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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Retour sur ….

Le 24ème Festival des Globe-Trotteurs!! On vous l’avait mentionné il n’y a pas longtemps. Ce festival a réuni de nombreux participants autour de l’aventure au bout du monde et au bout de soi. Au programme, de nombreux témoignages de voyageurs qui nous amené vers des contrées lointaines.   Nous avons pu y voir l’échappée belle de Nathalie et Frédéric Dufour. Après avoir rejoint Moscou en bus, puis la Chine avec le transsibérien, ils ont rejoint le Népal et de là ont parcouru à pied une bonne partie de l’Asie du Sud-Est. Leur périple aura duré un an : les six premiers mois en Asie et les six autres restants en Amérique du Sud.   Plus tard, dans la journée nous avons pu assisté à une petite conférence donnée par Alice Gréjon et Fabien Parisot, dans laquelle ils nous ont distillé leurs bons conseils de tour-du-mondistes.   La fin de cette première journée de festival nous en enfin amené en Chine chez les Miao noirs de la province du Guangxi. Virgine Seiller est ainsi partie à la recherche d’une mystérieuse stèle en pierre, la Table des Lois du peuple Miao. Avec l’aide de Guzhu, un prestigieux chaman et son interlocuteur privilégié, Virginie est allée jusqu’aux Monts du Seigneur du Tonnerre où se trouverait la fameuse stèle.   Nous avons clôturé le festival par deux témoignages impressionnants. Le premier est celui d’Etienne Hoarau. Atteint d’une maladie l’handicapant au niveau des jambes depuis son enfance, Etienne a tout de même décidé de partir à l’autre bout du monde. Son handicap lui a appris à en vouloir et il n’a pas hésité à traverser les deux Amériques à vélo, soit 7000 kms en 7 mois avec un ami valide.  Il a ainsi pu nous montrer que son handicap n’était pas une gêne, mais presqu’une facilité pour rencontrer des gens, auquel s’ajoute le vélo qui a constitué une autre force dans son voyage, augmentant ainsi son capital sympathie. Ce voyage n’est pas seulement un voyage à l’autre bout du monde c’est aussi et surtout un voyage au bout de soi. A plusieurs reprises, Etienne s’est demandé s’il n’allait pas mourir au milieu de ses paysages désertiques. Son handicap le fatigue énormément et le fait tombé plusieurs fois, ralentissant ainsi l’expédition. Mais malgré ces moments plus que rudes et difficiles, il estime que ce voyage a été le meilleur qu’il ait fait. Il est également revenu sur cette aventure, à travers son ouvrage A contre-pied. Vélo, handicap et rencontres autour du monde. S’estimant chanceux d’être né en France, Etienne reverse la totalité des fonds à des associations des pays du Sud venant en aide aux handicapés.   Enfin, nous avons assisté à la projection du documentaire Paroles de conflits de Raphaël Beaugrand. Au départ de Paris, Raphaël a choisi de rejoindre Hiroshima. L’objectif de ce voyage à vélo était de recueillir des témoignages de personnes ayant côtoyé les horreurs de conflits armés, afin d’interpeller la conscience de chacun et de limiter les conflits.
L'équipe du Vélo voyageur
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Roues libres

La route. Qui n’a jamais rêvé de la prendre ? Le dicton dit que “tous les chemins mènent à Rome”, mais au final ce n’est pas la destination qui compte, mais bien la route que l’on prend. La route divise des territoires, mais elle les relie également. La route est un vecteur de mobilité à la fois dans le temps et dans l’espace, car elle permet la rencontre entre une culture d’accueil et la culture du visiteur dans un espace balisé. Mais la route est-elle vraiment un espace balisé? Certes, elle s’appuie sur des infrastructures. Mais qu’est-ce qui nous empêche de créer nos propres routes pour partir à la découverte des paysages et de profiter ainsi de cette ressource inépuisable ? Créons nos propres routes à vélo! Rouler en vélo, c’est avoir la liberté de rouler sans mauvaise conscience, sans polluer. C’est aussi ralentir le pas, perdre son temps – ou plutôt prendre le temps d’exister et aller contre la tyrannie de la vitesse -, avancer en silence, faire des détours, respecter les autres. C’est s’approprier un territoire sans pour autant vouloir le dominer. C’est être en harmonie avec la Nature, avec les autres mais peut-être encore plus avec soi. La pratique du vélo correspond ainsi à un “espace d’innovation, signe des temps et symptôme d’une société en mutation où s’invente un autre modèle de vie” (Jean-Didier Urbain à propos de la campagne in Paradis verts : désir de campagne et passions résidentielles, 2002). Espace d’innovation d’autant plus important qu’il nous permet de réfléchir sur d’autres modes de voyage.   Schéma de la première bicyclette à transmission par chaîne, brevet déposé en 1895 par Harmon D. Moise
Eugénie
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D’art d’art en vélo!

Le vélo est un moyen de locomotion rapide et écologique, mais aussi une source d’inspiration pour les artistes, qui n’hésitent pas à utiliser certaines parties du vélo pour en faire des œuvres poétiques. En 2010, l’œuvre d’Alix Petit, lauréate du concours Bicycle Art of the Move, a ainsi été inaugurée à Lille pas très loin de l’usine Decathlon. Construit à partir de 296 roues de vélo inutilisées, le projet s’appuie sur deux sensations liées à la pratique du vélo : le mouvement et la légèreté. Pour l’artiste, “Pissenlits exprime la sensation de liberté ressentie dans la pratique du vélo. Comme la fleur, la sculpture s’anime en fonction de la force et de la  direction du vent.” L’œuvre est visible depuis l’autoroute et joue ainsi avec le regard du spectateur. Toujours dans le domaine de la sculpture, Mark Grieve – artiste américain – à quant à lui été choisi pour construire une œuvre accueillante pour les cyclistes de la ville de Santa Rosa en Californie.  Avec l’aide d’Ilana Spector, il a réalisé un obélisque en plein centre-ville. L’œuvre Cyclisk comporte environ 340 vélos tous récupérés et inutilisables. On ne sait pas si l’oeuvre est vraiment accueillante, mais en tout cas elle a le mérite d’être visible. L’artiste s’est également inspiré du vélo pour d’autres œuvres, telles que Bike Arch ou Wheel Arch entre autres. Au départ, il s’agissait d’un passe-temps, mais Micheal J. Wallace a décidé de mettre en avant son œuvre via internet, qui allie créativité, exercice et nouvelles technologies. A l’aide d’un GPS, qui retrace son parcours, il réalise des dessins s’inspirant des hiéroglyphes de Nazca. Pour avoir un aperçu de son travail : http://www.wallygpx.com/#!
Bérangère
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