l’idée de proposer ces prestations à nos voyageurs à la recherche d’une expérience unique dans cette région. Avec cette première partie de séjour douce et ensoleillée, le reste de notre circuit s’annonce prometteur, et jusque là, nous prenons tout deux beaucoup de plaisir à découvrir la Provence à vélo ! Jour 3 : Crillon-le-Brave – Gordes Nous voici certainement à l’étape la plus difficile de notre petit périple mais aussi la plus belle ! Nous partons de Crillon-le-Brave avec un très beau lever du soleil et une température agréable, idéal pour bien débuter la journée avec toujours ce paysage viticole autour de nous, et ce, pendant une bonne partie de la matinée. Le parcours continue en passant par Mazan, puis Malemort-du-Comtat et c’est à partir de là que les choses sérieuses commencent ! Avant de partir pour ce repérage, nous redoutions un peu cette étape car nous ne savions pas trop à quoi nous attendre.. C’est alors avec un grand élan de motivation et d’encouragement entre nous deux que nous commençons cette montée ! En route pour le col des Trois Termes Nous voici maintenant au Col des Trois Termes à plus de 600 m d’altitude. Nous faisons une petite pause pour contempler ce beau paysage qui nous entoure et repartons par une grande descente qui nous amène à un très beau monument caché dans ces vallées, l’abbaye de Sénanque. C’est au moment où nous décidons de repartir de l’abbaye que le vélo de Médélys décide de ne plus vouloir continuer… La chaine du vélo s’est coincée entre le boitier du pédalier et le plateau avant. C’est donc à côté de l’abbaye, avec aucune connexion, que nous essayons de remettre correctement la chaine. Avec bienveillance, beaucoup de monde est venu à notre secours pour nous aider. Un très bon moment de partage ! Abbaye de Sénanque Une fois le vélo réparé, nous grimpons la dernière montée qui nous dévoile un très beau panorama sur l’abbaye et ses alentours. Enfin, une dernière descente nous emmène vers le magnifique village de Gordes, notre destination ! Nous y rencontrons quelques hôtels pour discuter d’un éventuel partenariat. Après avoir visité le village, nous décidons de nous diriger vers notre hôtel pour enfin pouvoir se reposer et redémarrer en pleine forme le lendemain. Jour 4 : Gordes – Isle-sur-la-Sorgue Nous entamons aujourd’hui notre dernière étape de notre périple en Provence. Après un excellent petit déjeuner nous repartons assez tôt dans la matinée car nous avons pas mal de route à faire. Notre départ se fait sous une petite pluie fine qui nous accompagnera jusqu’à notre arrivée à Roussillon. Ce charmant village est entouré d’une terre ocre et de très grands pins. Il y a également de beaux points de vue ! Paysages du Roussillon Le parcours se poursuit entre vignes et chemins de campagne. Nous prenons une véloroute qui nous guide sur une bonne partie de l’étape. C’est une piste bien aménagée avec des restaurants (souvent construits dans des gares abandonnées) et des espaces pique-nique. Nous nous arrêtons d’ailleurs dans un très bon restaurant qui se situe le long de la piste. Après un bon repas, nous repartons pour la dernière ligne droite de notre périple. Encore un peu de véloroute en pleine campagne avant de quitter celle-ci pour rejoindre Fontaine-de-Vaucluse. Nous faisons une pause pour prendre de belle photo du village. Malgré le temps un peu nuageux, Fontaine-de-Vaucluse reste néanmoins très joli à visiter. Nous pédalons maintenant en direction de l’Isle-sur-la-Sorgue. A notre arrivée à destination, nous avons été très charmés par son centre-ville. C’est une ville où il fait bon vivre et animée jusqu’à tard le soir. Nous dormons ce soir-là dans un hôtel partenaire qui nous accueille les bras ouverts ! Après une bonne soirée à se balader dans les rues, nous rentrons pour passer notre dernière nuit en Provence.  Nous repartons le lendemain, en direction de Montpellier ! Une magnifique aventure remplie de très bon souvenirs ! De ce beau repérage nous avons créé un séjour d’exception dans des hébergements de prestige. Découvrez-le sans plus attendre : Découverte de la Provence à vélo A bientôt sur les routes de Provence !
Médélys
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La Vélomaritime de Bayeux au Mont-Saint-Michel – Part 3

On poursuit notre périple à travers les paysages paisibles de la Normandie jusqu’au tant attendu Mont-Saint-Michel ! De Vire à Saint-Hilaire-de-Harcouët Une belle étape sur piste cyclable nous attend pour aujourd’hui. La journée a débuté par la rencontre avec un agriculteur du coin faisant sortir son troupeau de vaches. Une pause sympathique où nous avons pu discuter d’agriculture. On a tout de même dû reprendre notre route, qui fut agréable, et même fraîche, notamment lorsque nous sommes tombés sur les Cascades de Mortain, que je recommande ! Saviez-vous qu’il y avait des cascades en Normandie ? Cascades de Mortain En arrivant à Saint-Hilaire, nous gardons notre rituel : nous sommes partis rencontrer des prestataires. Il faut dire que l’accueil est quand même toujours agréable. Enfin, nous sommes allés dans notre hôtel et avons pris un petit temps de repos avant de se retrouver dans la salle de séminaire pour faire un petit point sur le repérage, mais attention, autour d’un petit apéritif quand même ! Dernière ligne droite ! Sixième journée sur les routes et nous touchons au but avec cette étape finale entre Saint-Hilaire-de-Harcouët et Pontorson. Nous sommes tous les deux impatients de découvrir ou redécouvrir l’un des monuments les plus visités d’Europe. De retour sur l’itinéraire de la Véloscénie, nous parcourrons les 19 km de l’ancienne voie ferrée transformée en voie verte en un rien de temps. Nous avons dû partir tôt mais nous vous conseillons de prendre le temps de profiter du marché le plus important de la région. Arrivés à Pontaubault, l’atmosphère change subitement. Les prés salés et les moutons nous accueillent dans la très belle baie du Mont-Saint-Michel. On l’aperçoit au loin et l’excitation monte d’un cran ! Arrivée magistrale devant le Mont-Saint-Michel Nous parcourrons quelques kilomètres dans l’arrière-pays avant d’arriver à La Caserne. C’est le point de départ pour les navettes, les piétons ou les cyclistes qui veulent se rendre au Mont-Saint-Mochel. Une passerelle a été conçue il y quelques années pour observer le « Mascaret » et rejoindre le Mont les jours de grande marée en toute sécurité. Avec Médélys, nous y sommes allés en vélo car en basse saison il est possible de garer son vélo aux portes du Mont. Nous vous conseillons d’emprunter les navettes pour être plus libres de vos mouvements en saison estivale, surtout qu’il y a du monde ! Mont-Saint-Michel Arrivés sur place, les ruelles historiques du Mont et la célèbre mère Poulard tiennent toutes leurs promesses. Avant d’être « la merveille de l’occident » c’est avant tout un lieu de pèlerinage. Pour nous, le Mont-Saint-Michel représente la fin de notre repérage donc nous sommes parfaitement dans la thématique car qu’est-ce qu’un pèlerinage finalement ? N’est-ce pas une introspection au travers d’une expérience singulière ? Se recentrer pour mieux s’ouvrir aux autres, c’est aussi cela un voyage à vélo avec le Vélo voyageur. On vous partage maintenant avec plaisir le nouveau séjour que nous avons créé de Bayeux au Mont-Saint-Michel : La Normandie à vélo : de Bayeux au Mont-Saint-Michel.
François
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La Vélomaritime de Bayeux au Mont-Saint-Michel – Part 2

On poursuit la suite de notre repérage au cœur de la Normandie à vélo le long de la Vélomaritime. De Carentan à Saint-Lô Pour ce troisième jour de repérage, nous testons l’intermodalité pour nous rendre directement à Carentan-les-Marais. C’est donc en forme que nous mettons nos vélos dans les espaces dédiés dans le TER. Nous faisons un petit tour dans la ville pour ne pas rater sa belle cathédrale et commençons notre itinéraire. Nous sortons de la ville en longeant un canal. Les paysages sont verts, nous sommes au milieu des marais. Nous apercevons les premières vaches normandes. Le reste de l’itinéraire est paisible, on suit la Vire sur une bonne partie de l’itinéraire. En bref, il y a très peu de dénivelés, enfin, jusqu’à ce que l’on arrive à Saint-Lô. Ville entourée de remparts, les hôtels se trouvent sur les hauteurs. Quelques efforts encore et nous arrivons dans un petit hôtel qui offre une jolie vue sur la cathédrale. Découverte du bocage normand Qui dit journée chargée dit, départ de bonne heure ! Les timides lueurs du soleil de 8h, emplies de fraicheur, nous accompagnent pour débuter le parcours du jour entre Saint-Lô et Vire. Nous longeons le fleuve côtier du même nom pendant une vingtaine de kilomètre. Un début d’étape au frais et calme, tout ce qu’on aime pendant un séjour à vélo ! Après une pause-café à Tessy-sur-Vire, nous achetons de quoi faire un pique-nique un peu plus tard dans la journée car on n’est jamais trop prudents ! Vous l’aurez compris, en repérage, la pause déjeuner c’est compliqué de passer à côté ! Vaches près des falaises entre Saint-Lô et Vire Nous quittons la Vire à hauteur de Pont Farcy. Les vaches semblent nous encourager pour les prochains kilomètres à venir qui s’avèrent plus vallonnés. En effet, le bocage est splendide mais il se mérite ! Une série de côtes à fort pourcentage nous rappelle que la Normandie à vélo, ce n’est pas plat ! Pour nous remettre en jambe nous faisons halte sur le site du viaduc de la Souleuvre. C’est un spot très complet. Pour les amateurs de sensations fortes il y a du saut à l’élastique, un parcours acrobatique en hauteur, de la luge sur rail mais aussi des espaces agréables de détente. En résumé, de nombreux services sont à votre disposition pour faire le plein de sourires. Une fois grimpé de de l’autre côté de la vallée le plus dur est fait ! Un profil descendant nous raccompagne tranquillement dans la vallée. Le long de la Vire Quelques kilomètres avant de rejoindre Vire nous faisons un arrêt « Bonne pioche » en bord de piste cyclable !  Une ancienne laiterie qui produisait du lait et de la crème a été transformée en un tiers lieux du nom de « La baratte sans beurre » . Nous rencontrons Nathanaël et sa mère qui animent cet espace. C’est un lieu enchanté où tout cycliste y trouve son compte ! Pour une pause fraicheur ou gourmande, c’est également un site qui accueille les cyclistes pour un bivouac ou encore un lieu dansant pour les longues soirées d’été. Nous sommes très heureux d’échanger autour d’un kéfir avec des locaux passionnés. Campagne proche de Carville Quelques coups de pédales plus loin, nous voici aux portes de Vire. En entrant en ville nous remarquons sur notre droite la Maison du vélo et « naturellement » on s’y arrête. Nous rencontrons Aurélien qui vient tout juste d’aménager son atelier collaboratif. J’en profite pour graisser ma chaine et la fixation de mes pédales automatiques qui commencent à couiner après ces quelques jours sur les routes. Enfin arrivés à destination, nous profitons de la fin d’après midi pour rencontrer les hébergeurs de la ville pour vous proposer plus tard plusieurs gammes cohérentes sur ce séjour. Avides de découvertes, nous visitons la ville à pied pour découvrir son patrimoine architectural. La porte de l’Horloge, le château de Vire et son église du XIIIème siècle qui se visite. La journée a été longue et nous nous sommes accordés avec Médélys un très bon restaurant local qui figurera pour sûr dans nos recommandations ! Jusqu’à présent la Normandie à vélo tient toutes ses promesses !
François
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La Vélomaritime de Bayeux au Mont-Saint-Michel – Part 1

L’analyse de notre saison passée a révélé un fort intérêt pour la destination Normandie en général et sur la Vélomaritime. C’est donc tout naturellement que nous avons voulu retravailler notre offre existante et l’étoffer pour cette nouvelle année. Notre volonté était de remettre au goût du jour nos boucles autour de Bayeux et de créer un nouveau circuit entre Bayeux et le fabuleux Mont-Saint-Michel. C’est parti, on vous embarque avec nous! Arrivée à Bayeux Le premier jour démarre tôt. Départ de Montpellier à 7h du matin pour Médélys, une longue journée de train l’attend avant de pouvoir me rejoindre chez notre partenaire loueur de vélo à Bayeux. Nous profitons de nos repérages pour rendre visite à nos partenaires. Nous échangeons toute l’année par mail ou par téléphone, il est important pour nous de pouvoir aller les voir sur place, faire un point sur la saison écoulée, celle à venir et surtout, entretenir le lien. Après de longs et agréables échanges tous ensemble, nous nous rendons dans notre premier hôtel avec qui nous avons l’habitude de travailler. Puis, nous partons dîner également dans un restaurant partenaire. Entrecôte pour moi, tartare de bœuf pour Médélys, avec ça, on ne peut que prendre des forces pour notre première journée de vélo demain ! Cathédrale de Bayeux Entre Bayeux et Port-en-Bessin Pour ce deuxième jour chez les Bajocasses (habitants de Bayeux), nous allons récupérer le vélo de Médélys et nous mettons en route ! Nous nous séparons sur deux itinéraires différents pour optimiser notre temps de repérage. Pour ma part, je rejoins la côte à Port-en-Bessin où j’apprécie particulièrement cette ambiance portuaire si caractéristique. Les doux rayons du soleil et la température parfaite concourent à un plaisir immédiat. J’en profite pour acheter un sandwich pour plus tard. La journée va être longue et pas question de sauter un repas ! Port-en-Bessin La suite de l’itinéraire est très agréable. Les falaises côtières sécurisées surplombent la Manche et je roule sur une piste blanche très propre et peu technique jusqu’à Omaha Beach. C’est tout l’avantage de la pratique du vélo, les émotions sont décuplées et c’est un sentiment de liberté qui s’empare de moi. Les différents lieux de commémoration nous renvoient 80 ans en arrière. Mon premier sentiment a été celui de la reconnaissance envers les Américains.  De son côté, Médélys continue sur la Vélomaritime jusqu’à Port-en-Bessin pour faire la boucle que l’on propose dans nos séjours. Le soleil est au rendez-vous et l’itinéraire agréable du fait de son balisage. Direction Carentan et retour à Bayeux En chemin je m’arrête à la pointe du Hoc, ce bras de terre offre un excellent point de vue sur les côtes, cette situation idéale était également un point de défense stratégique. Les installations militaires ont bénéficié d’un bel aménagement sous forme de parcours à réaliser à pied. Puis, je reprends l’itinéraire de la Vélomaritime pour redescendre au niveau de la mer à Grandcamp Maisy. Une petite pause sur le front de mer pour boire un café et c’est reparti ! On peut observer la rive opposée qui remonte vers Cherbourg mais cap au sud pour moi pour rejoindre Carentan. Je quitte le littoral pour un paysage en bocage et traverse la charmante ville d’Isigny-sur-Mer réputée pour ses produits crémiers. L’arrivée à Carentan est douce et paisible. On y retrouve une atmosphère portuaire très agréable. Le reflet du soleil se réverbère sur le canal. Les couleurs sont belles, et après une journée sur le vélo de presque 85 km le corps se relâche. Pour des raisons logistiques et pour rester avec mon duo de choc, je reviens à Bayeux en train en fin d’après-midi et profite du paysage le long du trajet.
François
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Retour de repérage : La Côte d’Opale à vélo – Part 2

Nous vous avions laissé à Boulogne-sur-mer dans la première partie. On vous raconte ici la fin de notre repérage vélo sur la Côte d’Opale. Jour 4 – Boulogne > Wissant Aujourd’hui, direction le cap Gris-Nez ! Reste à savoir si la météo sera clémente avec nous… Le ciel est gris lorsque nous nous réveillons ce matin. Nous longeons le port et la plage de Boulogne avec un peu d’inquiétude. Nous remontons la côte en sortant de la ville ce qui nous permet d’apercevoir très vite la charmante station balnéaire de Wimereux. Même par ce temps, la vue est à couper le souffle ! La pluie commence cependant à tomber sérieusement lorsque nous traversons Ambleteuse et passons devant son fort Vauban. Nous estimons (naïvement) avoir encore le temps de faire une halte dans une boulangerie mais cette décision va s’avérer fatale. Des trombes d’eau s’abattent sur nous et nous n’avons aucun abri en vue ! Pas d’autre choix que de continuer à pédaler sur le plateau, à travers champs, et donc exposées au vent et à la pluie. Fort d’Ambleteuse Un miracle se présente pourtant, sous la forme d’un calvaire au-dessous duquel nous décidons donc de nous abriter ! Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres du cap Gris-Nez et nous nous demandons pourtant comment y arriver en un seul morceau… Nous tentons une sortie, sommes bien vite rattrapées par la pluie, forcée de nous arrêter de nouveau quand soudain : l’accalmie ! Il ne faut pas hésiter un instant. Nous remontons en selle, augmentons la puissance des batteries au maximum et grimpons d’une traite la route de Framezelle jusqu’au cap ! La chance nous sourit et nous avons même le temps de nous balader autour du far. Nous pouvons voir les côtes anglaises en face et le cap Blanc-Nez sur notre droite, et même saluer les montons de prés-salés. La descente vers Wissant se fait dans le vent mais sans pluie, sur des petites routes de campagne avec vue sur la côte. Descente vers Wissant Nous arrivons enfin dans le village. Nous sommes récompensées de nos efforts par un superbe double arc-en-ciel sur la plage, entre les deux caps ! L’accueil chaleureux de l’hôtel et son excellent restaurant finissent de nous réconforter tout à fait et nous redonnent des forces pour le lendemain. Jour 5 – Wissant > Gravelines Requinquées par notre nuit dans le cozy hôtel de la Plage, nous décidons de tester deux parcours pour rejoindre le Cap Blanc-Nez, à la sortie de Wissant. La première version – et la plus censée – est de suivre la route jusqu’au parking public d’Escalles et y déposer les vélos pour monter par les chemins de randonnée. La seconde – que nous n’aurions jamais tentée sans VAE – est de prendre la route en lacets jusqu’au cap. Nous avons la chance d’être en basse saison et de ne croiser que très peu de voitures mais nous devons tout de même affronter le vent et le dénivelé ! Une fois au sommet, les bourrasques et la pluie nous incitent à redescendre au plus vite. Nous poursuivons donc notre route pour la dernière épreuve de notre repérage : la traversée des champs jusqu’à Sangatte, sans la moindre haie, avec le vent de face ! Heureusement, au virage suivant, nous profitons du changement d’angle et nous rejoignons facilement Calais. Impossible de passer une semaine dans le Pas-de-Calais sans s’arrêter dans une friterie. Nous nous installons donc face à la mer et engloutissons nos frites sans aucun remord. Il nous fallait bien ça pour affronter les éléments ! Mairie de Calais La traversée d’une ville à vélo est toujours un moment que nous redoutons mais la Vélomaritime nous surprend à nouveau. La piste est facile d’accès et nous mène en un éclair au pied de la mairie et des Bourgeois de Calais. La suite de la journée s’avère tout aussi simple : nous traversons les champs et longeons la réserve naturelle du platier d’Oye jusqu’à la station balnéaire de Grand-Fort-Philippe. Encore quelques coups de pédales le long du canal et nous voici arrivées dans la cité Vauban de Gravelines. L’étape est la plus longue du séjour mais le faible dénivelé est appréciable après la journée d’hier ! Jour 6 – Gravelines > Dunkerque Dernière étape du parcours mais aussi la plus courte. Nous avons volontairement découpé le trajet de cette manière pour découvrir Dunkerque et rendre visite à de futurs partenaires. La piste traverse de jolies zones arborées et des quartiers résidentiels jusqu’au pied du beffroi de Dunkerque. Le centre-ville est bien calme mais nous avons vite une explication. Tous les habitants profitent de ce dimanche ensoleillé pour « faire une digue », c’est-à-dire se balader au bord de la plage de Malo-les-Bains ! Arrivée à Dunkerque Nous nous dégourdissons les jambes à notre tour et partons à la découverte des villas de bord de mer, apercevons le port rendu tristement célèbre par la bataille de Dunkerque et l’opération Dynamo, puis revenons vers le centre et profitons des derniers rayons de soleil sur les canaux. Nous découvrons peu à peu la riche histoire militaire, maritime et industrielle de cette ville qui se révèle une excellente surprise. Il est malheureusement temps de rendre nos vélos après une dernier visite chez notre prestataire. Nous en profitons pour tester des gravels qui nous donnent à toutes les deux l’envie d’investir dans de nouveaux vélos ! Peut-être pour un prochain repérage ? Suite à ce repérage nous avons créé 2 séjours à vélo sur la Côte d’Opale, découvrez les vite par ici !
Aurélie
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Retour de repérage : La Côte d’Opale à vélo – Part 1

En octobre dernier, avec Chloé nous sommes parties découvrir la Côte d’Opale à vélo. Nous avions déjà développé la région de la Baie de Somme mais souhaitions l’étendre jusqu’au Pas-de-Calais et ses longues plages et falaises. En selle, c’est parti ! Jour 1 – Saint-Valéry-sur-Somme > Fort Mahon Après une première nuit passée dans le calme absolu du Cap Hornu, nous enfourchons nos vélos électriques. Nous démarrons notre première journée de repérage sous un grand ciel bleu… et glacial ! Les Montpelliéraines que nous sommes ont perdu l’habitude des températures automnales du Nord. Heureusement, la lumière splendide nous fait vite oublier le froid. Nous nous émerveillons devant les villas Belle Epoque de Saint-Valéry, face à la baie. Première étape en gare de Noyelle-sur-Mer. Nous retrouvons notre partenaire des Chemins de Fer de la Baie de Somme grâce auquel nos clients peuvent rejoindre Le Crotoy en train à vapeur. Nous nous réchauffons autour d’un café très vite accepté et assistons à l’arrivée impressionnante de la locomotive à charbon. La suite du parcours se fait néanmoins à vélo pour rejoindre l’autre côté de la baie. Nous profitons de la vue splendide sur le littoral en arrivant au Crotoy. Nous sommes attendues par Lætitia qui accueille chaque année nos clients à l’Hôtel de la Baie de Somme, idéalement situé face au port. Afin de profiter encore un moment de la vue, nous improvisons ensuite une pause pique-nique sur l’esplanade et goûtons à l’une des spécialités picardes : le gâteau battu. Cette brioche moelleuse et aérée nous redonne des forces pour la suite de la journée ! Vue sur le Crotoy en arrivant par un chemin à travers la baie Notre route se poursuit dans les terres, saluons au passage les vaches écossaises aux longs poils qui s’abreuvent dans les étangs. Nous suivons toujours la Vélomaritime en direction de Quend. Nous n’avons malheureusement pas le temps de nous arrêter dans le parc ornithologique du Marquenterre. Ce sera pour une prochaine fois ! Après une nouvelle halte pour visiter un de nos hôtels partenaires, nous rejoignons Quend-plage. Nous rencontrons là-bas l’un de nos loueurs de vélos. Nous profitons des derniers rayons de soleil sur la mer puis remontons en selle pour encore quelques kilomètres jusqu’à Fort-Mahon. Ce soir ce sera moules-frites avant une bonne nuit de sommeil face à la mer ! Moules-frites Jour 2 Fort-Mahon > Le Touquet Nous entamons aujourd’hui le repérage d’étapes inédites avec pour objectif ultime de tracer un itinéraire jusqu’à Dunkerque. Le soleil s’en est allé et a laissé place à une petite pluie fine mais ce n’est pas suffisant pour nous arrêter ! La matinée se déroule sans encombre dans un paysage champêtre. Toujours le long de la Vélomaritime, nous découvrirons au fil des jours les excellents travaux d’aménagement. Nous arrivons très vite à Berck, à marée basse, ce qui nous donne l’occasion de faire connaissance avec les célèbres phoques de la Baie d’Authie ! Le vent ne semble pas les gêner. Nous les voyons profiter des quelques rayons de soleil pour se rouler dans le sable et jouer dans l’eau. Baie d’Authie (et phoques au loin ! ) La piste partagée nous conduit le long de la mer jusqu’à l’esplanade de Berck, idéale pour une pause déjeuner en bord de plage. Le ciel couvert nous incite cependant à reprendre rapidement la route, ce qui s’avèrera une bonne décision. Il faut être stratégique en repérage ! Nous avons encore le temps de parcourir la deuxième partie du trajet sans encombre et même de traverser tranquillement les étonnants quartiers résidentiels de Merlimont et Stella-plage au petit look vintage. L’entrée au Touquet se fait sur une piste parfaitement aménagée, à travers les pins et le long des superbes villas. Ce n’est qu’une fois installées devant des crêpes flambées, du thé et du chocolat chaud que l’averse se déclenche réellement. Mission accomplie ! Jour 3 Le Touquet > Boulogne-sur-mer Alors que le dénivelé était jusqu’à présent quasi nul, nous savons que nos vélos électriques nous seront utiles à partir d’aujourd’hui ! Nous décidons en effet de dévier de la Vélomaritime après Etaples pour éviter une portion de piste le long de la route. Nous voici donc désormais à travers champs, remontant des petites routes de campagne en lacets, en direction des éoliennes. Le paysage vallonné faite certes travailler les mollets mais la vue en vaut la peine. Nous redescendons ensuite jusqu’à Sainte-Cécile pour une pause déjeuner sur la plage. Château d’Hardelot Dans l’après-midi nous retrouvons les pistes boisées en direction d’Hardelot et tombons presque sans le réaliser sur son superbe château !  Le soleil est de retour, il fait (presque !) chaud et la route côtière qui nous mène jusqu’à Boulogne offre une vue splendide. Nous apercevons déjà au loin le beffroi. L’entrée dans la ville se fait très facilement si l’on exclut les derniers mètres en montée pour rejoindre le cœur historique ! Encore quelques efforts sur les pavés avant de se détendre dans une brasserie locale de la vieille ville. Il nous faut recharger (littéralement) nos batteries avant la journée du lendemain qui s’annonce sportive… La suite au prochain épisode…
Aurélie
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Retour dans la Loire et ses châteaux à vélo – Partie 2

Après nous avoir raconté leurs deux premières journées dans la Loire, Anaëlle et Sébastian poursuivent le récit de leur périple. Jour 3 : derniers coups de pédale ! Nous voici à notre troisième jour de vélo. Le départ de Chaumont se fait dans un brouillard épais mais le soleil se lève très rapidement et nous réchauffe vite. C’est notre dernière étape à vélo du parcours, nous partons en direction d’Amboise. Cette étape nous fait passer entre les vignes, petits villages et forêts aux grands arbres. Nous parvenons enfin à rejoindre la Loire pour la longer sur plusieurs kilomètres avant d’arriver à Amboise. Cette étape fut notre coup de cœur de la Loire à vélo ! Amboise À notre arrivée à Amboise, nous avons pu contempler l’architecture « royale » qui est très présente dans la ville. La rencontre de nos partenaires se poursuit avec un accueil chaleureux à l’hôtel Bellevue, à l’hôtel du Blason ainsi qu’au Clos d’Amboise. Après avoir pu rencontrer nos partenaires sur place, nous nous hâtons pour ne pas louper notre train pour repartir à Tours. Là-bas nous ferons la rencontre de Mauranne de Détours de Loire. Nous passons la nuit à l’hôtel l’Adresse, un très bel hôtel situé en plein centre dans le vieux Tours et aussi un partenaire fidèle. Jour 4 : dernières rencontres et retour Dernier jour de voyage ! Après un bon petit-déjeuner, nous sommes allés rencontrer Franck, le gérant de Roue Lib, partenaire vélo depuis plusieurs années ! Nous avons beaucoup discuté à propos des projets à venir sur la Loire à vélo. Puis, nous avons pris la direction d’Azay-le-Rideau et de Fontevraud. Faute de temps, ce n’est pas à vélo cette fois-ci mais en voiture électrique que nous avons pris la route. Une grande première pour nous deux ! Nous voici arrivés à Fontevraud où nous nous arrêtons à l’hôtel de la Croix Blanche pour rencontrer Mieke et son mari Christophe. Le couple nous réserve un accueil chaleureux dans leur très bel établissement situé au cœur du village. Nous travaillons avec Mieke depuis plusieurs années. C’est toujours agréable de mettre un visage sur nos partenaires, cela solidifie encore plus notre lien avec eux. Hôtel La Croix Blanche à Fontevraud Le voyage se poursuit avec la rencontre des propriétaires de l’hôtel de Biencourt puis l’hôtel Le Grand Monarque à Azay-le-Rideau. Le parcours se termine avec la rencontre de Nathalie, gérante du Château de l’Aulée, domaine viticole. Nous avons pu découvrir un lieu unique datant du XIX ème siècle ! Enfin, nous repartons en direction de Tours pour déposer notre voiture et prendre le train direction Montpellier. Vol de montgolfières au-dessus des vignes Nous revenons ravis de ces quelques jours dans la vallée de Loire. Cela nous a permis non seulement de retester des itinéraires à vélo mais surtout de rencontrer certains de nos partenaires avec qui nous échangeons beaucoup durant la saison. Un grand merci à tous nos partenaires pour leur accueil chaleureux, on a déjà hâte de revenir!
Anaëlle
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