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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Côte de Granit rose à vélo : Bretagne nous revoilà ! (la suite)

Dans la première partie de l’article, nous vous avions laissé lors de notre arrivée à Lannion, la belle capitale du Trégor, à l’architecture originale. En effet, nous arrivons Place du Général Leclerc et nous avons l’impression que les bâtiments penchent vers nous. Nous continuons ensuite notre périple à vélo le long de la Vélomaritime. Le centre-ville de Lannion En route vers la mer, de Lannion à Perros-Guirec sur la Vélomaritime Après nos deux nuits à Lannion et une boucle totalement validée de Lannion vers la mer avec un retour par la très luxuriante vallée du Kerdu, nous avons pris la route vers Perros-Guirec. Nous avons été surpris par la diversité des routes et des paysages. On ne s’ennuie pas! Plus précisément, on passe de la forêt, à de petites routes au milieu des champs puis assez rapidement, on s’approche de la mer. Après avoir pris un peu de hauteur, nous sommes tombés sur un magnifique point de vue depuis la Pointe de Bihit. Dimitri sur la pointe de Bihit Le temps ensoleillé se prêtait parfaitement bien au paysage. Nous avons pu admirer toute la baie de Lannion et les nombreuses nuances de bleu dans la mer. Surtout,  nous avons pu prendre quelques photos pour convaincre nos collègues que, oui, nous avons eu du très beau temps en Bretagne ! Perros Guirec, le coup de cœur du séjour Nous continuons notre itinéraire sur la Vélomaritime, toujours de bonne humeur. C’est vrai, nous formons une très bonne équipe avec Dimitri! Nous avions un objectif : ne pas arriver trop tard à Perros-Guirec pour faire une partie du Sentier des Douaniers. C’était évidemment sans compter sur notre merveilleuse hôtesse du soir. En effet, après nous avoir présenté sa magnifique maison d’hôte, Véronique nous a gentiment proposé de boire une bière locale. C’est donc sur sa terrasse avec l’incroyable vue mer que nous avons profité de ce moment. Évidemment, après cette longue journée à vélo, Dimitri et moi-même, bons vivants que nous sommes, ne pouvions refuser l’offre. Malgré tout, nous étions toujours motivés pour découvrir le Sentier des Douaniers. Nous y sommes donc allés, et quelle bonne décision ce fut ! Le paysage face à nous était magique et m’a fait un peu penser à l’île de la Réunion. La végétation verdoyante et les couleurs du coucher du soleil nous ont fait oublier nos nombreux kilomètres du jour. Le bruit du vague étonnait Dimitri, un fracas assourdissant ! N’est-ce pas splendide ce coucher de soleil le long du Sentier des Douaniers ? Le lendemain, nous avons partagé un petit-déjeuner avec deux couples de vieux amis originaires de la région qui discutaient en breton. Un doggy bag rempli de kouign amann sous le bras et nous sommes partis chacun de notre côté jusqu’à Tréguier. Un itinéraire plus long pour Dimitri, un itinéraire plus court pour moi. C’est assez sereine que je me suis lancée dans mon étape. La signalétique de la Vélomaritime était superbe, je n’étais donc pas inquiète! Malheureusement, mon très mauvais sens de l’orientation m’a coûté de nombreux détours dans la ville, que je connais désormais par cœur, de nombreux kilomètres en plus et beaucoup de batterie en moins sur mon téléphone portable! Il fait beau cinq fois par jour en Bretagne Pour nos derniers jours entre Paimpol et Saint-Brieuc, le temps a été moins clément. Heureusement, notre aller-retour sur la belle Île de Bréhat a pu se faire sous un ciel bleu. Comme le dit l’adage : en Bretagne il fait beau plusieurs fois par jour. D’ailleurs, nous vous recommandons vivement de laisser les vélos à l’embarcadère et de visiter l’île à pied. Vous trouverez la visite plus agréable tant les chemins sont étroits. Le moment que nous redoutions est arrivé, et il le fallait pour vivre ce voyage en terre bretonne jusqu’au bout : nous avons pédalé sous une pluie battante.  Nous avons alors fait face pour gravir les côtes jusqu’à la route des Falaises entre Paimpol et Saint-Quay-Portrieux. Pourtant, je vous assure, les paysages le long de cette route balisée en valent l’effort et tout ce qui va avec. On avait l’impression d’être entre l’Irlande et l’Écosse, or, nous étions au pays historique du Goëlo, non loin de Saint-Brieuc, notre étape finale. Nous ne le savions pas encore mais, le centre historique de Saint-Brieuc est quelque peu perché. Nous devions encore l’atteindre. La route des falaises sous un beau ciel gris Y a-t-il des paysages qui supportent bien le gris ? En fait, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il fasse grand soleil, les couleurs sont différentes alors quand les trois phénomènes ont lieu la même journée, on est un peu chamboulés ! C’est donc pour toutes ces raisons que nous avons été conquis par La Côte de Granit Rose. C’est encore une belle portion de la Vélomaritime que nous avons découvert et que nous avons hâte de vous faire découvrir à notre tour. Découvrez nos séjours sur la Côte de Granit Rose et profitez de l’air marin de la Bretagne !
Médélys
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Côte de Granit rose à vélo : Bretagne vous revoilà !

« Degemer mat e Breizh » ou autrement dit « Bienvenue en Bretagne » ! Ou même, en y réfléchissant bien plutôt re-re-re-bienvenue ! La Bretagne, on la connaît déjà pas mal avec tous les séjours à vélo que nous proposons déjà : le long du canal de l’Ille et Rance, du côté de Rennes et autour de Saint-Malo, ou encore à Belle-Ile ou Quiberon. Pourtant, à l’image de notre belle France, la Bretagne regorge d’endroits fabuleux qu’une seule visite ne permettrait logiquement pas de tout découvrir. Qu’à cela ne tienne ! Au Vélo Voyageur, on aime bien retourner sur le terrain, cap cette fois-ci sur la côte de Granit rose ! Médélys et Dimitri, votre équipe de choc, pour vous servir ! La côte de Granit Rose, kesako ? En Bretagne, on a une passion : se feindre de petits noms pour désigner les côtes : « comment ça, tu ne connais pas la côte d’Émeraude ? », « jamais rien vu de plus beau que la Ceinture dorée ! » ou bien encore « pour les vacances moi c’est la Côte d’Amour, sinon rien ». La côte de Granit rose n’échappe pas à cette logique, mais alors pourquoi cette paraphrase pour la désigner ? N’allez pas chercher très loin : la pierre est majoritairement composée de granit et sa couleur tire vers le rose. Et voilà pour les explications, terminé, bonsoir ! En réalité pour être plus précis, la côte de Granit rose s’étend sur une dizaine de kilomètres – de Trébeurden à l’Ouest jusqu’à Perros-Guirec à l’Est – dans le département des Côtes d’Armor. Ami géologue, le granit est composé de mica, de feldspath et de quartz. C’est ce savant mélange qui donne à la pierre une palette de couleurs aux tons rosés. Pourtant, plus que la couleur encore, Médélys mon binôme d’aventure ainsi que moi-même (Dimitri) avons été encore plus impressionnés par la forme particulière des roches sculptées par la mer et les vents : jusqu’où ira votre imagination ? On se sent petits devant de tels paysages, non ? Les préparatifs avant le départ pour Morlaix Pour élaborer un chouette circuit à vélo, l’accessibilité est un critère primordial. Au Vélo Voyageur, on trouve essentiel de permettre aux intéressés de rejoindre le départ de l’itinéraire en train. L’idéal est même que nos voyageurs puissent embarquer à bord avec leurs propres vélos s’ils le souhaitent. Alors, on cherche la meilleure solution, et parfois, elle apparaît très vite comme ce fut le cas pour Morlaix, qui accumule les bons points. A peine débarqués du train, Médélys et moi-même sommes fascinés par l’énorme viaduc. Un petit port, des ruelles avec des bâtiments à l’architecture vernaculaire et évidemment les premières crêperies, bienvenue au paradis ! Après une copieuse galette et une nuit dans un charmant hôtel familial, nous prenons la route avec un vélo musculaire et un vélo à assistance électrique. Et oui, il est important de connaître la difficulté de l’itinéraire et de faire chauffer nos gambettes ! Cap vers les premiers paysages maritimes des Côtes d’Armor Nous commençons le parcours confiants, une place importante étant octroyée au vélo. La signalétique Vélomaritime est très présente, ce qui nous permet de pédaler légers. Médélys me fait aussi profiter de ses premiers « hits musicaux », on ne va pas s’ennuyer ! Nous arrivons au barrage du Dourduff sous une sublime lumière qui rend le paysage grandiose. Et première ânerie pour l’équipe de choc ! La marée étant basse lors de notre passage, nous n’avons rien trouvé de mieux à nous exclamer que « la sécheresse ça se voit même en Bretagne » en prenant l’exemple des bateaux amarrés dans le sable, au lieu de l’eau. Nous n’avons compris notre bêtise que plus tard, lorsque la marée était haute et que les bateaux étaient effectivement bien dans l’eau cette fois-ci. Cette anecdote me permet néanmoins d’insister sur un aspect indissociable des côtes bretonnes : marée haute, marée basse, les paysages sont totalement différents. Chaque photographie physique et sensorielle est donc totalement unique ! Alors à votre avis, marée haute ou basse ? Tout schuss vers Lannion, porte d’entrée de la Côte de Granit Rose Les points d’intérêts ne manquent pas lors de cette première journée à vélo. Nous enchaînons ainsi les activités comme la visite du Cairn de Barnenèz, plus grand mausolée mégalithique d’Europe, avec des pauses photos sur des plages aux couleurs émeraude. Nous arrivons dans la baie de Locquirec et gagnons notre hébergement avec chambre vue mer, l’évasion continue ! Coucher de soleil sur la baie de Locquirec Après un copieux petit-déjeuner, nous reprenons la route direction Lannion! Toujours aidés du formidable balisage de la Vélomaritime, nous empruntons l’ancienne ligne de chemin de fer qui surplombe toute la grève de Saint-Michel pour arriver au Grand Rocher, d’où le paysage invite une fois encore à l’émerveillement. Il est temps de quitter pour un temps la Manche et de s’engager dans la vallée du Kerdu. Nous suivons paisiblement la rivière jusqu’à Ploumilliau et ressentons peu à peu l’agitation citadine : nous voilà à Lannion, en plein jour de marché. Des odeurs, en veux-tu, en voilà ! Nous n’avons que l’embarras du choix pour notre pause casse-croûte avant de rejoindre nos conviviaux hôtes pour deux nuits. Deux jours, deux nuits et tout autant d’aventures que vous pourrez découvrir lors de notre prochain article. Restez connectés ! Arrivée à Lannion à l’heure du déjeuner, elle est pas belle la vie ?
Médélys
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La Vélo Francette : retour d’expérience (Partie 2)

Bienvenue en Pays de Gâtine ! Nous vous avions laissé aux portes de la ville médiévale de Parthenay dans l’article précédent, notre aventure sur l’itinéraire de la Vélo Francette continue… Quatrième journée, pluie et temps maussade sont au rendez-vous mais cela n’entame en rien notre motivation à découvrir la cité médiévale de Parthenay. Entre petites ruelles pavées et maisons à colombages, nous ressentons une ambiance unique et authentique. L’immersion est totale dans cette ville de caractère qui devient notamment capitale des jeux en été. En effet, durant 2 semaines au mois de juillet, la cité accueille le festival international des jeux, le FLIP. Nos pérégrinations nous mènent en haut d’une belle ruelle pavée où nous découvrons une charmante auberge / antiquaire. Plus loin nous faisons étape dans un café-épicerie La Gargante et partageons un chocolat chaud dans un décor chaleureux ! Aux portes du Marais poitevin Le lendemain, cap vers le Marais poitevin avec une première étape à Niort, ville située à l’entrée du parc régional. La ville se révèle être une belle surprise (ne vexons pas les Niortais mais la ville est surtout connue pour être la capitale des assurances). Nous retenons sa cathédrale et son clocher qui surplombe la ville, Niort regorge également d’espaces verts et de restaurants charmants. Ensuite, nous débutons notre découverte du Marais poitevin. Nous avions hâte avec Chloé de découvrir cet écrin de nature que Bérangère et Eugénie nous ont tant vanté et qui maintenant nous tend les bras. Un beau ciel bleu et un grand soleil nous accompagnent pour cette nouvelle journée, des conditions idéales pour découvrir la beauté des paysages du Marais poitevin. Le long du Marais poitevin Une parenthèse hors du temps Riche de plus de 90 000 hectares de canaux et berges, ce parc régional lové entre terre et mer offre aux passionnés de nature, tranquillité et une multitude de paysages. Nous longeons d’abord sur quelques kilomètres la Sèvre niortaise depuis Niort. Puis, nous pénétrons peu à peu les paysages naturels et verdoyants du marais. Petit chemins et peupliers nous ouvrent le passage. Pédaler à travers ce magnifique écrin de nature devient synonyme d’une parenthèse hors du temps. L’après-midi s’articule entre les canaux, les petits ponts en bois et les berges ensoleillées jusqu’au Mazeau, petit bourg au milieu des marais. Nous profitons d’un charmant espace ombragé pour une pause déjeuner en toute quiétude, quelques barques sont mêmes disponibles pour visiter le marais. Nous manquons de temps, dommage ! Enfin, nous découvrons les petits villages d’Arçais et du Vanneau-Irleau, puis profitons d’une belle soirée à Coulon, charmante étape sur le canal. Ces quelques jours furent une belle immersion dans le marais, une petite bulle de nature préservée aux paysages bucoliques. Le coup de cœur fut immédiat pour nous ! Cap vers l’océan ! En quittant le Marais poitevin, nous faisons halte à l’abbaye de Maillezais, édifice somptueux de style gothique datant du XIème siècle. L’endroit est parfait pour profiter d’une pause ensoleillée et apprécier ce majestueux héritage architectural et culturel. Puis, nous sortons un peu de l’itinéraire classique de la Vélo Francette. L’idée est de proposer une variante pour rejoindre Fontenay-le-Comte, ville d’art et de lettres. Nous prenons le temps de visiter la ville qui est traversée par la rivière Vendée. Nous apprécions ses maisons à arcades et ses hôtels particuliers datant de la Renaissance. Pour notre dernière journée à vélo le paysage change petit à petit. Nous empruntons la route du canal de Marans et donc une partie de la Vélodyssée. Peu à peu l’air iodé et les embruns se font plus présents, l’appel du large de plus en plus grand! Nous arrivons à La Rochelle en fin de journée sous un ciel bleu avec de nombreux souvenirs en tête! Nous aurions bien continué notre voyage le long de la côte atlantique mais toutes belles choses ont une fin! Port de La Rochelle La Rochelle, ville reine des vélos Il n’est plus nécessaire de vanter les beautés de la ville de la Rochelle : son port fortifié, ses tours, ses petites ruelles charmantes et surtout son amour du vélo! Rappelons-le, ce fut la première ville à mettre à disposition des vélos en libre-service en 1974. Nous passons notre dernière soirée sur la terrasse d’un des restaurants du port. Comme une petite récompense, huitres et saveurs de la mer nous font honneur. Rien de tel que de commencer par les châteaux pour finir attablées comme des reines en bord de mer ! Comme espéré l’itinéraire de la Vélo Francette nous offre un beau mélange de paysages, d’histoire et d’architecture. Nous avons été conquises par cet itinéraire hors des sentiers battus et encore préservé, trait d’union entre les château de la Loire et la Vélodyssée. Découvrez nos séjours sur la Vélo Francette et profitez d’un voyage à vélo dans une région authentique !
L'équipe du Vélo voyageur
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La Vélo Francette : retour d’expérience (Partie 1)

Des châteaux de la Loire à Parthenay Imaginez-vous partir à vélo des châteaux de la Loire et sillonner les routes jusqu’à la côte Atlantique. Traverser des régions riches d’un patrimoine culturel et embellies par une nature généreuse, l’odeur de l’iode plein les narines… Une belle envie qui est devenue réalité grâce à la création en 2013 de l’itinéraire La Vélo Francette, élu meilleur itinéraire vélo en 2018. Après la Champagne et la Passa païs, on vous emmène découvrir la Vélo Francette! Préparation au départ La Vélo Francette offre la possibilité de parcourir de nombreuses régions aux paysages différents, de Ouistreham à La Rochelle. Cette route de près de 600 km dévoile des étapes authentiques entre campagne bucolique et héritage architectural diversifié. Voilà bien des arguments qui ont de quoi nous plaire au Vélo Voyageur. Nous avons décidé avec toute l’équipe de se concentrer sur la partie sud de l’itinéraire, de Saumur à La Rochelle. Quelle belle idée de se dire que l’on peut relier les châteaux de la Loire à la côte Atlantique ! C’est tout naturellement que le duo de choc des « testeuses » se forme :  Chloé en charge notamment de la Vélodyssée, et Yanna (moi-même) en charge de la Vallée de la Loire. L’attrait de pouvoir relier nos deux régions avec lesquelles nous travaillons toute l’année nous a motivé d’autant plus ! Il était important pour nous de partir organisées, nous avons donc préparé méticuleusement nos sacs. La météo à cette époque peut prévoir de bonnes surprises ou d’autres plus glissantes ! Hébergements réservés et itinéraire en vue, l’aventure peut enfin commencer. Premières impressions au départ des Pays de la Loire Nous nous rendons à Saumur en train depuis Montpellier en fin de journée. À peine le pied posé à terre que nous sommes déjà émerveillées par l’architecture des ponts et le château éclairé au loin. Une première impression plutôt très agréable et comme on dit les premières impressions sont toujours les bonnes. Après une nuit bien reposante et une petite mention très favorable pour le petit déjeuner, nous voilà prêtes ! Nous prenons possession de nos compagnons de route à deux roues, bien confortables et avec assistance électrique, pour les 8 prochains jours. Premiers coups de pédale L’itinéraire commence en suivant la Loire sur quelques mètres, puis petit à petit nous nous orientons vers le sud. La campagne généreuse s’offre à nous et la rivière du Thouet serpente à nos côtés. Première pause incontournable : le village de Montreuil Bellay et son château, vaste édifice surplombant la rivière Thouet, construit vers 1025. Le château se dénote par sa vaste citadelle mêlant architecture médiévale et Renaissance. Nous profitons de ce décor sublime pour notre pause déjeuner sous un ciel bleu éclatant. Pause déjeuner devant le château de Montreuil-Bellay L’après-midi se déroule en toute quiétude sur de petites routes de campagne. Nous passons vers un plan d’eau, le Lac de la Ballastière, entouré par des feuilles aux couleurs automnales. Je m’arrête un moment pour admirer cet endroit qui se prête totalement à une pause détente. Chloé me dit que c’est agréable après une saison intense de pouvoir se retrouver et prendre l’air de la nature, sortir de son quotidien, du bureau… Cela fait écho en moi et surtout je souhaite à travers cet itinéraire partager le même ressenti avec nos Vélos Voyageurs. Une belle côte finale nous propulse jusqu’au centre-ville de Thouars, petite ville d’art et d’histoire. La ville est connue pour son fameux château des ducs de La Tremoille qui surplombe depuis son rocher la rivière. Château des ducs de La Tremoille De Thouars à Airvault, une ode à la nature et à la culture le long du Thouet Deuxième levé de soleil et notre voyage continue sur un itinéraire très bien balisé. Difficile de manquer les nombreux panneaux « Vélo Francette » qui jalonnent notre chemin. Nous suivons tout au long de la journée le Thouet et les petits villages de charme s’enchaînent comme Saint-Généroux et son pont roman. Saint-Généroux Notre arrivée à Airvault dans l’après-midi nous permet de prendre le temps de nous promener dans le centre médiéval. Nous nous imprégnons de l’ambiance authentique de cette petite cité de caractère construite autour de l’abbaye des Augustins, une des plus importantes du Poitou. Cette visite est aussi marquée par la rencontre avec Xavier, propriétaire de l’ancien château en cours de restauration et également chambres d’hôtes. Nous avons eu le droit à une visite privée des lieux pour notre plus grand plaisir. Une belle immersion dans l’histoire grâce à la passion de Xavier que nous remercions généreusement pour son temps et son accueil chaleureux. En selle jusqu’à Parthenay, une mosaïque de paysages Notre chemin nous fait traverser des villages et cités plus authentiques les uns que les autres, comme Saint-Loup-sur-Thouet, petite ville de caractère construite le long du Thouet. Son château et ses jardins à la française subliment notre petite halte du jour. Après une trentaine de kilomètres à vélo, ne le cachons pas sous une pluie battante, nous voici aux portes de la ville de Parthenay. L’itinéraire de la Vélo Francette nous invite à apprécier la ville vue du bas, en passant par l’ancienne porte et les fortifications. Se mêlent ensuite ruelles pavées et maisons à colombages. Nous profitons d’un repas taillé sur mesure avant de nous imprégner totalement de l’atmosphère médiévale de la capitale des jeux. Parthenay L’aventure continue dans un prochain article! Nous avons hâte de vous faire découvrir la suite de notre épopée avec Chloé et surtout notre coup de cœur pour le marais poitevin.
Joseph
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Nouvelle destination 2023: 5 raisons de découvrir la Passa Païs à vélo

En octobre dernier nous sommes partis en répèrage pour découvrir une très belle voie verte, la Passa Païs. A prononcer Passopais, qui veut dire Passe Pays en occitant. En effet elle traverse le col de la Fenille, qui est le point de partage des eaux entre océan atlantique et mer méditerranée). Cela faisait quelques années qu’ on cherchait un moment pour aller tester l’itinéraire cyclable. En effet plusieurs sources nous avait parlé de la destination avec de petites étoiles dans les yeux. Le résultat était plus qu’à la hauteur ! (Pour revivre notre coup de coeur: Retour d´ experience de Francois sur la Passa Païs.) Voici en résumé 5 bonnes raisons d’aller découvrir cette belle destination cyclable: La Passa Païs: une destination idéale pour les familles La Passa Pais est une voie verte de 80km, à ne pas confondre avec les véloroutes. En effet sur la voie verte est entièrement réservée aux mobilités douces. Sur tout le long de la Passa Pais, vous retrouvez donc une infrastructure sécurisée. En effet l’itinéraire cyclable a été aménagé sur une ancienne voie ferrée, qui reliait Mazamet à Bédarieux. Vous empruntez donc une succession de ponts et de tunnels. Ces ouvrages d’art font la joie des petits (et des grands), comme le pont Eiffel juste avant d’entrer dans Olargues ou le tunnel de Fenille. C’est un tunnel de près de 800m avec un système d’éclairage automatique. Tunnel de Fenille Par ailleurs l’itinéraire Passa Païs est en grande partie ombragée. Ce qui n’est pas négligeable une grande partie de l’année dans cette partie de la France. Passa Païs en famille Une région avec un fort héritage culturel Entre le Tarn et l’Hérault, la Passa Pais permet aussi de découvrir une région avec une forte identité culturelle. Vous traversez de nombreux villages, comme Olargues, classé plus beaux villages de France avec ses petites ruelles escarpées et son “castrum” (clocher fortifié avec un toit en pierre) ou Saint-Pons-de-Thomières, surnommée la cité de marbre. Olargues Le musée du Textile à Labastide-Rouairoux , le château Soult-Berg ou encore le musée de la Préhistoire à Saint-Pons sont autant d’arrêts incontournables. Après l’effort, le réconfort: les spécialités culinaires La gastronomie est une affaire sérieuse par ici et chaque secteur à sa propre spécialité. Et quoi de mieux après une bonne matinée de vélo de flâner sur le marché du village et de composer son pique-nique avec des produits frais et locaux. En plus de la grande diversité en fruits et légumes, ne manquez pas de goûter à: la bougnette : C’est une boulette faite d´ un mélange de pain, d’oeufs et de hachis de poitrine de porc entourée de crépine et cuite au four. lepumpet : un gâteau au citron à base de pâte feuilletée le frésinat : Ragoût à base de morceau de porc qui n’étaient pas utilisé en charcuterie (cou, travers, rate) et de pommes de terre le melsat : Boudin à base de pain et de bas morceaux de porcs (à l’origine à base de rate et de foie de porc). Il se mange soit froid, soit poêlé accompagnée de légumes locaux. la nougatine castraise: Sucrerie à base d’amandes, enrobée de « glace royale ». C’est-à-dire un mélange spécial de sucre et de blancs d’œuf. La Passa Païs: une destination au cœur de la nature La Passa Païs traverse le parc naturel du Haut-Languedoc et la destination regorge d’activité nature. Vous pouvez donc vous arrêter faire une petite pause paddle ou canoë sur l’Orb ou encore vous baigner à la source du Fréjo. Une rivière souterraine surgit de la roche et tombe dans une piscine naturelle verte translucide. C’est un arrêt parfait pour un petit pique-nique sur la plage juste avant Olargues. Au niveau de Corniou (un peu après Labastide-Rouairoux) vous découvrez la Grotte de la Fileuse de Verre avec son paysage féerique de stalactites et stalagmites. Grotte de la fileuse de verre La destination offre de très belle randonnée. Vous délaissez ainsi juste après Mons vos vélos pour remonter les gorges d’Héric jusqu’au hameau d’Héric (5 km aller). Tout au long de la randonnée des piscines naturelles invitent à la baignade. Gorges d’Héric Depuis Mazamet vous pouvez également monter jusqu’à la passerelle suspendue à 70 mètres au-dessus des gorges de l’Arnette. Longue de 140 mètres la passerelle offre un panorama exceptionnel. Vous y accédez soit par les jardins de Cormouls-Houlès (30 min à pied), soit par le chemin de Jamarié (15 min). Une grande diversité de climat La Passa Païs traverse le parc naturel régional du Haut-Languedoc où passe la ligne de partage des eaux. Cette ligne est au niveau du col de la Fénille. A l’ouest les eaux partent se jeter dans l’océan atlantique et à l’est, dans la mer Méditerranée. La région bénéficie donc d’une triple influence climatique: atlantique, montagnarde et méditerranéenne. C’est ainsi que vous retrouvez une exceptionnelle diversité de la faune et de la flore ainsi que des paysages très différents.
François
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Notre Top 5 des villes françaises les plus “vélo-friendly”

Conscientes de la place grandissante que prend le vélo dans le quotidien des Français, les grandes villes françaises développent de plus en plus d’aménagements cyclables afin d’assurer la sécurité des cyclistes et de leur permettre de pédaler en toute sérénité. 1. Strasbourg – Capitale de l’Europe Strasbourg et son agglomération comptent à ce jour plus de 600km de pistes cyclables, faisant de la ville la première ville cyclable de France et la quatrième mondiale. L’abandon de la voiture est même encouragé dans le centre-ville et une grande partie du centre-ville est interdit aux voitures. Afin de développer son réseau cyclable, la ville s’inspire de Copenhague, capitale mondiale du “vélo-friendly”. L’Eurométropole de Strasbourg a donc mis en place en 2010 Vél’hop, un service de location de vélos en libre service. Aujourd’hui la ville dispose de près de 6000 vélos en libre-service 24h/24 pour ses habitants et visiteurs. 19 000 places de stationnement vélo sont également réparties dans Strasbourg et son agglomération. Une Maison du Vélo est implantée à Strasbourg où des services d’informations et de réparations sont disponibles. L’Eurométropole organise également chaque année le challenge « Au Boulot à Vélo ». Ce dernier a pour but d’encourager les salariés strasbourgeois à se déplacer à vélo pendant une semaine. Notre voyage coup de cœur au départ de cette ville. Strasbourg 2. Tours – Porte d’Entrée de la route des Châteaux Grande Capitale du Val de Loire, Tours est classée parmi les villes françaises les plus vélo-friendly. En effet, la ville est munie de 338km de pistes cyclables et l’utilisation du vélo se répand de plus en plus. Emmanuel Denis, élu maire écologiste en 2020, a eu un effet accélérateur pour le développement des pistes cyclables. En été 2020 plusieurs mesures ont été prises par les élus dont la fermeture du pont Wilson à la circulation automobile et la nouvelle subvention de l’achat de vélo pour les tourangeaux à hauteur de 50% du montant. Alors que seulement 7% de la population tourangelle utilisait le vélo pour ses déplacements quotidiens, ces nouvelles mesures ont permis d’augmenter ce chiffre de 10%. La ville possède également une Maison du Vélo pour réparer son vélo, prendre une douche ou bien se restaurer. Cette dernière a été une des premières à avoir été créé en France. La ville a donc tout mis en œuvre pour permettre à ses cyclistes et voyageurs de flâner dans la vieille ville. Notre voyage coup de cœur au départ de cette ville. Tours 3. Toulouse – La Ville Rose En plus d’être une ville verte européenne, Toulouse est également une ville française vélo-friendly et possède 338 km de pistes cyclables. Avec un budget annuel de 6 millions d’euros pour améliorer la vie des cyclistes, la ville rose s’attache à entretenir et créer chaque année 15 à 20 km de pistes cyclables en déployant par exemple des double-sens cyclistes dans les rues à sens unique. Toulouse compte aussi sur les différentes entreprises de location de vélos pour prétendre au top 5 des villes les plus vélo-friendly de France. En effet la ville dénombre plus 5400 vélos en libre-service à des prix très accessibles (25€ par an). Il existe même un libre-service avec des vélos géolocalisés afin de connaître leurs positions et vous aider à trouver celui qui est le plus proche de vous. La Maison du Vélo, également implantée à Toulouse depuis 10 ans, offre des services de réparations, des cours de vélo, des locations de vélos, ainsi que de la sensibilisation à la pratique du vélo dans les entreprises. Notre voyage coup de cœur au départ de cette ville. Toulouse 4. Rennes – La Ville Rouge ,Rennes est en développement pour améliorer ses services cyclables. En effet, la ville est à l’écoute de ses cyclistes et améliore ses infrastructures afin sécuriser et fluidifier leur circulation. La location de vélos à assistance électrique longue durée à Rennes est en pleine expansion et connait un franc succès. La ville a également créé 16km de voies cyclables sur les quais de la Prévalaye et sur le Boulevard de Chézy à l’ancien emplacement de voies automobiles. Enfin, afin d’éviter les vols, Rennes a installé 950 places de parking vélo sécurisées. Notre voyage coup de cœur au départ de cette ville. Rennes Orléans – La cité johannique La métropole orléanaise possède 493km de pistes cyclables. Orléans Métropole continue à travailler à l’élaboration de nouveaux itinéraires urbains et à l’installation de parkings sécurisés. Avec l’aménagement des quais de la Loire, Orléans s’est modernisée en rendant agréable les balades au bord du fleuve royal. Afin de satisfaire les orléanais et les touristes, des systèmes de locations de vélos ont été mis en place. Nous pouvons citer Vélo’tao qui offre de vélos électriques pour de longues durées ou bien encore Vélo+. La ville s’est également munie de stations de gonflage pour faciliter la vie des cyclistes. Afin d’effectuer un trajet à vélo dans Orléans, vous pouvez utiliser l’application GéoVélo. Elle permet de calculer l’itinéraire et vous guider à travers la ville en choisissant les pistes et bandes cyclables ainsi que les rues peu passantes. Notre voyage coup de cœur au départ de cette ville. Orléans Et pour vous, quelle est la ville la plus vélo-friendly de France ?
Bérangère
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Fontainebleau à vélo: Evasion vélo post-confinement

par Eugénie Triebel Quelques jours après la fin du premier confinement, je profite des beaux jours de mai pour fuir homme et enfants et regagner un peu de solitude en sillonant la forêt de Fontainebleau à vélo. Ainsi je traverse à vélo de bon matin un Paris désert, qui voit déjà poindre ses premières pistes créées pour le déconfinement. Et j’embarque à Gare du Lyon pour 30 minutes de trajet jusqu’à Bois-le-Roi. Boucle des 3 châteaux: Blandy, Vaux-le-Vicomte et Fontainebleau à vélo A peine débarqué du train, je pars à l’assaut du Val d’Ancoeur, qui s’étend au nord de la forêt de Fontainebleau. Sur de petites routes de campagne et chemins j’atteinds rapidement le charmant village de Blandy-les-Tours. J’admire son château fort, rare vestige de l’architecture militaire médiévale. Château de Blandy-les-Tours Changement de décor plus tard avec la découverte du magnifique château de Vaux-le-Vicomte du XVIIe et de ses jardins à la française. Malheureusement le château n’est pas encore ouvert à la visite. Je coupe donc à travers bois pour rejoindre Melun et les bords de Seine. Le long de la Seine sur la voie de halage j’admire en passant les “Affolantes”. Ces maisons de villégiature des années 1900 rivalisent de hardiesse architecturale. Je passe le charmant village de Samois-sur-Seine. Plus loin, je bifurque vers l’intérieur des terres pour retrouver Fontainebleau à vélo. Je traverse le parc du château en longeant le grand canal pour atteindre le centre-ville animée. Plus tard, après une bonne bière en terrasse, je repars à vélo à travers la forêt de Fontainebleau pour retrouver Bois-sur-Roi. Les Affollantes du bords de Seine Traversée de la forêt de Fontainebleau à vélo De Bois-le-Roi je pars directement à travers la forêt en direction de Barbizon. La forêt est magnifique en ce printemps et je me sens revivre après des semaines de confinement. L’itinéraire n’est pas aisée, car premièrement les allées forestières sont très sablonneuses. Deuxièmement la forêt réserve quelques bonnes montées surprises. Là-dessus je finis par rejoindre le joli village de Barbizon, connu sous le nom de village des peintres. L’aventure m’a ouvert l’appétit. Je m’attable en terrasse devant une magnifique tête de veau. Le Gâtinais à vélo Barbizon est situé à la lisière de la forêt. Ainsi, je continue l’après-midi sur de petites routes de campagne, qui traversent les charmants petits villages du Gâtinais. Gros coup de cœur notamment pour la petite route qui longe la pittoresque rivière Ecole. Je passe devant le moulin de Dannemois, dernier lieu de résidence de Claude François. Je longe une ferme cressonnière, produit emblématique de la région. Plus tard, je m’arrête devant le château de Courances. Une dernière petite passerelle cyclable me fait arriver au cœur du village de Moigny-sur-École, où je compte passer la nuit. Le lendemain, une piste à travers la forêt me mène jusqu’au Cyclop de Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle. C’est une sculpture immense en béton et métal, recouverte en partie de miroirs, se dressant en plein milieu de la forêt. J’entre ensuite dans le joli bourg de Milly-la-Forêt. Et je passe devant la halle en bois du XVe siècle et la chapelle Saint Blaise. Cette ancienne léproserie date du XIIe siècle et fut décorée par Jean Cocteau en 1959. De là je m’enfonce dans la très belle forêt des Trois Pignons. Arrivée sur les bords du Loing Après un bref passage sur le plateau à Achères-la-Forêt, je poursuis dans la forêt où je découvre au détour d’une allée des formations rocheuses nommées l’Éléphant. Plus tard, j’entre dans le village de Larchant. Le temps s’est couvert. Le ciel est assez noir. Au détour d’une ruelle, je me sens catapultée dans un épisode de “Game of Thrones”. Tels des doigts crochus tendus vers le ciel menaçant, les ruines d’une cathédrale monumentale se dressent devant moi. Les murs noirs et le lierre s’accrochent aux ogives et aux pourtours de fenêtres. Après une petite méditation sur la fin du monde, je ne suis pas restée à attendre que le ciel me tombe sur la tête et en quelques coups de pédales, j’étais à Grez-sur-Loing. Ce petit village de caractère au bord du Loing inspira de nombreux peintres français et étrangers de la fin du XIXe. Le long du canal du Loing Escapade familiale sur les bords du Loing et de la Seine Plus tard je retrouve ma famille à la gare de Bourron-Marotte. Nous enjambons le Loing par le vieux pont de Grez-sur-Loing qui fut si souvent immortalisé par les peintres. Nous retrouvons ainsi la voie du halage aménagée le long du canal qui longe le Loing. Ma fille de 4 ans est fière d’être du voyage sur son propre vélo cette fois. (voici quelques conseils pour des vacances à vélo en famille) A la confluence du Loing et de la Seine La piste cyclable est un vrai bonheur et nous fait rapidement arriver à Moret-sur-Loing. Cette ville de caractère a su conserver son charme, capté par le peintre Sisley. On s’offre une bonne pause pour flâner dans cette très belle cité d’art et d’histoire avant de continuer toujours sur la voie de halage jusqu’à la confluence avec la Seine. Nous nous y arrêtons dans une chambre d’hôte pour la nuit. Le lendemain nous continuons sur les bords de Seine. Plus tard nous passons par le charmant village de caractère Samois-sur-Seine, connu pour être la dernière résidence du musicien Django Rheinhardt. Enfin nous longeons les fameuses villas “Affolantes” du XIXe siècle avant d’atteindre Bois-le-Roi où nous embarquons de nouveau pour Paris. Sur les bords de Seine Vous laisserez-vous tenter par l’aventure ? Découvrez nos séjours autour de Fontainbleau à vélo
Bérangère
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La Bretagne Nord à vélo : ce paradis entre terre et mer (épisode 2/2)

Par Dimitri Après vous avoir fait découvert le canal d’Ille et Rance et laissé bouche bée devant les nuances singulières de la côte d’Émeraude, nous étions restés aux portes de Saint-Malo. Si vous souhaitez retrouver mon premier récit de voyage entre Rennes et Dinard, un circuit idéal pour une première expérience à vélo ou en famille, c’est par ici. Pour les autres, on continue notre exploration de la Bretagne Nord à vélo, de Saint-Malo à Vitré. Du patrimoine breton en veux-tu, en voilà ! Et peut-être même que la Normandie aussi est à l’honneur ???? Saint-Malo, la cité corsaire propice à l’évasion Dans le premier épisode de mon repérage, je vous avais invité à choisir une porte d’entrée en Bretagne Nord : Rennes ou Saint-Malo. Peu importe votre préférence, il n’empêche que Saint-Malo est un passage incontournable et qu’il est impossible de se déroger au charme de la ville portuaire. La tour Solidor à Saint-Malo sur la plage Saint-Père Se lancer dans la découverte d’un circuit à vélo en solo est une expérience formidable. Je ne saurai que conseiller aux personnes hésitant encore de s’engager, de faire le grand saut. Enfourcher son vélo en solitaire c’est lâcher prise et en apprendre davantage sur soi, profiter des plaisirs du voyage d’une autre manière. Être rejoint au milieu de son périple est cependant tout aussi excitant. Ainsi, trois compagnons de voyage normands se sont ralliés à moi pour le week-end, autour de Saint-Malo. Normands et bretons se font la guéguerre mais au fond ils s’aiment bien et veulent apprendre l’un de l’autre ! De Cancale à la pointe du Grouin Après un classique mais non moins goûtu « moules-frites » la veille, nous voilà donc embarqués ce matin pour Cancale, la perle de la côte d’Émeraude. Nous nous éloignons progressivement des paysages urbains de Saint-Malo et Paramé pour rejoindre le manoir de Limoëlou. Il constitue l’unique héritage de Jacques Cartier, explorateur du Canada en 1534 ! Nous roulons à présent sur de petites routes bucoliques et la faim commence à se sentir chez les amis normands. Encore quelques kilomètres avant Cancale, allez ! Quelques coups de pédale plus tard chaperonnés par le tintamarre de nos ventres qui gargouillent, nous arrivons sur la côte. Des bancs et une table de pique-nique au loin, elle est LÀ la pause déjeuner. Mais pas le temps de sortir nos salades des sacoches que la vue nous appelle ! Vous le croyez ça ? La Manche, le port de Cancale et le Mont-Saint-Michel dans le même panorama ? Tout bonnement incroyable ! Le voyage à vélo permet réellement de découvrir des endroits sans pareils ! La fine équipe devant le ciel menaçant de Cancale Nous reprenons notre chemin vers le port de Cancale avec son fameux marché aux huîtres. Mais pas tout seuls ! La pluie a décidé de rafraîchir nos ardeurs. Enfin, pas tant que ça ! Elle nous a juste encouragé un peu plus à faire halte à la boulangerie en quête d’une douceur sucrée. Il est là le voyage, pas seulement à se cantonner à ce qu’il était prévu de faire mais aussi improviser et s’adapter, prendre son temps, se créer des souvenirs. Après cet encas, cap vers la pointe du Grouin, un autre « bout du monde », cher au Vélo Voyageur. Falaises, vent dans les cheveux et mer à perte de vue : la liberté ! Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls cyclistes et rencontrons un couple avec leurs enfants -grand sourire- en remorque. De Saint-Malo à l’intérieur des terres Il est temps d’amorcer le retour à Saint-Malo. Cette fois-ci, nous pédalons le long de la route côtière. Bien évidemment impossible de ne pas s’arrêter et de lambiner sur les nombreuses plages du chemin, directement accessibles à vélo : plage du Gueslin, plage du Val ou plage du Sillon, le plus dur est de choisir ! Nous posons pied à terre dans la cité Corsaire et il est temps de dresser un bilan de la journée. Le constant est sans appel pour tous : cette boucle depuis Saint-Malo est une vraie bulle d’oxygène ! Je ne saurais que la conseiller aux amoureux des grands espaces.A Il est temps que mes compatriotes reprennent la route de Caen, me laissant vaguer à la suite de mon repérage en terre bretonne. Enfin plus tant bretonne que ça car déjà le Mont-Saint-Michel est en ligne de mire. Je m’élance de Saint-Malo, passe d’abord devant le grand aquarium qui attire ma curiosité (un sous-marin pour descendre dans les profondeurs et découvrir la vie maritime ? le rêve !) et arrive rapidement à Saint-Suliac, qui mérite son titre de « plus beau village de France ». Le parcours se poursuit dans la charmante campagne jusqu’à rejoindre la côte à Hirel, où des chars à voile s’agitent. Ahhh, rouler paisiblement sur la piste cyclable avec les embruns marins, on n’est pas bien là ? Avant même de se lasser du bord de mer, le tracé regagne les terres. Se dresse alors Mont-Dol, un rocher granitique haut de 65 mètres, qui offre une vue dégagée sur toute la baie. On en prend plein les mirettes une dernière fois avant de remonter sur le vélo et de rejoindre Dol-de-Bretagne, l’ancienne cité épiscopale où un repos bien mérité vous attend. Vue sur le rocher granitique de Mont-Dol Le joyau normand aka le Mont-Saint-Michel Une bonne nuit de sommeil et me revoilà sur la route, frais comme un gardon. Je longe un petit cours d’eau paisible, puis la Manche avant de rejoindre le Couesnon. Le quoi ? Le Couesnon, ce petit fleuve côtier, source de tant de divergences entre bretons et normands car comme le proverbe dit « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie ». Trêve de guéguerre, il y a une pépite à visiter ! Je laisse mon vélo au parking situé à 3 kms du majestueux ilot rocheux et emprunte la navette gratuite qui me dépose au pied du Mont. Que dire à part que l’on se sent tout petit face à une pareille merveille ? J’arrive dans l’artère principale du village et y découvre de nombreuses boutiques et enseignes médiévales qui invitent à la détente. Mais le temps m’est compté et je ne veux pas manquer la visite de l’abbaye. Je musarde sur les remparts et découvre les sept tours qui ont donné au Mont sa réputation de forteresse imprenable. La vue est splendide ! Encore un petit effort et quelques escaliers à gravir et me voilà à l’abbaye. C’est un vrai chef d’œuvre d’architecture et une visite fort intéressante qui vous y attend. Et pas besoin d’être un passionné d’histoire pour se mettre à rêver de la vie des moines et de s’extasier devant la magnifique baie, théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale. Arrivée au Mont-Saint-Michel Vue depuis les remparts Bazouges, Fougères et Vitré, des cités de caractère Toutes ces émotions ça creuse ! Il est temps de quitter le Mont et de longer le Couesnon en sens inverse, direction Pontorson, un village qui a su garder son âme d’antan. Une galette traditionnelle, des fruits de mer ou un repas gastronomique, vous n’aurez que l’embarras du choix pour cette escale gourmande ! Au Vélo Voyageur, nous nous efforçons de penser à tout le monde. Ainsi, depuis Pontorson plusieurs options s’offrent à vous pour la suite de votre voyage. D’abord, pour ceux qui ont choisi de commencer leur épopée à Rennes, il est possible de finir ici. A moins que vous n’ayez opté pour un départ depuis Saint-Malo ? Dans ce cas, nous avons créé de nouveaux séjours en boucle qui vous font découvrir tous les essentiels de la Bretagne et qui se poursuivent dans la magnifique cité de Bazouges. Enfin, pour celles et ceux qui en veulent encore, le parcours continue jusqu’à Vitré, en empruntant la nouvelle piste cyclable qui fait étape à Fougères. Kesako ? Fougères, une cité médiévale au charme d’antan Fougères et Vitré sont deux coups de cœur de mon repérage en Bretagne Nord. Après avoir découvert le volet « maritime », je ne m’attendais pas à être tant charmé par le versant « terre ». Pourtant, dès votre arrivée à Fougères, le ton est donné. Les maisons à colombage, les ruelles pavées et le château médiéval confèrent à la ville une authenticité et une douceur de vivre certaines. Ne manquez pas non plus le rendez-vous aux jardins du Val Nançon pour profiter d’une vue splendide ! Vous reprenez ensuite la route pour Vitré, quasiment intégralement sur piste cyclable. Et pas n’importe quelle piste cyclable ! Le parcours serpente entre les étangs de Châtillon et de la Cantache et s’aventure dans la forêt, un vrai bol d’air frais ! Sans compter que l’immersion médiévale se poursuit à Vitré où il est impossible de passer à côté de l’imposant château-fort. Baissez le pont-levis ! Bilan de l’aventure de la Bretagne Nord à vélo En un mot « variété » ou plutôt « liesseurted » comme diraient nos amis bretons. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux. S’il vous fallait une preuve qu’il ne faut pas voyager loin pour être dépaysé, la Bretagne en serait un parfait exemple ! Et même si vous ne pourrez certainement pas échapper à quelques notes de Tri Yann ou de Nolwenn Leroy lors de votre périple, les clichés sont parfois réconfortants. On est quand même bien autour d’une galette-saucisse et d’une bolée de cidre !
L'équipe du Vélo voyageur
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La Bretagne Nord à vélo : ce paradis entre terre et mer (épisode 1/2)

Par Dimitri Ahhhhh la Bretagne ! Tout le monde a un avis bien tranché sur cette région et ses habitants : « le breton est chauvin », « il y pleut toujours », ou encore l’image taquine de « Loïk, sa marinière et son beurre salé ». Les clichés ont la vie dure et ils occultent une réalité bien plus réjouissante. En Bretagne, vous trouverez en effet des paysages magnifiques, entre bourgs animés et eaux cristallines, des locaux aux petits soins pour prodiguer leurs meilleurs conseils et une gastronomie, qui ne se cantonne pas aux crêpes et chouchen, et qui fera saliver petits et grands.  Ajouter à ça un territoire résolument orienté vélo et le tour est joué ! Après les aventures de Mathilde et Chloé en Bretagne Sud, il est temps de (re)découvrir la Bretagne Nord à vélo. Rennes ou Saint-Malo : choisissez votre porte d’entrée en Bretagne Nord Deux villes et deux ambiances totalement différentes. D’abord Rennes, la frétillante capitale bretonne, accessible en moins d’1h30 de train depuis Paris ou Nantes. Et puis Saint-Malo, la ville portuaire qui allie patrimoine historique et embruns marins. Toutes deux ont leurs atouts et méritent qu’on y pose ses bagages. Qu’à cela ne tienne, en cette fin de mois d’août 2020, j’ai le choix du roi et je visiterai les deux au guidon de mon fidèle destrier. Rennes, la Rock’n roll city Saint-Malo, la cité corsaire Donemat en Breizh Mon repérage à vélo commence à Rennes, d’où je débarque avec mon train directement de Lille. Pas de doute, je suis bien arrivé en terre bretonne et j’esquisse un petit sourire à la vue du panneau de gare « Roazhon », un terme que l’on retrouve aussi dans l’appellation du stade de foot de la ville de Rennes. Chargé comme un baudet (car été ou non, je me préparais à pédaler sous la bruine), je m’empresse de rejoindre notre hôtel partenaire depuis plusieurs années. Nous échangeons longuement sur les habitudes de nos voyageurs, la saison passée et à venir et inéluctablement la conversation revient autour de notre cher COVID, qui vient bousculer toutes les certitudes et projets à venir. Il n’empêche que personne n’est résigné, la devise est de s’adapter et de garder son optimisme ! Arrivé en début d’après-midi, il me tient à cœur de visiter le riche patrimoine de Rennes et cela commence dès la sortie de mon hôtel, situé à deux pas de la place Saint Anne et de ses artères commerçantes animées. Pas besoin de voyager loin pour être dépaysé ! Il me suffit de lever les yeux sur les façades des maisons colorées à colombage, ça tranche pas mal avec les briques rouges du Nord ! Si vous avez du temps à Rennes, je ne saurai que vous conseiller aussi un détour par le parc du Thabor et ses 10 hectares de nature aux airs de Central Park. Aménagé par les frères Bühler en 1868, le parc dispose d’une roseraie, d’un jardin botanique en spirale mais aussi, plus étonnant, de cascades ! Des cascades en plein cœur de Rennes ? Rendez-vous au parc Thabor De Rennes à Saint-Malo : un itinéraire vélo accessible à tous en Bretagne Nord S’il fallait établir un classement des critères les plus recherchés pour le choix d’un circuit vélo, il reviendrait inévitablement que l’itinéraire doit être sécurisé, diversifié et bien aménagé. Ajouter à cela la découverte de bourgades animées avec de nombreux points d’intérêts. Vous me voyez venir ? Et bien oui, entre Rennes et Saint-Malo, tous les ingrédients sont réunis ! C’est le paradis pour une première expérience à vélo ou pour un voyage en famille ! Avant de quitter Rennes, je rencontre notre loueur de vélo partenaire. Avec ses conseils avisés, je ficelle tout mon barda sur mon robuste vélo de location. En route sur la nouvelle piste cyclable qui traverse la ville. L’entrée et la sortie de grandes villes n’est normalement pas chose aisée à vélo, entre le trafic automobile, les flux de piétons et autres joyeusetés. Pourtant, tout s’est passé « comme une lettre à la poste » (enfin quand leurs services fonctionnent bien). Et mieux encore : plus qu’un itinéraire pour sortir rapidement de la ville, le tracé nous fait rouler le long de la Vilaine et découvrir une autre facette de Rennes avant de rejoindre le canal d’Ille et Rance. Tout schuss le long du canal de l’Ille et Rance Que c’est agréable de rouler avec le vent dans les cheveux sans se préoccuper des autres véhicules ! Contrairement à d’autres canaux, où le tracé suit une ligne droite parfois monotone, le canal d’Ille et Rance serpente entre les différents hameaux. Place à la décontraction et au lâcher prise.  Hédé me tend alors les bras. Dernière surprise avant d’arriver au village médiéval : de nombreuses sculptures qui ornent les maisons éclusières. Sculpture de Mary Poppins, le long du canal de l’Ille et Rance Après Hédé, cap vers Dinan. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend pour cette étape. La maison du canal, le musée de l’outil et des métiers ainsi que l’abbaye Saint-Magloire de Léhon sont autant d’occasions d’en apprendre davantage sur l’histoire de la région avant de quitter le canal pour rejoindre Dinan, son port et ses terrasses animées. Une petite montée vous attend alors pour rejoindre votre hébergement (mais un peu d’effort avant le réconfort non ?). Vous serez ensuite accueillis chaleureusement par des professionnels fiers de leur région. À vélo le long d’une ancienne voie de chemin de fer jusqu’à la Manche Après une nuit bien reposante, je reprends la route pour rejoindre Saint-Malo. Commence alors un dernier tour de piste le long du canal jusqu’à la cale de Taden. Les rayons du soleil (et oui, toujours pas de pluie en terre bretonne, je vais presque commencer à être déçu) donnent à la Rance une couleur si particulière et mon regard se perd dans le ciel avec tous les nuages qui se déplacent à une vitesse extraordinaire. C’est qu’en lâchant prise on deviendrait presque poète ! Après le canal, je rejoins rapidement la piste cyclable qui commence à Saint-Samson. A présent, je pédale sur une ancienne voie de chemin de fer, superbement bien aménagée et ombragée. Les anciennes gares ferroviaires défilent et je ne vois pas le temps passer avant d’arriver à Dinard. Puis, soudain, une grande étendue bleue au loin. Le cri des mouettes se fait plus pressant et l’air se charge de douces effluves marines. Pas de doute possible, il s’agit bien de la Manche. Je ne sais pas pour vous, mais au Vélo Voyageur, on aime la mer et cette sensation très spéciale de se dire qu’on ne peut plus avancer plus loin, qu’on est « au bout » de la terre. Je décide de faire ma pause pique-nique sur la promenade du Clair de Lune. Un sandwich croustillant et une vue à couper le souffle, elle est pas belle la vie ? La Cale Corsaire à Dinard sur la promenade du Clair de Lune La côte Émeraude à vélo Revenir sur les parcours déjà repérés est une aubaine ! En plus de vous proposer dorénavant la destination Bretagne Nord sur notre application GPS, nous dénichons les opportunités pour créer de nouveaux itinéraires. Et justement, avant de prendre le bateau pour Saint-Malo, est-ce qu’on peut vraiment partir sans s’aventurer sur la côte Émeraude ? Amoureux des grands espaces, cette nouvelle boucle que nous avons concocté au départ de Dinard va vous plaire ! Je m’élance ainsi de la plage de l’Écluse où trône la statue d’Hitchcock, bâtie dans le cadre du festival britannique. Rapidement arrivé à la grande plage de Saint-Lunaire, je m’émerveille de la couleur de l’eau qui oscille en fonction des rayons du soleil. Saint-Briac est alors à quelques coups de pédale, mais quels coups de pédale ! Les paysages sont magnifiques et les vues spectaculaires. Je multiplie les arrêts et immortalise ces instants. D’un instant à l’autre, les photos ressortent différemment en fonction de la lumière, c’est assez déroutant ! Après Saint-Briac, ce sont de petites routes de campagne qui vous attendent et même quelques passages faciles à travers la forêt, un vrai dépaysement ! De retour à Dinard, il me faut maintenant rejoindre Saint-Malo. Et quoi de mieux qu’une traversée en bateau pour encore agrémenter le voyage ? Larguez les amarres moussaillon ! Vue imprenable sur la côte d’Émeraude, elle est pas belle la France ? C’est que ce récit de voyage commence à être bien dense. Je vous laisse reprendre votre souffle et on se retrouve dans le prochain épisode. Au programme : les joies de Saint-Malo avec (enfin !) la bruine bretonne, le Mont-Saint-Michel et les trésors patrimoniaux des cités de Bretagne.
L'équipe du Vélo voyageur
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Notre premier séjour en tricycle

Mireille et Jean-Louis ont une entreprise spécialisée dans la vente et la location de tricycles et autres cycles permettant l’autonomie de personnes à mobilité réduite située près de Montbéliard sur l’Eurovelo 6. Spécialisés dans la vente de tricycles individuels ou tandems, dont certains sont adaptés aux personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, ils disposent d’un petit parc de location sur la base de loisirs de la Savoureuse à Brognard. Nous étions notamment passé devant lors de notre repérage de la vallée du Doubs (La Vallée du Doubs à vélo entre Belfort et Besançon) Ils sont partis pour leur premier séjour à vélo l’été dernier et évidemment cela ne pouvait être qu’un séjour en tricycles avec eux. Ils nous racontent leurs premières vacances à vélo: Retour d’expérience de séjour en tricycle de Mireille et Jean-Louis Comme la plupart des Français, nous avons décidé de rester en France afin de découvrir des régions que nous ne connaissions pas encore et de nous accorder petite pause de 4 jours au mois d’août. Notre choix s’est porté sur la Champagne et plus particulièrement à la découverte du Lac du Der-Chantecocq et de Reims. Nous voulions aussi tester notre attelage de cyclotourisme équipé d’un tricycle Evasion et d’une charrette Thule et tester notre matériel sur plusieurs jours lors d’un séjour en tricycle. Tricycle Evasion et remorque Thule Nous avons réservé à Droyes une chambre à la Maison de Marie, maison d’hôtes de charme où nous avons été accueillis chaleureusement. La chambre était située dans charmante petite maison nommée « le four à pain » dans le jardin et Sylvie, notre hôtesse, nous a concocté des petits déjeuners « maison » gargantuesques ! Maison de Marie Séjour en tricycle autour du Lac de Der Le Lac du Der est surtout connu comme lieu d’étape dans la migration des grues cendrées. Tous les ans vers mi-octobre une fête leur ait consacrée pour admirer leur envol. Au-delà de la grue cendrée, symbole de la région le lac de Der accueille une grande variété d’espèces. Nous avons donc pris rendez-vous avec un ornithologue professionnel et avons passé la matinée à ses côtés pour découvrir la multitude d’oiseaux présents sur le site, profitant des zones de tranquillité qui leur sont dédiées sur le lac du Der. Les tricycles: un atout pour la visite ornithologique Nos tricycles se sont avérés précieux pendant cette promenade découverte. Nous pouvions nous arrêter à notre guise, tantôt sur la piste cyclable ou sur la digue, nul besoin de béquille, d’un arbre ou d’un mur pour poser notre tricycle. Très pratique, il permet de s’arrêter facilement et rapidement pour faire des photos d’oiseaux en mouvement sans se soucier d’avoir à le caler ou pour consulter sa carte afin de choisir son itinéraire. Un simple appui sur le frein de parking et nous voilà descendus de nos tricycles pour faire des photos d’un martin pêcheur en train d’essayer d’attraper son déjeuner ! Même si ce jour-là nous avons beaucoup souffert de la forte chaleur (35°), les 36 kilomètres de la piste cyclable contournant le lac du Der ont été parcourus facilement et sans gros efforts notamment grâce à l’assistance au pédalage et à l’aide au démarrage dont nos tricycles sont équipés. Nous avons fait quelques pauses pour nous restaurer, observer le paysage magnifique qui s’offrait à nous, les oiseaux, les ragondins, les grenouilles…. ou tout simplement faire une petite sieste à l’ombre d’un arbre pour trouver un peu de fraîcheur. Séjour en tricycle: catalyseur de rencontre A chaque arrêt nous avons échangé avec d’autres cyclistes, avec des piétons, intrigués, curieux par la découverte de notre attelage, fascinés par le look original et coloré de nos tricycles (un orange, un rouge, si nous voulions être discrets et nous confondre dans le paysage, c’était raté !)  Outre son côté pratique pour son utilisateur, le tricycle est également un bon « outil » d’échange et favorise le contact humain. Nos tricycles sont beaux, pratiques, ils ont été conçus pour tous y compris les gens qui n’ont jamais pratiqué le vélo. Ils ne sont pas typés « handicap » et c’est aussi la raison pour laquelle nous avons choisi de circuler à tricycle plutôt qu’à vélo. Le tricycle se pratique à tout âge, il n’est pas réservé à un certain public. Il est pratique et stable. Nous nous sommes sentis en sécurité pendant toutes nos promenades et nous avons pu emporter notre déjeuner, notre matériel photo sans avoir à porter des charges sur notre dos. Le tricycle est équipé d’un panier pouvant supporter un poids de 50 kg et notre charrette est biplace. Direction Reims Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner concocté par notre hôtesse, nous avons pris la route, à bord de notre fourgon, afin de nous rendre à Sillery au départ de la voie verte aménagée le long du canal de l’Aisne à la Marne qui nous a conduit à Reims. Cette promenade au fil de l’eau est très agréable, ombragée et on y fait d’étonnantes rencontres comme Nicolas et son « barcyclette ». A bord de son petit bateau amarré le long de la voie verte, Nicolas prépare le café ou le thé pour 1€, tranche une part de cake à 1,50 € et fait un brin de causette. L’on se pose, à l’ombre d’un parasol, sur une des nombreuses chaises disposées autour d’une table en fer forgé chinés, ça et là, dans les greniers des parents ou grands-parents. On se pose là et on papote. L’endroit est calme. Une banquette en fer forgé est posée dans l’herbe à côté d’une petite étagère sur laquelle on peut emprunter un bouquin et passer, si on le souhaite, sa journée là, à profiter du lieu ! Arrêt le long du canal Visite de Reims Arrivés à Reims, nous avons posé nos tricycles et nous avons visité sa belle cathédrale qui se dressait devant la terrasse du restaurant « Au bistrot » où nous avons déjeuné (eh oui, ils étaient encore ouverts à cette époque-là !). Avant de quitter Reims, nous avons acheté quelques spécialités locales dont une bouteille de champagne bien sûr, des terrines et des biscuits qui ont trouvé facilement place dans les paniers arrière de nos tricycles. Sur le chemin du retour, toujours sur la coulée verte, nous avons été surpris, nous entendions de la musique qui semblait s’échapper d’un parc en contre-bas. Notre curiosité nous a poussé à nous arrêter un instant pour découvrir ce lieu magique. De nombreux cyclistes s’étaient arrêtés et avaient garé leur vélo, triporteur, et autres devant l’entrée du parc. Lorsque nous avons franchi la porte nous nous sommes rendus compte que nous étions dans une guinguette un peu particulière, la Guinguette Rémoise Nous avons découvert ce lieu hyper sympathique où les gens de tous horizons, de tous âges, se rencontrent ou se retrouvent pour boire un verre (avec modération, bien sûr), papoter, jouer, déguster des spécialités locales et écouter de la musique. Nous nous sommes posés là un moment avant de repartir, avant la tombée de la nuit, jusqu’à notre fourgon pour retourner à la chambre d’hôtes. Retour d’expérience de notre séjour en tricycle Notre petit périple de 4 jours, même s’il a été court, a été intense, riche en émotions, belles rencontres, sportif aussi (certains muscles, non sollicités depuis un moment, se sont réveillés) grâce à nos tricycles. Cette première expérience de cyclotourisme pour un séjour en tricycle nous a donné l’envie, dès que cela sera possible, d’envisager des vacances cyclo-touristiques. C’est sûr, nous repartirons, à bord de nos tricycles parce que c’est plus confortable et plus pratique qu’un vélo, dès que nous en aurons l’occasion…. Mireille et Jean-Louis La location de tricycle, tandem et autres cycles spécialisés est possible sur-demande pour les séjours Vélo Voyageur notamment dans la vallée du Doubs. N’hésitez pas à nous contacter.
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Belle-Ile en Mer à vélo: à la découverte de la Bretagne Sud (partie 2/2)

Par Mathilde Vialla Dans l’article précédent, je vous racontais que la tempête Alex était sur le point de s’abattre sur le Morbihan… Vous avez manqué le début de notre aventure en Bretagne, retrouvez ici la première partie ! Nous nous réveillons donc le lendemain, prêtes à découvrir un paysage apocalyptique en ouvrant les volets. C’est alors que nous apercevons… du soleil ! Le répérage des routes de Belle-Ile en Mer à vélo sera donc possible ? Et oui, le soleil brille sur Quiberon ce matin-là ! Nous profitons de cette belle accalmie pour aller dans le centre-ville à pied. Nous nous rendons à l’embarcadère pour Belle-Ile: tous les bateaux ont été annulés pour les prochaines 48h ! Le prochain sera possiblement dimanche, mais rien n’est encore certain. Nous devons donc prendre une décision. Allons-nous prendre le risque d’attendre sans savoir s’il sera possible de prendre le bateau dimanche? Ou devons-nous nous résigner et arrêter là notre séjour ? Casino de Quiberon un lendemain de tempête Après quelques heures d’hésitation, nous décidons finalement de prendre notre mal en patience, de rester optimistes et d’attendre pour embarquer à bord du premier bateau pour Belle-Ile. Nous profitons des quelques rayons de soleil pour marcher dans la ville. De nombreux commerces sont fermés suite à la tempête. Mais nous n’observons pas de dégâts majeurs, seules quelques petites branches d’arbres et de nombreuses feuilles jonchent le sol. Cette tempête aura fait au moins quelques heureux: les surfeurs ! Ils sont nombreux aujourd’hui à braver les éléments dans le but d’attraper quelques vagues sur la grande plage de Quiberon. Pendant les deux jours qui suivent, nous occupons notre temps tant bien que mal, alternant entre balades dès qu’une accalmie se présente et dégustation de produits locaux! Embarquement pour Belle-Ile Après ces deux jours d’attente, nous sommes fin prêtes pour partir à la découverte de Belle-Ile en Mer à vélo. Pour ne pas perdre une minute, nous embarquons de bon matin à bord du premier bateau de la journée, à destination du Palais. Arrivée du premier bateau pour Belle-Ile 45 minutes de traversée plus tard, nous posons enfin le pied sur cette île dont nous avons tant rêvé. Nous sommes immédiatement fascinées par l’imposante Citadelle Vauban, qui surplombe le port. Par ailleurs dès la sortie du débarcadère nous ressentons l’ambiance chaleureuse de village qui y règne. Mais nous n’avons pas une minute à perdre ! Afin de rattraper notre retard dû à la tempête Alex, il nous faut effectuer les deux boucles de Belle-Ile en Mer à vélo une journée. Heureusement, nous avons troqué notre vélo de randonnée contre un vélo à assistance électrique pour plus d’efficacité. Entre vent de face et relief vallonné de l’île, nous n’aurions pas pu effectuer les 75km prévus pour la journée! Premiers coups de pédale, première côte ! Nous sommes bien heureuses d’être équipées d’un VAE, même si au final les autres côtes de la journée se trouveront être moins importantes. Nous sommes agréablement surprises de voir qu’aucune branche ou arbre ne nous barrent le chemin, tous ont été soigneusement découpés et dégagés de la route. Quelle réactivité ! Nous observons cependant beaucoup plus de dégâts qu’à Quiberon. Il faut dire que le record a été battu sur l’île: une rafale à 186 km/h a été enregistrée ! Découverte de la côte ouest de l’île Après un rapide coup d’œil au petit port du Palais, nous filons en direction de Sauzon, charmant petit port de pêche du nord de l’île où nous comptons déjeuner. Petit Port du Palais Ce n’était pas sans compter tous les arrêts que nous allons finalement effectuer tant nous serons envoutées par les paysages qu’offrent la côte ouest de l’île. Après avoir roulé quelques kilomètres à travers les petites routes de campagne de l’île, nous faisons un premier détour pour nous rendre aux Aiguilles de Port Coton, d’où le point de vue sur des formations rocheuses en forme d’aiguilles, frappées de plein fouet par les vagues, est impressionnant. Les Aiguilles de Port Coton Nous poursuivons notre périple à vélo vers le nord de l’île et effectuons un second détour pour ne pas manquer le fameux Fort de Sarah Bernhardt, ancien fort militaire réhabilité en résidence secondaire en 1894 par l’actrice ayant eu un véritable coup de cœur pour l’île. Fort Sarah Bernhardt et Pointe des Poulains Nous atteignons le joli petit port de Sauzon, surnommé “port fleuri”, en début d’après-midi. Nous prenons le temps de flâner le long du port entre les embarcations et les charmantes maisons colorées avant de regagner Le Palais. Découverte du joli port de Sauzon à vélo Côte est et pointe sud de l’île à vélo En milieu d’après-midi nous entamons la seconde partie de la journée: la côte est de Belle-Ile en Mer à vélo jusqu’à la pointe sud de l’île. Plus courte que la première, cette boucle nous fait emprunter des petites routes de campagnes d’où il est facile de rejoindre plusieurs plages de sable. Plus abritées que celles de la côte ouest elles sont idéales pour une pause baignade. Nous atteignons Locmaria, petite commune peu animée à cette période de l’année et faisons un crochet pour admirer la petite église de Notre-Dame-de-l’Assomption. En route vers Locmaria Nous rentrons au Palais par des chemins de campagne, des souvenirs plein la tête. Pour célébrer la fin de ce beau séjour à vélo, nous nous régalons d’une dernière galette accompagnée d’un verre de cidre ! Après l’effort, le réconfort: galette bretonne au fromage de chèvre et miel de Belle-Ile ! Malgré le passage de la tempête Alex, nous avons beaucoup apprécié notre périple à vélo en Bretagne et la diversité de paysages que nous avons pu observer. Cette destination permet d’allier les plaisirs et saura satisfaire petits et grands ! Vous laisserez-vous tenter par l’aventure ? Découvrez notre séjour de 8 jours à la découverte de la Baie de Quiberon et de Belle ile en Mer Ou bien encore notre séjour de 6 jours spécial famille: La Bretagne sud à vélo en famille
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La presqu’île de Quiberon à vélo: à la découverte de la Bretagne Sud (partie 1/2)

Par Mathilde Vialla Ah la Bretagne: l’air marin, l’odeur des crêpes, le cri des mouettes et le clapotis des vagues… J’en ai rêvé pendant de nombreuses années… Alors quelle meilleure option que d’en visiter une partie à vélo, à l’occasion de quelques jours de repérage pour Le Vélo Voyageur ? Après un séjour à vélo en Alsace une semaine auparavant, Chloé et moi bouclons de nouveau nos sacoches. Nous traversons la France, direction cette fois-ci, l’ouest du pays ! Arrivée à Quiberon Quelques heures après avoir quitté la capitale, nous posons enfin le pied sur le territoire breton et apercevons l’océan. Nous profitons de la fin d’après-midi pour découvrir la ville et aller à la rencontre de nos partenaires hôteliers. Le discours est le même pour tous, la saison a été bien difficile. Le premier confinement et la surmédiatisation du cluster de Quiberon en plein mois d’Août leur ont valu de nombreuses annulations. Ils gardent cependant espoir et attendent avec impatience le retour de jours meilleurs. Plage de Quiberon La Côte Sauvage et départ de Quiberon à vélo En cette première matinée en pays breton, nous récupérons nos vélos auprès de notre loueur partenaire. Ce dernier nous annonce avoir fait une très bonne saison contrairement aux hôteliers. Le vélo permet de se déplacer, et de se dépenser, tout en respectant la distanciation sociale recommandée. De quoi rencontrer un vif succès cette année! Une fois équipées, notre périple peut alors débuter ! Objectif: digitalisation et amélioration de nos circuits déjà existants. Ces derniers ont en effet été créés et testés il y a quatre ans par nos collègues Eugénie et Sarah. Dès les premiers kilomètres nous remarquons que les panneaux vélos sont majoritairement en mauvais état, le marquage ayant été effacé par l’air marin. Il était grand temps de revenir enregistrer les traces pour les proposer sur notre application GPS ! Nous longeons la côte ouest de la presqu’île, appelée également Côte Sauvage. Le ciel gris et brumeux mais la balade nous procure un sentiment euphorisant et vivifiant ! Les constructions y sont rares et nous empruntons des chemins non goudronnés ou des petites routes peu fréquentées. Nous avons la sensation de ne faire qu’un avec la nature. La déconnexion est totale, une quinzaine de minutes à peine après avoir quitté la ville. La Côte Sauvage de Quiberon à vélo Nous atteignons rapidement le pittoresque port de pêche de Portivy et rejoignons quelques kilomètres plus loin une piste cyclable récemment créée. Elle permet aux cyclistes de traverser l’isthme en toute sécurité. Le Fort de Penthièvre et les premiers menhirs Sur la route, nous faisons une halte au Fort de Penthièvre. Construit en 1747 il sert aujourd’hui de base d’entraînement militaire. Les corps de 59 résistants exécutés pendant la seconde guerre mondiale furent découverts dans sa crypte. Après une visite riche en émotion, nous déjeunons sur la plage en contrebas du fort. Des mouettes gourmandes nous tiennent compagnie dans l’espoir d’avoir un peu de nos rillettes de maquereaux achetées le matin même à la fameuse Conserverie La Belle-Iloise. Plage vue du Fort de Penthièvre, idéale pour une pause pique-nique Une dizaine de kilomètres plus tard, nous atteignons la forêt du Varquès. Nous y découvrons le dolmen du Mané Croc’h et la Chaise de César, un ensemble isolé de menhirs dont un très grand en forme de siège. Il règne en ce lieu une atmosphère difficilement descriptible, presque mystérieuse. Après quelques minutes passées à déambuler au milieu des menhirs, nous repartons de là remplies d’une sensation d’apaisement. La magie du lieu a opéré. Nous arrivons finalement à l’Hôtel La Voile Bleue à Erdeven en fin d’après-midi. Dans la continuité de nombreux échanges sympathiques par mail et téléphone, nous faisons enfin la connaissance en personne de Chantal, propriétaire de l’hôtel. Nous nous délectons d’une cuisine faite-maison et regagnons notre chambre pour une bonne nuit de sommeil. A la découverte de l’Île de Saint-Cado En ce début de journée, nous roulons sur des pistes désertes, à travers des paysages lunaires. Il y règne une ambiance de bout du monde. Nous longeons les dunes jusqu’à l’embouchure de la ria d’Etel, bras de mer qui s’étire sur plus de 22 km à l’intérieur des terres. A quelques mètres de nous se situe la barre d’Etel, que nous pouvons observer depuis la plage. Ce banc de sable mouvant sous-marin peut provoquer selon les conditions du jour d’impressionnants remous ! Nous arrivons au niveau de l’île de Saint-Cado à l’heure du déjeuner. Nous sommes immédiatement subjuguées par le petit îlot rocheux sur lequel trône une petite maison aux volets bleus. Ancienne demeure d’un gardien de parc à huîtres, elle est aujourd’hui inhabitée mais sert d’inspiration à de nombreux peintres et photographes. Maisonnette de pêcheur à Saint-Cado Après avoir fait le tour de la petite île de Saint-Cado à pied, nous nous installons sur une plage en contrebas de la Chapelle Saint-Cado-de-Belz datant du XIIème siècle, pour pique-niquer. Nous regagnons ensuite Erdeven par des petites routes peu fréquentées. Ile de Saint-Cado  La boucle est bouclée. De retour à Erdeven, nous récupérons nos sacoches pour poursuivre notre route vers Carnac. A 20 minutes de l’arrivée, la pluie commence doucement à tomber. Quelques minutes plus tard, des trombes d’eau s’abattent sur nous. Nous dépassons les impressionnants alignements du Menec et la Maison des Mégalithes mais ne nous arrêtons pas à cause de la pluie. La priorité étant d’arriver au plus vite, aucune éclaircie n’étant prévue avant le lendemain. Nous arrivons bien mouillées à l’hôtel et apprécions d’autant plus une douche bien chaude. Nous ressortons ensuite pour déguster un bon poisson frais dans un restaurant du quartier. Le calme avant la tempête Après une bonne nuit de sommeil, c’est sous un grand ciel bleu que nous reprenons nos montures pour rejoindre Quiberon à vélo. Nous profitons quelques instants du soleil depuis les bords de plage de Carnac. Difficile de croire qu’une tempête est prévue en fin de journée… Plage de Carnac sous le soleil Sur la route vers Quiberon à vélo, nous passons par Le Pô. Cet ancien petit port abrite depuis 1880 de nombreux chantiers ostréicoles. C’est l’endroit idéal où déguster des huîtres fraîchement ramassées. Après un bref passage par Plouharnel, nous poursuivons notre route. Nous empruntons le même itinéraire que l’avant-veille pour traverser l’isthme et rejoindre Quiberon à vélo. Nous longeons la côte est de la presqu’île et passons à proximité de la Pointe du Conguel. Une balade à pied aurait été la bienvenue, mais la pluie commence à tomber et le vent à souffler. Il est temps d’aller s’abriter ! Les prévisions météo ne sont vraiment pas bonnes pour la nuit à venir. La tempête Alex doit s’abattre sur le Morbihan dans les heures qui viennent. Le département est placé en vigilance rouge par Météo France. Une nuit agitée nous attend. Le vent souffle à travers les aérations de l’hôtel et les volets mal attachés claquent. L’antenne TV est visiblement touchée car nous ne captons plus aucun signal. Nous ne pouvons qu’imaginer l’état de l’océan… Nous nous endormons tant bien que mal, espérant que la tempête s’éloigne au plus vite. Qu’allons-nous découvrir au réveil ? La tempête aura-t-elle épargné la presqu’île de Quiberon ? Pourrons-nous poursuivre notre voyage à vélo et nous rendre à Belle-Ile? Retrouvez la suite de nos aventures la semaine prochaine! 😉
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