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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

La Provence à vélo – partie 2

Par Dimitri Didier Vous vous souvenez de notre premier article sur la douce Provence et ses secrets ? Une ambiance typique découverte lors de notre repérage cet automne (à retrouver ici). Laissez-nous vous présenter un autre aspect de cette magnifique région ! La frétillante Provence et ses sites incontournables En évoquant la Provence, plusieurs images viennent immédiatement en tête. Evidemment, le soleil et le chant des cigales sont de la partie, mais peut-être pensez-vous aussi au pont d’Avignon ou aux traditionnels marchés de l’Isle-sur-la-Sorgue ? A moins que certains personnages célèbres comme le marquis de Sade n’attirent davantage votre attention ? Les deux séjours que nous vous avons concoctés rassemblent tous ces ingrédients et vous permettent de découvrir à votre rythme et avec le temps dont vous disposez les trésors de la région, à vélo. Les trésors de Provence Nous voici partis d’Avignon avec Josselyne où nous admirons une dernière fois les remparts flanqués de 39 tours et longs de 4kms qui entourent la vieille ville. Nous sortons de la cité des Papes par une voie cyclable très bien aménagée qui nous conduit sur les rives du Rhône et surprise : une fête mettant à l’honneur la gastronomie française a lieu ! Ambiance champêtre, pique-niques et barbecues, ça sent bon les vacances ! Les 40 kilomètres séparant Avignon d’Orange passent à une vitesse phénoménale. Nous marquons une pause à Roquemaure, ici-même où les gaulois ont vaincu Hannibal. La ville regorge de vestiges du passé avec son château et ses deux tours, sa collégiale ou encore son église abritant les reliques de Saint Valentin, le patron des amoureux. Nous pédalons ensuite jusque Châteauneuf et ses vignobles à perte de vue, le dépaysement est total ! A partir de Pernes-les-Fontaines, une autre ambiance se fait ressentir : la thématique de l’eau est de plus en plus présente. Pernes-les-Fontaines avec ses 10 000 habitants à peine est une ville surprenante : on dénombre 22 sites inscrits ou classés Monuments Historiques, pas moins de 5 musées et surtout plus de 40 fontaines publiques disséminées dans toutes les ruelles ! Un arrêt indispensable à faire avant de rejoindre l’Isle-sur-la-Sorgue, la charmante « ville-île » posée au pied du plateau de Vaucluse et traversée par plusieurs canaux alimentés par la Sorgue. En revenant en Provence, nous avions aussi la ferme intention de vous dénicher une activité complémentaire au vélo. Et par un soleil radieux, qui n’a pas envie de tremper les pieds dans l’eau et de se laisser glisser le long de la rivière à bord d’un canoë ? Pour l’activité canoë, nous avons décidé de l’inclure dans la boucle à vélo depuis l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette boucle de 20 kilomètres permet de se rendre à Fontaine-de-Vaucluse, une vibrante cité tant appréciée pour ses maisons colorées et son moulin à eau, que pour sa source résurgente : la plus importante de France ! En longeant la rivière lors de cette journée, vous aurez certainement l’envie de piquer une tête dans la Sorgue et c’est désormais chose possible puisque vous pouvez décider de troquer votre vélo pour une descente en canoë de deux heures environ sur cette paisible rivière préservée, avant de reprendre votre courte étape à vélo. Attirés par les sites incontournables de la Provence et par la fraîcheur des villes eaux ? Rendez-vous ici pour une semaine de vacances à vélo à la découverte des joyaux de la région et cliquez ici pour une escapade au cœur de la Provence. Et avec tout ça, vous ne trouvez pas encore votre bonheur ? Visez encore plus au Sud et mettez le cap direction la Camargue : sa nature préservée, ses flamands roses, taureaux, et ses villes et villages aux couleurs tziganes. Pour consulter tous nos voyages à vélo en Provence et Camargue, une seule adresse que vous retrouverez ici. Nous sommes aussi évidemment disponibles pour échanger avec vous sur vos projets de voyage et vos envies : bonjour@levelovoyageur.com et 0033 1 80 91 98 18 ou 0032 2 588 76 91. #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
L'équipe du Vélo voyageur
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La Provence à vélo – partie 1

Par Dimitri Didier « En Provence, le soleil se lève deux fois : le matin et après la sieste », Yvan Audouard. Qu’à cela ne tienne, nous avions besoin de soleil avec Josselyne en cette fin de mois de septembre. Nous préparons nos bagages, direction la Drôme provençale et le Vaucluse ! Nous vous proposons 4 séjours dans cette magnifique partie de la France – la Drôme et le Vaucluse (à retrouver ici). Que vous soyez à la recherche d’un court ou d’un long séjour, d’un itinéraire en partance d’Avignon ou d’Orange ou d’un circuit en boucle, nous en avons pour toutes les envies. Retourner en Provence sur nos itinéraires déjà créés est très utile : les territoires sont dynamiques ; la voirie et les pistes cyclables évoluent, de nouvelles activités se créent et peuvent être intégrées à nos circuits (coucou le canoë sur la Sorgue) et nous sommes toujours ravis d’échanger avec nos partenaires locaux sur la saison passée et à venir. C’est parti ! Mon point de chute sera Orange tandis que Josselyne accostera à Montpellier et sera accueillie par notre partenaire vélo en Provence. A peine arrivés dans le Sud, on entend les oiseaux gazouiller, et il me tarde d’enfourcher mon vélo direction Suze-la-Rousse où nous nous retrouvons le soir avec Josselyne. Dès les premiers coups de pédales, le dépaysement est assuré : vignes et oliviers égayent les chemins et je prends un grand bain d’air frais sur les petites routes de campagne qui font traverser des hameaux typiques de la région. Sans vous faire un récit linéaire de notre périple, je pense qu’il est plus judicieux de remarquer qu’il y a deux ambiances provençales et que si vous hésitez encore sur le choix de votre itinéraire, vous n’avez qu’à suivre le guide. Nous vous dévoilons la première ambiance cette semaine ! La deuxième suivra dans les prochaines semaines… La douce Provence et ses secrets bien gardés Il est une Provence qui garde jalousement ses trésors et qui ne les partage qu’aux voyageurs désireux de mieux la connaître. Pendant les vacances scolaires, lorsque certaines villes et sites touristiques sont envahis d’une horde de touristes, d’autres coins savent garder leur atmosphère paisible, en restant animés par la vie quotidienne des autochtones. C’est le cas de Nyons, une petite ville de 7000 âmes, surnommée « le Petit Nice » en raison de son ensoleillement comparable à celui de Nice et de sa riviera. Et cela ne nous a pas échappé avec Josselyne : à peine descendu de notre biclou, nous nous retrouvons dans les hauteurs de la ville et du quartier des Forts pour observer les derniers rayons de soleil se poser sur la vallée de l’Eygues : un panorama à couper le souffle, jugez par vous-même ! La Vallée de l’Eygues, depuis Nyons A vélo, vous suivez de petites routes de campagne au charme bucolique, qui vous emmènent jusqu’aux centre des bourgs avec leurs marchés animés. Coup de cœur pour celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux avec ses tomates gorgées de soleil, ses olives vertes et noires transformées en tapenades et ses nombreux vins et spécialités régionales. Amateurs de pierres et de paysages exceptionnels, vous ne serez pas déçus ! Que ce soit à Grignan avec son château du XIIème siècle, au musée de la soie de Taulignan, au milieu des champs de lavande ou encore autour des dentelles de Montmirail, le spectacle vaut le coup ! Les petites côtes auxquelles vous avez affaire sont récompensées par des points de vue splendides… et comme tout ce qui monte redescend… à des descentes qui sentent bon la garrigue. N’oublions pas non plus les domaines viticoles de la région ; Gigondas ou Châteauneuf pour ne citer qu’eux, propices à une pause détente autour d’un bon verre de vin. Les dentelles de Montmirail Ce type d’ambiance vous plaît ? Alors rendez-vous ici pour une semaine à vélo autour d’Orange et du mont Ventoux et ici pour une escapade aux doux embruns de lavande, vignes et oliviers. Impatient(e)s de connaître la deuxième ambiance provençale ? Rendez-vous sur le blog dans quelques semaines ! Soyez attentifs … #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
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Carnet de repérage : La Vallée du Doubs à vélo entre Besançon et Dijon – partie 2

Si vous prenez la lecture de notre carnet de voyage en cours de route, nous nous étions quittés alors que notre équipe – composée d’Eugénie et Bérangère – arrivait à Besançon, la capitale du Doubs (pour relire la partie 1, c’est ici). Besançon offre au visiteur une multitude de choses à voir, dont vous trouverez un aperçu ci-dessous. Pour notre part, nous ne nous y sommes pas attardées, afin de poursuivre notre repérage de la Vallée du Doubs à vélo, et vous concocter des programmes de voyage aux petits oignons. Visite de Besançon, top 5 des activités qui nous ont été conseillées On oublierait presque de le mentionner tant la ville recèle d’activités et de musées. La première chose à faire est une balade à pied dans le centre-ville historique. Déambulez dans les rues piétonnes et levez la tête pour admirer la belle unité architecturale du centre-ville, dont la plupart des maisons et hôtels particuliers datent de la Renaissance et du début du 18ème siècle. Nous vous conseillons ensuite de prendre la hauteur en montant à la Citadelle Vauban, considérée comme l’une des plus belles de France. Ses fortifications s’étendent sur 12 hectares au sommet d’une colline et offrent des vues spectaculaires sur la ville historique. Citadelle de Besançon copyright Comité Régional du Tourisme en Franche-Comté La Citadelle de Besançon au-delà de son intérêt pour l’architecture défensive, abrite plusieurs musées et espaces culturels. Les familles et amateurs de nature se délecteront de la visite du Museum, qui présente des collections uniques en France d’insectes, de poissons, d’oiseaux et de mammifères au sein de 4 secteurs, un Insectarium, un Aquarium, un Noctarium et un Jardin zoologique. Une journée de visite ne vous suffira pas pour tout voir ! Enfin Besançon fut également l’un des berceaux de l’horlogerie. Ne manquez pas d’aller observer la fabuleuse horloge astronomique construite par Auguste-Lucien Vérité au 19ème siècle, à l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean-de-Besançon. Celle-ci comporte 57 cadrans et peut donner jusqu’à 122 indications, comme l’horaire des marées au Mont-Saint-Michel, au Havre et même à Cayenne. Vous pourrez complétez votre découverte du monde de l’horlogerie au Musée du Temps, qui expose le fameux pendule de Foucault parmi une impressionnante collection d’instruments et raconte l’histoire horlogère de la ville. Le musée est installé dans un prestigieux palais Renaissance, le Palais Gravelle, ce qui ajoute au charme de la visite. Notre liste de recommandations n’est pas exhaustive mais vous donne un aperçu des choses à faire à Besançon. N’hésitez pas à y faire une pause de 2 jours au cours d’une randonnée à vélo sur l’Eurovelo 6. Poursuite de la Vallée du Doubs à vélo, de Besançon à Dole Après toutes les recommandations de visite que nous avons reçues, vous comprendrez aisément qu’en quittant Besançon dès le lendemain matin, nous nous sommes fait la promesse d’y revenir plus longtemps. Nous voulons poursuivre notre repérage dans la Vallée du Doubs sans traîner car avons l’impression que la fin de l’itinéraire va nécessiter plus de recherches ce qui a été confirmé par la suite. Pour la petite anecdote, le départ de Besançon fut plus long qu’escompté car Eugénie rencontre un problème mécanique sur son vélo, peu banal : sa tige de selle s’est enfoncée ! Impossible de la remonter et tous les réparateurs de vélo du coin sont fermés jusqu’à mardi matin. Tant pis, elle continue la selle au minimum, assise sur son vélo, rien n’arrête une Vélo Voyageuse en repérage. La sortie de Besançon par l’itinéraire de l’Eurovelo 6 est tout aussi agréable que l’arrivée. On emprunte une piste cyclable sous un tunnel fluvial, formant un raccourci sur une boucle du Doubs. En trois coups de pédales, nous quittons la ville et retrouvons les berges bucoliques de la rivière, parcourue par de petites péniches et toujours encadrée de collines verdoyantes. Après avoir passé quelques villages, nous arrivons à la percée de Thoraise, un autre tunnel fluvial coupant un méandre de la rivière. L’entrée du tunnel a été agrémentée d’une jolie cascade. Pas de passage pour les vélos cette fois-ci, nous devons passer au-dessus en suivant les indications vélo. De l’autre côté, dans la descente, le panorama sur la rivière est superbe. Nous restons enchantées par le parcours et les paysages, même si on remarque bien que la vallée s’ouvre petit à petit. Peu après, à l’entrée du département du Jura, nous marquons l’arrêt car plusieurs s’options s’offrent à nous : continuer sur l’itinéraire officiel, ou faire un détour par les grottes d’Osselle, ou encore suivre une boucle locale pour se rendre directement à Arc-et-Senans. Un cycliste en lycra rencontré sur la route nous déconseille vivement l’itinéraire proposé jusqu’à Arc-et-Senans car il emprunte des routes assez fréquentées par les locaux. Nous décidons donc de nous séparer pour tester les 2 autres parcours, l’officiel et le détour par la grotte d’Osselle. C’est l’une des grottes les plus remarquables au monde par la variété de ses cristallisations et de ses colorations et la plus vaste nécropole européenne d’ours des cavernes, dont certains squelettes sont exposés au British Museum. L’itinéraire passant par Osselle ondule sur les collines avant de rattraper le parcours du Doubs à vélo à Salins. Pour les familles, nous conseillons l’aller-retour jusqu’aux grottes plutôt que le détour complet. Nous faisons une pause à l’écluse de Salins, où nous apprécions les tables de pique-nique sous les arbres et le spectacle de l’écluse en fonctionnement. C’est sympa mais bruyant ! Nous planifions de suivre l’Eurovelo 6 jusqu’à Ranchot, et à partir de là, de faire le détour pour nous rentre à Arc-et-Senans qu’on ne veut surtout pas rater. Arc-et-Senans est un haut-lieu du patrimoine industriel français. On y trouve les Salines Royales construites par l’architecte utopiste Claude Nicolas Ledoux dont les bâtiments classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco ont été remarquablement mis en valeur. Le lieu invite au savoir et à l’imagination. On y trouve une exposition consacrée à l’histoire des salines, un festival des jardins, des expositions temporaires et un parcours racontant l’utopie à l’origine du projet de Ledoux. On s’y rend en empruntant une piste cyclable longeant la D31 à travers la forêt de Chaux. Ce ne sont pas les 10km les plus intéressants mais ô combien récompensés par la visite ensuite. Nous dormons une nuit à Arc-et-Senans pour refaire les 10km en sens inverse le lendemain. On a bien cherché, mais pas trouvé de meilleure alternative. A Ranchot, nous visitons le seul hôtel restaurant du coin, Le Galoubin, qui propose un accueil familial et une cuisine locale et généreuse. Nous roulons le long du canal du Rhône au Rhin jusqu’à Dole. A Rochefort-sur-Nenon, nous grimpons en haut des falaises, pour admirer la vue depuis le « Rocher de la Pucelle ». La légende raconte qu’une bergère en aurait sauté pour échapper à des soldats, et en aurait miraculeusement réchappée en tombant dans la rivière. La vue sur la vallée et les montagnes du Jura est très dégagée. A Dole, nous ne trouvons pas immédiatement l’aménagement prévu pour les vélos empruntant une passerelle en bas de la vieille ville. L’arrivée est pourtant majestueuse avec une vue sur la collégiale Notre-Dame surplombant les maisons médiévales. Le centre-ville est encore une fois piéton : décidément la mobilité douce a pris de l’avance dans ces contrées de France. Dole nous renvoie une image contrastée. D’un côté, l’impression d’une ville où il fait bon vivre. De l’autre, une hôtellerie vieillissante ou peu orientée vers la clientèle touristique de loisirs, et notamment les familles. Tout le monde ne semble pas encore avoir pris conscience de la riche du patrimoine de la ville et de la nécessité de le promouvoir. La Saône et la route des vins jusqu’à Dijon Nous quittons Dole de bon matin avec l’idée de trouver un mécanicien futé qui pourrait remonter la selle d’Eugénie. Nous avons repéré le magasin Avenue Cycles situé dans la zone industrielle de Foucherans, proche de l’itinéraire à vélo peu après Dole. Sébastien nous accueille avec un grand sourire, un bon café chaud et sort de sa caisse à outil l’instrument qu’il faut pour récupérer la pièce manquante au fond la tige de selle. Ouf, Eugénie va pouvoir à nouveau pédaler jambes tendues. Adresse 200% recommandée à tous les jurassiens et voyageurs à vélo sur l’Eurovelo 6 qui auraient besoin de dépannage ! Dole marque la fin de la Vallée du Doubs au sens géographique. L’itinéraire de l’Eurovelo 6 bifurque en direction de la Vallée de la Saône en longeant d’abord le Canal du Rhône au Rhin. Après la beauté des boucles du Doubs, cette partie semble plus monotone quoique tout aussi bien aménagée. Ce sont des paysages de plaine agricole. Nous atteignons rapidement Saint-Jean-de-Losnes, qui fut autrefois la capitale de la batellerie fluviale. La commune accueille aujourd’hui la Gare d’Eau, le 1er port fluvial en eau douce de France. La ville a un charme suranné. Quelques agréables terrasses donnent sur le fleuve, et invitent à la pause déjeuner. Nous venons de pique-niquer, donc continuons notre route à vélo. Sans vous donner tous les détails de nos pérégrinations, nous finissons par emprunter une route en dehors de la piste officielle pour passer l’Ancienne Ecluse et son pittoresque village de péniches puis sur de petites routes de campagnes passant devant les fermes d’Esbarres et d’arriver à Charrey-sur-Saône. Nous voulons passer par l’Abbaye de Cîteaux puis rejoindre le secteur de Nuits-Saint-Gerges pour finir notre périple sur la voie des vignobles de Bourgogne. Il n’y a qu’une vingtaine de kilomètres pour relier la Côte de Nuits depuis Charrey-sur-Saône. Après une semaine de grand confort sur des pistes cyclables 100% aménagées, on retrouve sans grande joie la circulation automobile. Le circuit emprunte des routes secondaires plutôt calmes pourtant, mais on en a croisé tellement peu qu’on s’est déshabituées en quelque sorte. L’exception est la portion de D996 qu’il faut obligatoirement emprunter avant l’Abbaye de Cîteaux où c’est franchement désagréable et contre-indiqué pour tous ceux qui n’ont pas l’habitude de rouler sur route. A partir de Nuits-Saint-Georges, nous pédalons sur des itinéraires bien connus puisque nous proposons déjà la route des vins de Bourgogne à vélo et y faisons étape. Nous passons rendre visite aux hôteliers avec lesquels nous travaillons avant de clôturer le repérage à Djion. Vous l’aurez compris, nous rentrons au bureau des étoiles pleins les yeux après ces 10 jours de voyage à vélo dans la Vallée du Doubs. Nous sommes convaincues que ce parcours va donner matière à des randonnées à vélo exceptionnelles. Nous avons toutefois une légère appréhension à propos de la logistique. Même si nous avons frappés à toutes les portes – loueurs de vélo, hôteliers accueillants une clientèle cyclotouriste, campings – nous n’avons pas trouvé de service logistique au service du tourisme à vélo itinérant sur l’Eurovelo 6 sur le territoire de Belfort, dans le Doubs et le Jura. En dehors de la Grande Traversée du Jura, rares sont les professionnels actifs sur l’itinéraire malgré sa beauté, ses infrastructures irréprochables et son riche patrimoine culturel. A bon entendeur ! 🙂 #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
Bérangère
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Top 5 des plus belles villes de France

A vélo ou non, la France regorge de villes plus belles les unes que les autres! On a décidé de faire notre top 5. Mais tout ceci est évidemment très relatif ! Mais de quoi vous donner en tout cas de l’inspiration pour vos prochains voyages ! 1. Paris, la romantique Considérée comme l’une des plus belles villes du monde, elle ne pouvait pas ne pas se trouver ici. C’est LA ville dont on ne se lasse ni de son architecture, sa culture et ni du charme qui se dégage de chacun des quartiers, ses monuments et ambiance. Copyright Pixabay 2. Lyon, la gastronome A Lyon, c’est à la fois un régal pour les papilles mais aussi pour les yeux ! Une balade dans le Vieux Lyon et la vue sur la Basilique Notre-Dame depuis la Place Bellecour vous offrent un spectacle imprenable. On y va donc autant pour découvrir l’histoire de la ville que pour goûter à ses spécialités culinaires. Copyright Pixabay 3. Bordeaux, la vigneronne Bordeaux , c’est la ville pour suivre un cours d’oenologie ou y déguster un bon verre de vin sur les bords de la Garonne. Son centre se visite facilement et à chaque coin de rue, vous trouverez une brasserie où déguster du bon vin. Que demander de plus ? Copyright Pixabay 4. Annecy, la naturelle On ne peut pas ne pas mentionner ici une ville des Alpes. Et Annecy doit forcément être citée. Cette ville avec un lac entouré de montagnes vous plaira à coup sûr aussi bien l’été que durant la saison des sports d’hiver. Parfait pour déconnecter et passer son temps entre randonnées, détentes et plats copieux de la montagne. Copyright Pixabay 5. Biarritz, le paradis des surfeurs A Biarritz, il y a tout : l’océan, la plage, le port, les pêcheurs, les petites rues. Cette ville du Sud-Ouest aux 6 plages et le temple de la planche. Amateurs parmi vous ? Les vagues n’attendent que vous ! Copyright Pixabay Quelles sont vos villes favorites ? Dites-nous tout ! Sources : https://www.leglobetrotteur.fr/ / #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!
Eugénie
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Excursion sur l’île de Ré à vélo

Par Bérangère J’avais promis de vous raconter la suite de mes explorations du mois d’août. Après avoir sillonné les pistes cyclables d’Oléron, me voici sur le bateau qui assure la liaison entre Oléron et La Rochelle. Il est possible d’embarquer avec son vélo depuis Saint-Denis (en été seulement) ou Boyardville. Pensez à vérifier le calendrier cependant, les rotations n’ont pas lieu tous les jours. La traversée est très agréable et permet d’admirer de près Fort Boyard et les tours d’enceinte du Vieux Port de La Rochelle. Je débarque en fin d’après-midi, direction l’île de Ré ! De La Rochelle à l’île de Ré à vélo Je ne pars pas complètement à l’aventure car j’ai déjà fait cet itinéraire 2 fois. Nous avons choisi de suivre le parcours vélo « par la plage de Chef de Baie » pour guider nos voyageurs jusqu’à l’île de Ré. Ce n’est pas l’option la plus courte mais c’est sans conteste la plus jolie. On bénéficie de belles vues sur la côte avant un  passage obligé dans la zone industrielle de La Pallice. Chemin littoral à la sortie de La Rochelle Malgré mon expérience, je fais de nombreux détours, induite en erreur par les panneaux manquants ou trompeurs. Ce n’est que sur le parking de la plage de Chef de Baie que j’arrive à retrouver les indications « île de Ré à vélo ». On longe les silos et usines avant d’entrer dans le centre-ville de La Pallice aux airs de village méridional. On arrive ensuite dans les lotissements où il manque littéralement 2 panneaux vélo pour que l’itinéraire soit facile à trouver. Après être passé au-dessus de la voie rapide, je rattrape sous un orage grondant la piste cyclable qui mène directement au pont. Vue sur le pont de l’île de Ré Le passage du pont de l’île de Ré à vélo est sécurisé, la piste cyclable étant séparée des voitures par un parapet. La difficulté vient plutôt de la montée et du vent marin mais on croise de nombreux cyclistes de tous les âges ce qui donne du courage ! Je savoure la vue sur la jolie plage de Rivedoux dans la descente. Inutile de vous dire que début août, nous sommes nombreux sur les pistes cyclables de l’île de Ré. Malgré ce que j’ai pu entendre, je trouve que chacun fait preuve de courtoisie. J’atteins le pittoresque port de La Flotte, pile à l’heure de l’apéritif et observe avec envie les terrasses animées. Il me reste encore quelques kilomètres pour rejoindre mon étape du soir, le Blois plage, où nos voyageurs font étape pour profiter des plages océaniques toutes proches. Boucles vélo sur l’île de Ré vers Saint-Martin-en-Ré et Loix Après une nuit récupératrice, j’enfourche mon vélo pour refaire nos excursions à la découverte de l’île de Ré. Le temps m’est compté car je dois reprendre le bateau en fin d’après-midi. Je choisis de faire l’excursion la plus évidente depuis Le Blois plage : la boucle vers Saint-Martin et la presqu’île de Loix. Dans Saint-Martin, plutôt que de longer les remparts, je m’enfonce dans le centre du village et passe devant l’église et l’hôtel de ville. L’atmosphère est complètement autre que sur le port, on y savoure le calme à l’écart de la foule des touristes. Je ressors par la porte des Campani et continue sur la piste cyclable le long du front de mer vers Loix. L’approche de Loix est toujours aussi belle : la piste cyclable emprunte un chemin blanc à travers les marais ponctué de pontons en bois et débouche sur le petit port de Loix. La nature de la presqu’île est préservée et le village sous des abords assez timides accueille le visiteur avec l’authenticité d’une île sur l’île. La piste cyclable entre Saint-Martin-de-Ré et Loix Sur le parcours pour sortir de la presqu’île, je passe devant l’Ecomusée de Loix, qui mérite amplement une pause. Ce musée retrace l’histoire des marais salants, explique le travail des sauniers et met en lumière les autres richesses moins connues du marais. La fin de la boucle traverse le centre de l’île avant de rejoindre le village du Bois plage. J’ai le loisir d’admirer le charmant centre-village puis de traverser le marché à l’heure de pointe. Retour du Bois plage vers La Rochelle Les choses seraient simples si nous avions choisi de prendre le même itinéraire qu’à l’aller pour retourner à La Rochelle. Mais l’île de Ré a tellement à offrir que nous avons bien évidemment opté pour un nouvel itinéraire, passant de l’autre côté de l’île par Sainte-Marie-de-Ré. Je me tartine de crème solaire et monte fissa en selle pour ne rien rater du chemin au retour. Si la première portion du parcours sur une piste le long de la route est plutôt monotone, on s’émerveille dès l’entrée dans Sainte-Marie-de-Ré. Le village semble habité avec discrétion ou peut-être est-ce l’heure de la sieste. Je pédale dans des ruelles bordées de maisons blanches à volets verts et de roses trémières, comme sur les cartes postales. Ruelle dans Sainte-Marie-de-Ré La sortie du village est plus ardue à trouver car de nouveaux quartiers ont été construits et les déplacements à vélo pas encore marqués. Je fais plusieurs demi-tour avant de retrouver la piste principale. J’atteins ensuite rapidement le pont et cette fois-ci, reprend le même itinéraire qu’à l’aller entre le pont de Ré et le Vieux Port de La Rochelle. J’arrive 5 minutes avant le départ du bateau pour Oléron, encore séduite par ma balade sur Ré à vélo. On ne s’en lasse pas ! Navette Interiles au départ de La Rochelle
Bérangère
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A la découverte de la Dordogne – partie 2

La première partie de notre voyage nous a emmené de Bergerac au sommet des cingles de Limeuil et de Trémolat, pour ensuite passer à Limeuil, un des plus beaux villages de France jusqu’à la vallée de la Vézère. Nous sommes ensuite partis en canoë pour visiter la vallée par la rivière. Nous y avons vu des grottes, des falaises et le village troglodytique de La Madeleine. Et enfin, nous sommes partis à pied à la découverte des Eyzies. Voir l’article 1 ici Envie de connaître la suite ? C’est parti ! Après la marche dans les Eyzies, nous récupérons nos vélos et nous voici partis le long de la Vézère à la découverte de ses trésors cachés. Premier arrêt à Saint-Léon-sur-Vézère. Ce village médiéval typique du Périgord Noir, classé également parmi les Plus Beaux Villages de France, est entouré par ses 3 châteaux et chérit fièrement sa très belle église romane du XIIème siècle. Deuxième arrêt pour admirer quelques instants l’imposant Château de Losse nous faisant face de l’autre côté de la Vézère. Cette impressionnante forteresse médiévale bâtie à pic domine la vallée de la Vézère. Une visite plus approfondie permet de découvrir les somptueux jardins du château. Notre journée s’achève à Montignac, charmant village qui regorge de petites ruelles médiévales, de maisons sur pilotis ou à pan de bois, de lavoirs et de fontaines. Le village renferme avant tout l’un des plus précieux joyaux de la préhistoire : la grotte de Lascaux. Château de Losse Montignac Le lendemain matin, nous prenons donc la matinée pour aller visiter l’immanquable et tant renommée grotte de Lascaux, du moins le dernier fac-similé reproduit de la grotte ouvert en 2016, Lascaux IV. En effet, la grotte originale découverte en 1940 est fermée au public depuis 1963 pour des raisons de conservation. Un premier fac-similé a été ouvert en 1983, Lascaux II, mais représentait seulement 2 cavités de la grotte. Lascaux IV offre une véritable immersion dans une reproduction intégrale de la grotte grâce à une technologie 3D de pointe. L’atmosphère est celle d’une véritable grotte, sombre et humide. Une fois l’expérience de la grotte terminée, différents espaces au style épuré et moderne nous invitent à approfondir nos connaissances sur l’art pariétal et son interprétation par le biais d’outils numérique de dernière génération (écrans 3D, réalité augmentée…). Autant vous dire que nous aurions pu passer la journée là-bas ! Notre chemin se poursuit ensuite jusqu’à Sarlat-la-Canéda, capitale du Périgord Noir. Labellisée « Ville d’Art et d’Histoire », la cité médiévale détient la plus forte densité en monuments historiques classés, un véritable musée à ciel ouvert ! Nous arpentons ses nombreuses ruelles pavées de la ville, découvrant à chaque coin de rue des passages voutés et hôtels particuliers plus sublimes les uns que les autres. Le lendemain, nous faisons une petite halte au marché de Sarlat, lieu incontournable pour tous les gourmands et gourmets ! Il faut dire que la région n’est pas en reste côté gastronomie : foie gras, cèpes, confit de canard, noix, truffes et fraises, heureusement que le vélo est là pour savourer sans culpabilité ! Marché de Sarlat Le lendemain, nous partons créer une boucle depuis Sarlat en passant par les plus connus et prestigieux châteaux du Périgord. Nous commençons par admirer le château de Montfort perché sur son éperon rocheux, puis prenons de la hauteur pour visiter le village perché de Domme, bastide aux pierres dorées classée parmi les Plus Beaux Villages de France. Domme Notre chemin nous mène ensuite jusqu’à La Roque-Gageac, époustouflant village aux maisons aux toits de lauze adossé au pied d’une colline escarpée et protégé par le magnifique Manoir de Tarde. Puis, nous quittons ce coin de rêverie et admirons en route l’imposant château de Castelnaud dominant fièrement la vallée de la Dordogne. Le château abrite depuis 1985 le musée de la guerre au Moyen-Âge. Face à lui, de l’autre côté de la Dordogne, un autre joyau architectural médiéval : le château de Beynac, l’un des mieux conservés du Périgord et classé monument historique. Dressé au sommet d’une falaise vertigineuse, le château fort veille sur la Dordogne depuis plus de 9 siècles ! Enfin, nous rentrons à Sarlat par les hauteurs, exaltés par toutes les merveilles que nous venions de contempler. La Roque Gageac Château de Beynac Les jours qui suivent, nous retournons à Bergerac en passant par la charmante bastide de Belves et les vignobles de Monbazillac, puis nous faisons un crochet par Bordeaux pour tester l’itinéraire Bordeaux – Saint-Emilion – Bergerac et ajouter un côté vignoble à nos futurs séjours, amateurs de vins tenez-vous prêts ! Vignobles de Saint-Emilion Dégustation de vin à Bergerac Pour donner une conclusion à notre périple, nous avons encore une fois de plus découvert une magnifique région qui se prête extrêmement bien à la pratique du vélo. Ce que nous retenons de la Dordogne est la grande diversité de ses richesses naturelles, culturelles et gastronomiques, il y en a vraiment pour tous les goûts ! Nous en sommes persuadés ces nouveaux séjours plairont à grand nombre de nos clients aux intérêts divers. Venez découvrir la Dordogne avec le Vélo Voyageur, vous ne serez pas déçus ! ???? #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
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A la découverte de la Dordogne à vélo – partie 1

Territoire riche d’activités et empreint d’histoire, cela faisait quelques temps que l’idée de développer des séjours à vélo là-bas nous trottait dans la tête. Nous voilà donc partis, Dimitri et moi à la découverte de cette région à vélo ! Créer de nouveaux séjours à vélo en Dordogne ne fut cependant, pas une mince affaire tant la région regorge de trésors : villages troglodytes, châteaux, bastides, jardins, grottes, rivières, vignobles, forêts… Nous savions donc qu’il fallait d’abord se concentrer sur ce que nous voulions voir et faire avant de commencer à pédaler. Notre périple a débuté au bord de la Dordogne à Bergerac, ville d’Art et d’Histoire où plane l’ombre de Cyrano (qui soit dit en passant n’y a jamais pointé le bout de son grand nez). Nous avons rapidement été séduits par le cœur de ville Renaissance avec ses charmantes ruelles et ses maisons à colombage, un véritable voyage à travers le temps ! Dès le lendemain, nous avons récupéré nos fidèles montures pour commencer notre périple. C’est sur une très belle voie verte aménagée le long de la Dordogne que nous avons quitté, tout en douceur, Bergerac au bord des paisibles rivages. Pause pic nic au bord de la Dordogne Après une bonne nuit de sommeil, nous avons quitté les bords de la Dordogne pour prendre un peu de hauteur et admirer la belle région d’un autre angle de vue. De petite routes serpentées nous ont ensuite menés jusqu’au sommet des cingles de Limeuil et de Trémolat depuis lequel nous avons pu admirer un magnifique panorama sur les méandres de la Dordogne et ses terres agricoles. Limeuil Notre chemin s’est ensuite poursuivi jusqu’à Limeuil, classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Situé à la confluence de la Dordogne et de la Vézère, cette charmante cité médiévale nichée sur son promontoire rocheux offre un bel exemple de l’architecture typique du Périgord Noir avec ses anciennes échoppes et ses toits en lauze. Puis, nous avons laissé la Dordogne derrière nous pour suivre la vallée de la Vézère dite « vallée de la Préhistoire » avec sa quinzaine de sites préhistoriques classés au patrimoine mondial de l’Unesco ou monuments historiques. Nous avons ensuite décidé d’échanger nos vélos contre un canoë pour quelques heures afin de découvrir le cœur de cette belle vallée par la rivière. Notre balade a commencé face à l’impressionnante cité troglodytique de la Roque Saint-Christophe (plus grand site troglodytique d’Europe) puis s’est poursuivie au fil de l’eau, admirant grottes et falaises, au sein d’un véritable cocon de verdure ! Nous sommes passés devant l’étonnante Maison Forte de Reignac, dernier exemple intact de château-falaise en France, et l’élégant village troglodytique de La Madeleine avant de rejoindre Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil. Ce village à l’architecture troglodytique est considéré comme « la capitale mondiale de la Préhistoire », en effet c’est ici que fut découvert l’Homme de Cro-Magnon, ici qu’est implanté le Musée National de la Préhistoire et ici que se trouve la dernière grotte ornée polychrome ouverte au public, rien que ça ! Promenade en canoë sur la Vézère Maisons troglodytes Le lendemain matin nous avons décidé d’aller explorer à pied les environs des Eyzies afin de proposer une randonnée pédestre à nos clients pour varier un peu de l’activité vélo. Marche aux Eyzies Marche aux Eyzies C’est donc sous une fine bruine que nous sommes partis marcher jusqu’au vallon de Gorge d’enfer où se trouve l’Abri du Poisson, grotte ornée dans laquelle fut découverte une superbe sculpture de poisson grandeur nature (1,05m), l’une des premières représentations de poisson connue au monde. Notre marche s’est ensuite poursuivie dans les anciennes carrières de kaolin puis jusqu’au hameau du Peuch et ses maisons troglodytiques. Nous sommes enfin retournés aux Eyzies à travers la plaine agricole avec pour cadre une magnifique vue sur le village et l’ancien château troglodytique. Les Eyzies Reynac Envie de connaître la suite de nos aventures? La partie 2 sera révélée bientôt ! Restez en alerte ! #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!
L'équipe du Vélo voyageur
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De la Rochelle à Bordeaux à vélo – partie 1

Une diversité de paysages, entre océan et vignobles, pour notre plus grand plaisir ! Arrivée il y a quelques mois au sein de l’équipe du Vélo Voyageur, quelles ne furent pas ma surprise et mon excitation lorsqu’Eugénie et Bérangère ont proposé que j’effectue mon premier repérage pour l’agence. Et qui plus est, de le faire en suivant une partie de la Vélodyssée, véloroute que je rêve de parcourir depuis plusieurs années déjà ! Les principaux objectifs de ce voyage à vélo étaient d’améliorer l’itinéraire lorsque nous le jugions nécessaire et surtout d’enregistrer les données GPS pour pouvoir rendre ce séjour disponible sur notre application mobile, et permettre ainsi à nos clients de profiter d’un guidage GPS depuis leur smartphone. Bref, j’étais aux anges, et impatiente de partir ! Jour J : premiers coups de pédale sur la Vélodyssée Après avoir trépigné d’impatience pendant plusieurs semaines (onze exactement, oui je les ai comptées !), refait mon sac trois fois pour que mes affaires rentrent dans les sacoches, le jour J est enfin arrivé ! Jour du grand départ. Je retrouve ainsi Chloé très tôt le mardi matin pour prendre le train depuis Paris. Direction : La Rochelle ! C’est parti pour le repérage ! La Rochelle Arrivée en milieu de matinée, nous rencontrons Florent, notre sympathique loueur de vélo, qui nous attend à la sortie de la gare. Après un rapide briefing concernant les vélos et leur incroyable selle (« aussi confortable que votre canapé » nous certifie-t-il), nous effectuons nos premiers coups de pédale sous un beau ciel bleu azur pour rejoindre le début de l’itinéraire : le vieux port de La Rochelle. L’aventure commence ! Pédaler face à l’océan Après quelques mètres à pédaler, premier dilemme : rouler sur une belle et récente piste cyclable longeant le quartier des universités de La Rochelle ou continuer le long de la côte, au bord du port des Minimes, le port de plaisance de La Rochelle. Vous l’aurez compris, le choix est vite fait, nous optons pour la deuxième option et découvrons cet impressionnant port et ses nombreux bateaux. A voiles ou à moteur, il y en a pour tous les goûts et à perte de vue ! Nous poursuivons notre chemin à vive, mais raisonnable, allure car une récompense nous attend au bout de celui-ci: l’océan ! Après avoir admiré la vue et respiré l’air pur, nous empruntons la piste longeant l’océan qui nous mènera vers le lieu de notre pause déjeuner avec au menu « moules-frites », un délice ! L’océan ! Le ventre bien rempli, nous poursuivons notre voyage à vélo sur pistes cyclables et petites routes de campagne, alternant entre vues sur l’océan, marais salants et verdure. Nous longeons ensuite l’agréable ville de Châtelaillon-Plage par la côte et roulons sur un chemin réservé aux piétons et cyclistes entre l’océan et les maisons et restaurants du bord de mer. Nous arrivons finalement dans la ville de Rochefort par des rues peu passantes, un passage par la gare et le petit port de plaisance avant d’apercevoir enfin la fameuse Corderie Royale. L’itinéraire se termine dans le centre de la ville afin de repérer les endroits où il sera bon de flâner une fois nos vélos déposés à l’hôtel. Pour clôturer cette première journée en beauté, nous profitons d’une balade et d’un magnifique coucher de soleil sur la ville de Rochefort, qui nous permet de la découvrir sous des nuances de rose, orange et violet. L’Hermione à Rochefort Coucher de soleil à Rochefort Jour 2 : de Rochefort à La Palmyre, entre pins et marais Le parcours de cette deuxième journée de repérage débute par un passage devant la Corderie Royale de Rochefort et l’Hermione, avant de se poursuivre en direction du Pont Transbordeur de Rochefort-Echillais, l’un des huit derniers ponts transbordeurs au monde,  via une agréable piste cyclable qui longe la Charente. Le pont étant en travaux jusqu’à la fin de l’année 2019, nous regagnons l’autre rive grâce à un bateau passeur et profitons de la traversée pour faire la connaissance d’un charmant couple de cyclotouristes français. Face au pont ! Après être passées par le village d’Echillais et avoir contourné quelques kilomètres plus loin celui de Saint-Agnant, nous empruntons un joli chemin de halage bien vert le long du canal de la Seudre à la Charente avant de nous retrouver au milieu des prés salés du marais de Brouage, entourées de nombreuses espèces d’oiseaux. Marais de Brouage Nous pédalons quelques kilomètres avec un vent de face qui nous ralentit bien mais sommes récompensées lorsque nous apercevons au loin la cité fortifiée de Brouage. C’est à cet instant que nous quittons l’itinéraire officiel de la Vélodyssée pour traverser ce village qui figure parmi les plus beaux villages de France, car il aurait été vraiment dommage de manquer ça ! Notre périple ne s’arrête pas ici ! Envie de connaître la suite ? Restez attentifs, nous posterons bientôt la 2e partie de notre voyage ! Mathilde & Chloé #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!
Joseph
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Le Portugal à vélo de Porto à Lisbonne

La haute saison touche à sa fin, il est temps pour l’équipe du Vélo Voyageur de partir en repérage pour vous concocter de nouvelles surprises ! Nous débarquons donc mi-octobre au Portugal pour nos futurs repérages. A la découverte de Porto Départ de l’aéroport d’Orly avec Josselyne pour nous envoler direction Porto. Arrivées dans cette très jolie ville, nous sommes accueillies par Céline, notre correspondante locale. La météo n’étant pas de la partie ce jour-là, Oscar, son collègue, arrive avec son van et nous partons tous les 4 à la découverte de Porto. Céline nous fait visiter la ville ainsi que les hôtels partenaires avec lesquels nous travaillerons. La ville de Porto et le fleuve Douro Emerveillées par cette ville colorée traversée par le Douro, notre journée de visite s’achève par une visite surprise…. la découverte d’une cave et dégustation de vin de Porto. Nous y apprenons tout le processus de fabrication et de conservation des vins et dégustons différentes boissons toutes aussi délicieuses les unes que les autres. Notre première journée se termine dans un restaurant traditionnel du centre de Porto. Nous y dégustons différentes spécialités telles que le poisson fumé ou bien le vinho verde portugais ! Un vrai délice ! Pistes cyclables et splendeurs de la côte atlantique Mais nous ne sommes pas ici pour ne manger que du poisson frais ou déguster du vin… quoi que ! Le réel but de notre voyage est de repérer les futurs itinéraire du Vélo Voyageur. Il est donc l’heure d’enfourcher notre vélo pour nous atteler à la tâche. Après un bon petit déjeuner pris à l’hôtel, nous participons au briefing réalisé par notre agent local et nous voilà fin prêtes pour partir à l’aventure ! Nous parvenons à sortir de la ville de Porto en empruntant le pont surplombant le Douro. Un dernier coup d’œil sur la ville et nous voilà pédalant une superbe piste cyclable bordant l’océan. Le temps de prendre une photo de la plage et nous reprenons nos vélos ! La piste cyclable nous accompagnera tout au long de cette première étape et nous permettra des découvrir les immenses plages de l’Atlantique, ses vagues majestueuses ainsi que de très jolies forêts de pins. Nous arrivons alors à Fouradouro, dans notre superbe hôtel surplombant la plage. Il est temps de profiter d’une balade sur le sable au coucher du soleil avant de se prélasser au spa de l’hôtel ! Un repos bien mérité après cette première journée à vélo. Les pistes cyclables le long de la plage Pédaler vers les dunes et visite d’Aveiro Départ ce matin en direction d’Aveiro. Nous passons par le joli village de pêcheur de Costa Nova pour y admirer ses maisons de plage colorées et si caractéristiques de la région et pédalons ensuite à travers les villages environnants. Aveiro et ses maisons colorées Nous longeons alors des marais avant d’atteindre la magnifique plage de Sao Jacinto et ses incroyables dunes de sable. Après une petite pause au soleil, nous prenons un bateau qui nous amène à Aveiro, la Venise portugaise. Et là, quelle belle surprise ! Nous découvrons une lagune et des gondoles comme à Venise. Des gondoles comme à Venise Nous décidons de laisser nos vélos à l’hôtel pour explorer les rues pavées d’Aveiro. Lors de notre visite, nous découvrons la spécialité locale, « ovos moles » soit « œufs mous » en français. Il s’agit d’une pâtisserie à base de jaune d’œufs originaire de la ville d’Aveiro. A ne pas manquer après une journée à vélo ! La côte des surfeurs et le village d’Obidos Debout 9h30 ce matin, il est temps pour nous d’enfourcher de nouveau notre vélo pour admirer les plus belles plages de la côte atlantique portugaise.  Nous pédalons entre villages et forêt pour atteindre les plages et la ville de Figueira da Foz dans laquelle nous logerons cette nuit. Nous poursuivons notre route pour rejoindre le spot de Nazaré (connu mondialement pour le surf). A notre arrivée, nous découvrons une superbe plage mais également un très joli village avec ses femmes portant l’habit traditionnel (une jupe aux 7 volants). Nous continuons à rouler et nous arrêtons déjeuner du poisson frais en profitant d’une vue sur l’océan atlantique. Nous sommes prêtes pour affronter les quelques côtes nous permettant de profiter d’un panorama sur les plus belles plages des environs. Les vagues sont impressionnantes. Après quelques efforts (notre ami le vent étant de la partie !), nous arrivons à Obidos, très beau village fortifié. Nous posons nos vélos et découvrons la ville à pieds. Nous sommes enchantées par ses ruelles pavées, ses couleurs, ses fleurs ainsi que son imposant château médiéval. Une belle façon de terminer ce périple à vélo….enfin terminer…pas encore ! Il ne nous reste plus qu’à attendre notre transfert en van vers Lisbonne. L’imposant Château médiéval Et c’est parti pour la dernière étape du voyage, la découverte de la capitale portugaise ! A peine arrivées à l’hôtel, nous repartons explorer la ville. Juste le temps pour nous de compléter notre séjour sportif en montant les nombreuses marches de la ville aux sept collines et déguster un très bon poisson dans un restaurant typique de Lisbonne. Lisbonne, magnifique ville Vous laisserez-vous aussi séduire l’an prochain par les charmes du littoral portugais ? #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. 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L'équipe du Vélo voyageur
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La Vallée du Doubs à vélo entre Belfort et Besançon

La Vallée du « Doubs » figurait depuis longtemps sur notre liste de destinations à découvrir à vélo. Dans la communauté des cyclotouristes avertis, cette portion de l’Eurovelo 6 a, en effet, la réputation d’être un bijou bien gardé, offrant certains des plus beaux paysages de l’itinéraire. Et pourtant, elle est loin d’être la plus connue du grand public. Nous avons donc entrepris d’aller explorer la Vallée du Doubs par nous-mêmes, malgré quelques appréhensions sur l’organisation. Trouver des partenaires semble être un défi, à commencer par les vélos de location. Nous décidons donc avec Eugénie de mettre nos vélos personnels dans le train régional Paris-Belfort, qui accepte les vélos sans prévoir d’espace dédié et nous voilà partie pour notre repérage ! De Belfort à Montbéliard, découverte d’une riche histoire industrielle Après un looong voyage depuis Paris pour Eugénie et Bruxelles pour Bérangère (et beaucoup de trains), nous arrivons enfin à Belfort en fin de journée sous un magnifique ciel rougeoyant. Nous logeons près de la gare. Le centre-ville de Belfort que nous découvrons essentiellement le lendemain est cossu et présente une architecture typique de l’Est : maisons aux façades colorées, balconnières fleuries et rues piétonnes bien aménagées. Les hôteliers auxquels nous allons rendre visite nous parlent d’une fréquentation professionnelle. Les industries sont encore dynamiques dans la région, même si l’affaire General Electric agite les débats locaux et nationaux. La région est également une terre de vélo, les massifs vosgiens ayant la côte auprès des sportifs et du Tour de France qui y fait régulièrement étape. Kiosque et hôtel de ville de Belfort Nous passons ensuite rendre hommage au fameux Lion de Bartholdi, achetons le pique-nique et enfourchons nos vélos. Nous sommes impatientes d’aller tester le parcours vélo dont tout le monde ici aussi nous fait les éloges et séduites dès le début ! La sortie de Belfort emprunte une piste cyclable bucolique le long d’une rivière joliment nommée La Savoureuse. Deux options sont ensuite possibles pour rejoindre l’Eurovelo 6 qui ne passe pas officiellement à Belfort : la Coulée Verte qui est le chemin le plus court, ou l’itinéraire de liaison n°643 passant par Moval et la gare TGV Besançon-Montbéliard. Nous nous séparons pour tester les deux options. Nos chemins se rejoignent à Brognard, où nous choisissons de quitter l’itinéraire officiel pour faire un détour par Sochaux et visiter le Musée de l’Aventure Peugeot. On y raconte la grande épopée industrielle et on y présente l’incroyable diversité des objets produits par Peugeot, avec un brin de nostalgie. La fin de l’étape est en ville mais reste agréable car sécurisée. Après la voie ferrée nous débouchons directement dans le centre-ville de Montbéliard dominé par un joli château de style Renaissance. Nous faisons un dernier effort pour y monter et profiter du point de vue – très industriel – depuis l’esplanade. De Montbéliard à Besançon, la vallée du Doubs sauvage Au berceau de l’automobile, celle-ci est encore reine. Nous errons pour trouver un itinéraire de sortie de Montbéliard efficace et agréable à vélo. Nous finissons par rejoindre une magnifique voie de halage le long du Canal du Rhône au Rhin. On quitte ensuite très vite l’agglomération et comprenons pourquoi la Vallée du Doubs charme tant les amateurs de voyage à vélo. On pédale sur un chemin sécurisé, au milieu de paysages vallonnés et verdoyants. Toute la palette du vert s’étale sous nos yeux, mouchetée ça et là des teintes ocres des villages et des couleurs vives des clochers vernissés.  L’itinéraire est principalement plat car on est souvent très proche de l’eau, mais il ondule dès qu’on s’en éloigne. Il faut prévoir quelques montées, peu méchantes, qui peuvent même être parcourues à pied. Nous faisons une pause déjeuner à L’Isle-sur-le-Doubs où nous nous sommes retenues de goûter la friture de carpe, grande spécialité locale, de peur d’avoir l’estomac trop lourd sur le vélo. Nous quittons le canal pour rejoindre les méandres du Doubs, qui nous réserve des points de vue tout aussi enchanteurs. Nous nous sentons littéralement apaisées par la quiétude de la nature environnante. Les traversées de villages ne rompent pas le charme tant elles sont brèves. Boucles du Doubs Nous finissons l’étape sous une lumière rasante qui rajoute à la magie des paysages. Le Doubs se faufile entre les formations rocheuses, et au détour d’un tournant, nous révèle Baume-les-Dames adossée à flanc de colline. Les derniers mètres en montée n’entament pas notre enthousiasme ! Le lendemain nous nous remettons en route vers Besançon. La véloroute est toujours aussi bien indiquée et nous laisse pédaler sans se soucier des directions. On roule parfois sur des routes partagées avec les voitures, sur lesquelles nous voyons plus de barbecues que de véhicules. A force d’humer les grillades, nos estomacs se rappellent à nous. Nous pédalons donc jusqu’à Deluz croyant y trouver un restaurant ou une boulangerie mais peine perdue, on nous indique d’aller jusqu’à Vaire. Nous avons la bonne surprise de trouver en route une friterie mobile avec quelques tables au bord de l’eau abritées du soleil. C’est le rendez-vous du week-end pour les gens du coin, et pour nous c’est un cadeau tombé du ciel ! Nous repartons bien rassasiées faire les derniers kilomètres jusqu’à la capitale de la Bourgogne-Franche-Comté. Elle nous semble plus loin qu’escompté. Nous n’avons pas l’impression d’approcher une grande ville jusqu’au moment nous nous retrouvons à l’ombre de la citadelle de Besançon. La piste cyclable nous mène en douceur jusqu’au centre-ville rendu piétonnier les samedis. Nous allons mettre les vélos en lieu sûr et découvrons cette ville majestueuse et animée à pied. Nous concluons cette première partie de repérage par une soirée tapas bien méritée au bord du Doubs, dans la douceur d’une chaude soirée de septembre. Arrivée sur la piste cyclable à Clerval Suite de nos aventures dans la Vallée du Doubs au prochain épisode ! #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. 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Bérangère
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Nos destinations vélo au soleil !

Ca y est le soleil commence à vous manquer ? On a ce qu’il vous faut dans parmi nos différents séjours. Pourquoi ne pas partir en Espagne, sur la Costa Brava ? Les températures seront plus douces, vous serez près de la mer, et les palmiers de la côte vous feront vite oublier que nous sommes déjà en novembre ! Nous vous proposons 2 séjours dans la région catalane de l’Espagne. Des vacances à vélo en Catalogne vous offrent un alliage de nature, culture et découvertes culinaires, dont vous jouirez pleinement au printemps et en automne. 1. Vacances en vélo en famille à travers la Catalogne Ce circuit de 6 jours peut se faire sans problème en famille, même avec vos tout petits de minimum 1 an. Mais notez bien que les remorques de vélo pour enfants sont interdites en Espagne, il vaudra donc mieux les promener sur des sièges enfants. Durant ce séjour, vous pédalerez à travers la campagne catalane jusqu’à la Costa Brava. Les étapes sont courtes, sécurisées, ce sera idéal pour vous et votre famille. Vous roulerez en direction de la mer en débutant de Olot, et passerez à travers des paysages naturels variés, tels que des zones volcaniques, des forêts, marais et bords de mer. Vous passerez entre autre par la région de la Vall d’en Bas surnommée la Suisse catalane avec ses paysages magnifiques et ses villages typiques. Gérone Vous arriverez ensuite à Gérone, très belle ville avec sa cathédrale caractérisée par son impressionnante nef gothique, la plus large au monde et son quartier juif, l’un des mieux conservés au monde. La dernière étape sera plus facile et vous fera descendre jusqu’à Sant Feliu de Guixols. L’occasion d’y découvrir son port maritime et sa richesse culturelle et historique. Vous pourrez ensuite profiter d’une baignade bien méritée dans la mer Méditerrannée. Sant Feliu de Guixols Envie d’en savoir plus sur le séjour ? C’est ici 2. Au coeur de la Catalogne: de Gérone à Figueres à vélo Notre deuxième voyage traverse la Catalogne de Gérone à Figueres à travers les vignobles de l’Emporda et le long de la Costa Brava. Ce circuit itinérant de 8 jours convient aux enfants à partir de 12 ans. Vous débuterez de la ville Gérone avant de vous diriger petit à petit en vélo vers la côte en longeant mer et montagne. Vous découvrirez alors le coeur de la Catalogue, où se cache une région viticole mondialement connue : Emporda. Sur votre chemin vous découvrirez les petits villages médiévaux, notamment Castellò d’Empúries et Peralada au nord de l’Emporda et dégusterez en chemin de délicieux vins fruités. Tout au long de votre circuit, vous serez éblouis par des paysages assez secs avec des vignes et des oliviers, montant en douceur vers les Pyrénées. La fin de votre séjour à Figueres, un petit bijou d’architecture, ville de prédilection de Dali. L’occasion de flâner dans son extraordinaire musée de de prendre un glace dans les fameuses ramblas avant de repartir. Envie d’en savoir plus sur le séjour ? C’est ici. #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!  
Eugénie
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A la redécouverte de l’Ile d’Oléron

Une première pour moi, Bérangère dans l’histoire du Vélo Voyageur : je profite d’une semaine de vacances en famille sur l’île d’Oléron pour prolonger mon séjour et monter en selle début août ! Mes objectifs : digitalisation et amélioration continue des circuits. Mon repérage commence et je remarque, en plein mois d’été, que les pistes cyclables sont bien plus fréquentées que d’habitude. En effet, les familles sont de sortie et je croise un nombre impressionnant de remorques, vélos suiveurs et petits vélos. Je suis même heureuse de constater l’apparition de la remorque pour paddle. Comme quoi, le vélo n’est pas incompatible avec un chargement conséquent. Excursion vers La Cotinière, le centre de l’île et les plages Depuis mon point de chute dans la maison de vacances familiale, je pédale vers Saint-Trojan où séjournent nos « vélos voyageurs » lorsqu’ils font étape sur l’ile d’Oléron. Mon excursion commence par une visite aux hôteliers avec lesquels nous travaillons. C’est toujours un plaisir de discuter de visu avec ceux à qui l’on parle toute l’année par email et par téléphone ! Pour le repérage, l’idée cette fois est de tester une nouvelle boucle passant par l’intérieur de l’île, pour découvrir les zones rurales et les villes intérieures de Dolus et Saint-Pierre avant de revenir le long de la côte en passant par La Cotinière. La balade commence donc sous les pins puis emprunte de petits chemins à travers les marais. Je tombe une nouvelle fois sous le charme des cabanes colorées du petit Port des Salines, où se tient les mercredis un marché de producteurs. La plupart des visiteurs y accèdent à vélo ce qui en fait un lieu très nature. Le port des Salines J’emprunte ensuite la « dorsale », c’est-à-dire la piste cyclable traversant le centre de l’ile. Je fais alors une petite incursion dans le centre-ville de Dolus avant de poursuivre ma route. Tout au long du chemin, les paysages sont vraiment variés, tantôt forêts, vignes ou marais. Je retrouve dans La Boirie l’atmosphère des vacances de mon enfance, hors du temps. C’est un petit village typique d’Oléron avec ses vieilles maisons en pierre, escaliers extérieurs et chais. On peut aussi y découvrir un jardin botanique d’exception. Je mets ensuite le cap vers Saint-Pierre repérable grâce à sa lanterne aux morts et le clocher octogonal de son église se dressant au loin. Après Saint-Pierre, je retrouve la fréquentation estivale car je poursuis ma route en direction de la côte jusqu’au Port de La Cotinière. Ce port de pêche fourmille à toute heure entre l’activité des marins pêcheurs et les badauds qui viennent regarder les bateaux et y faire leurs emplettes. Maison de village “La Boirie” Le Port de la Cotinière Pour boucler cette étape, je choisis de prendre la piste cyclable longeant la route côtière. Si elle est parfois encombrée par les vacanciers qui se rendent sur les plages, elle offre également de multiples possibilités de baignade afin de bien terminer la journée. Malheureusement, comme souvent en repérage, le temps me manque pour profiter des avantages… Pas de plongeon donc pour moi aujourd’hui ! De Saint-Trojan à Boyardville par la route des huîtres Le lendemain, je décide de tester à nouveau la dernière étape de nos circuits sur l’ile d’Oléron : l’itinéraire jusqu’à Boyardville où nos voyageurs prennent un bateau à destination de La Rochelle avec leurs vélos. Le parcours repasse par le Port des Salines puis il bifurque, après les marais ostréicoles d’Ors, vers Le Château. La ville du Château a été fortifiée par Vauban et mérite une petite halte. En effet, les anciennes cabanes ostréicoles ont été investies par des artisans d’art qui y présentent leurs créations. Après un rapide coup d’oeil, je dois malheureusement me remettre en route car j’ai également prévu de prendre le bateau. Je m’élance donc sur la route côtière. Elle est partagée avec les voitures mais elle est bien large. On l’appelle la « route des huîtres » car elle mène aux parcs et au port ostréicole de La Baudissière. Après Les Allards, le parcours serpente à travers les marais jusqu’à Boyardville. J’ai eu beaucoup de vent en route et dois bien sûr m’arrêter à chaque intersection pour enregistrer les indications. Mais ouf ! J’arrive juste à temps à l’embarcadère du bateau et profite de la traversée pour reprendre mon souffle, avant … la suite de mes aventures ! Direction l’île de Ré, je vous raconte ça au prochain épisode ! 🙂
Bérangère
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