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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Retour de repérage : La Côte d’Opale à vélo – Part 1

En octobre dernier, avec Chloé nous sommes parties découvrir la Côte d’Opale à vélo. Nous avions déjà développé la région de la Baie de Somme mais souhaitions l’étendre jusqu’au Pas-de-Calais et ses longues plages et falaises. En selle, c’est parti ! Jour 1 – Saint-Valéry-sur-Somme > Fort Mahon Après une première nuit passée dans le calme absolu du Cap Hornu, nous enfourchons nos vélos électriques. Nous démarrons notre première journée de repérage sous un grand ciel bleu… et glacial ! Les Montpelliéraines que nous sommes ont perdu l’habitude des températures automnales du Nord. Heureusement, la lumière splendide nous fait vite oublier le froid. Nous nous émerveillons devant les villas Belle Epoque de Saint-Valéry, face à la baie. Première étape en gare de Noyelle-sur-Mer. Nous retrouvons notre partenaire des Chemins de Fer de la Baie de Somme grâce auquel nos clients peuvent rejoindre Le Crotoy en train à vapeur. Nous nous réchauffons autour d’un café très vite accepté et assistons à l’arrivée impressionnante de la locomotive à charbon. La suite du parcours se fait néanmoins à vélo pour rejoindre l’autre côté de la baie. Nous profitons de la vue splendide sur le littoral en arrivant au Crotoy. Nous sommes attendues par Lætitia qui accueille chaque année nos clients à l’Hôtel de la Baie de Somme, idéalement situé face au port. Afin de profiter encore un moment de la vue, nous improvisons ensuite une pause pique-nique sur l’esplanade et goûtons à l’une des spécialités picardes : le gâteau battu. Cette brioche moelleuse et aérée nous redonne des forces pour la suite de la journée ! Vue sur le Crotoy en arrivant par un chemin à travers la baie Notre route se poursuit dans les terres, saluons au passage les vaches écossaises aux longs poils qui s’abreuvent dans les étangs. Nous suivons toujours la Vélomaritime en direction de Quend. Nous n’avons malheureusement pas le temps de nous arrêter dans le parc ornithologique du Marquenterre. Ce sera pour une prochaine fois ! Après une nouvelle halte pour visiter un de nos hôtels partenaires, nous rejoignons Quend-plage. Nous rencontrons là-bas l’un de nos loueurs de vélos. Nous profitons des derniers rayons de soleil sur la mer puis remontons en selle pour encore quelques kilomètres jusqu’à Fort-Mahon. Ce soir ce sera moules-frites avant une bonne nuit de sommeil face à la mer ! Moules-frites Jour 2 Fort-Mahon > Le Touquet Nous entamons aujourd’hui le repérage d’étapes inédites avec pour objectif ultime de tracer un itinéraire jusqu’à Dunkerque. Le soleil s’en est allé et a laissé place à une petite pluie fine mais ce n’est pas suffisant pour nous arrêter ! La matinée se déroule sans encombre dans un paysage champêtre. Toujours le long de la Vélomaritime, nous découvrirons au fil des jours les excellents travaux d’aménagement. Nous arrivons très vite à Berck, à marée basse, ce qui nous donne l’occasion de faire connaissance avec les célèbres phoques de la Baie d’Authie ! Le vent ne semble pas les gêner. Nous les voyons profiter des quelques rayons de soleil pour se rouler dans le sable et jouer dans l’eau. Baie d’Authie (et phoques au loin ! ) La piste partagée nous conduit le long de la mer jusqu’à l’esplanade de Berck, idéale pour une pause déjeuner en bord de plage. Le ciel couvert nous incite cependant à reprendre rapidement la route, ce qui s’avèrera une bonne décision. Il faut être stratégique en repérage ! Nous avons encore le temps de parcourir la deuxième partie du trajet sans encombre et même de traverser tranquillement les étonnants quartiers résidentiels de Merlimont et Stella-plage au petit look vintage. L’entrée au Touquet se fait sur une piste parfaitement aménagée, à travers les pins et le long des superbes villas. Ce n’est qu’une fois installées devant des crêpes flambées, du thé et du chocolat chaud que l’averse se déclenche réellement. Mission accomplie ! Jour 3 Le Touquet > Boulogne-sur-mer Alors que le dénivelé était jusqu’à présent quasi nul, nous savons que nos vélos électriques nous seront utiles à partir d’aujourd’hui ! Nous décidons en effet de dévier de la Vélomaritime après Etaples pour éviter une portion de piste le long de la route. Nous voici donc désormais à travers champs, remontant des petites routes de campagne en lacets, en direction des éoliennes. Le paysage vallonné faite certes travailler les mollets mais la vue en vaut la peine. Nous redescendons ensuite jusqu’à Sainte-Cécile pour une pause déjeuner sur la plage. Château d’Hardelot Dans l’après-midi nous retrouvons les pistes boisées en direction d’Hardelot et tombons presque sans le réaliser sur son superbe château !  Le soleil est de retour, il fait (presque !) chaud et la route côtière qui nous mène jusqu’à Boulogne offre une vue splendide. Nous apercevons déjà au loin le beffroi. L’entrée dans la ville se fait très facilement si l’on exclut les derniers mètres en montée pour rejoindre le cœur historique ! Encore quelques efforts sur les pavés avant de se détendre dans une brasserie locale de la vieille ville. Il nous faut recharger (littéralement) nos batteries avant la journée du lendemain qui s’annonce sportive… La suite au prochain épisode…
Aurélie
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Retour dans la Loire et ses châteaux à vélo – Partie 2

Après nous avoir raconté leurs deux premières journées dans la Loire, Anaëlle et Sébastian poursuivent le récit de leur périple. Jour 3 : derniers coups de pédale ! Nous voici à notre troisième jour de vélo. Le départ de Chaumont se fait dans un brouillard épais mais le soleil se lève très rapidement et nous réchauffe vite. C’est notre dernière étape à vélo du parcours, nous partons en direction d’Amboise. Cette étape nous fait passer entre les vignes, petits villages et forêts aux grands arbres. Nous parvenons enfin à rejoindre la Loire pour la longer sur plusieurs kilomètres avant d’arriver à Amboise. Cette étape fut notre coup de cœur de la Loire à vélo ! Amboise À notre arrivée à Amboise, nous avons pu contempler l’architecture « royale » qui est très présente dans la ville. La rencontre de nos partenaires se poursuit avec un accueil chaleureux à l’hôtel Bellevue, à l’hôtel du Blason ainsi qu’au Clos d’Amboise. Après avoir pu rencontrer nos partenaires sur place, nous nous hâtons pour ne pas louper notre train pour repartir à Tours. Là-bas nous ferons la rencontre de Mauranne de Détours de Loire. Nous passons la nuit à l’hôtel l’Adresse, un très bel hôtel situé en plein centre dans le vieux Tours et aussi un partenaire fidèle. Jour 4 : dernières rencontres et retour Dernier jour de voyage ! Après un bon petit-déjeuner, nous sommes allés rencontrer Franck, le gérant de Roue Lib, partenaire vélo depuis plusieurs années ! Nous avons beaucoup discuté à propos des projets à venir sur la Loire à vélo. Puis, nous avons pris la direction d’Azay-le-Rideau et de Fontevraud. Faute de temps, ce n’est pas à vélo cette fois-ci mais en voiture électrique que nous avons pris la route. Une grande première pour nous deux ! Nous voici arrivés à Fontevraud où nous nous arrêtons à l’hôtel de la Croix Blanche pour rencontrer Mieke et son mari Christophe. Le couple nous réserve un accueil chaleureux dans leur très bel établissement situé au cœur du village. Nous travaillons avec Mieke depuis plusieurs années. C’est toujours agréable de mettre un visage sur nos partenaires, cela solidifie encore plus notre lien avec eux. Hôtel La Croix Blanche à Fontevraud Le voyage se poursuit avec la rencontre des propriétaires de l’hôtel de Biencourt puis l’hôtel Le Grand Monarque à Azay-le-Rideau. Le parcours se termine avec la rencontre de Nathalie, gérante du Château de l’Aulée, domaine viticole. Nous avons pu découvrir un lieu unique datant du XIX ème siècle ! Enfin, nous repartons en direction de Tours pour déposer notre voiture et prendre le train direction Montpellier. Vol de montgolfières au-dessus des vignes Nous revenons ravis de ces quelques jours dans la vallée de Loire. Cela nous a permis non seulement de retester des itinéraires à vélo mais surtout de rencontrer certains de nos partenaires avec qui nous échangeons beaucoup durant la saison. Un grand merci à tous nos partenaires pour leur accueil chaleureux, on a déjà hâte de revenir!
Anaëlle
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Retour dans la Loire et ses châteaux à vélo – Partie 1

Sébastian et Anaëlle sont partis quelques jours dans la vallée de la Loire à la fin de la saison. L’objectif était de retester quelques parties de la Loire à vélo et de rencontrer nos partenaires. Ils nous racontent. Sébastian et Anaëlle avec leurs vélos dans la forêt de Chambord Au passage de l’été à l’automne, c’est la fin des vacances, le retour à la maison et la rentrée des classes… Alors que nos vélo voyageurs quittent petit à petit les routes, il est l’heure pour le Vélo voyageur de partir à la découverte de nouvelles destinations, toujours à vélo bien sûr ! Au Vélo voyageur nous sommes toujours à la recherche de nouveaux parcours pour continuer à satisfaire vos envies d’évasions cyclistes ! Cependant nous n’oublions pas nos séjours existants et aimons retourner sur place. Cela nous permet d’entretenir les relations avec nos partenaires, de tester et retester nos itinéraires en recherche continuelle d’amélioration. Alors direction Tours sur l’un de vos séjours coup de cœur de la Loire à vélo : 3 jours de Blois à Amboise le long de la Loire à Vélo. Jour 1 : arrivée et premiers coups de pédale Avant de pouvoir commencer à pédaler il nous faut être patient et composer avec les retards de train… Après une belle averse et les premiers rendez-vous avec nos partenaires sur Blois : l’hôtel Anne de Bretagne charmant petit établissement et Les Vélos Verts fidèle partenaire pour la logistique et la location des vélos, le ciel se dégage et nous prenons la route depuis direction Cheverny. L’itinéraire presque exclusivement sur des pistes cyclables à travers petits hameaux et champs nous permet de rejoindre rapidement le Château de Chambord. Emblème de la Renaissance française et plus grand château de la Loire, Chambord nous impressionne. Nous n’avons malheureusement pas le temps de visiter l’intérieur ou l’autorisation de sortir le drone. Cependant, nous nous régalons de faire le tour à vélo et avons même la chance d’assister au dressage d’un cheval pour la police montée. Sébastian devant le château de Chambord Nous entamons la deuxième moitié de l’étape et nous nous enfonçons dans la forêt de Chambord. Toujours sur piste cyclable, nous prenons plaisir à faire des vidéos avec le drone. Que ce soit sur des chemins sinueux ou sur de grandes lignes droites, nous apprécions particulièrement la qualité des routes. Nous avons le temps de rendre visite à notre partenaire la Chocolaterie de Max Vauché. Ici, nos clients ont la chance de découvrir les processus de fabrication et de déguster ce délicieux chocolat. Nous arrivons enfin à Cheverny, où nous profitons d’un repas généreux à l’Hôtel Saint-Hubert. Jour 2 : châteaux et montgolfières Le lendemain départ matinal pour continuer la « tournée » des partenaires dans la Loire : Les Relais des 3 Châteaux hôtel 4* et le Béguinage chambre d’hôtes. Nous sommes ravis de rencontrer et d’échanger avec ces personnes qui accueillent nos clients tout au long de l’année. Nous quittons Cheverny et son château, celui qui inspira le château de Moulinsart dans Tintin. S’annonce alors une belle journée, avec 40km à parcourir. Les paysages se diversifient entre villages et hameaux, campagnes et forêts, vignes et châteaux, pour enfin rejoindre les bords de Loire. A Chitenay nous avons le temps de nous arrêter visiter l’Auberge du Centre, charmant établissement avec qui nous travaillons depuis plusieurs années. Décollage de montgolfière Cette étape nous fait emprunter moins de pistes cyclables que la veille. Cependant, nous ne sommes pas dérangés par la circulation qui reste très légère. Notre arrivée à Chaumont-sur-Loire est sublimée par le vol de plusieurs montgolfières pour notre plus grand plaisir. Encore une rencontre et visite avec Angélique du gîte La Chaumonière, qui nous accueille joyeusement avec l’apéritif. Puis, nous allons dîner au restaurant de l’Hostellerie du Château. Nous nous régalons de ses plats et d’une vue sur la Loire avec coucher de soleil. La suite au prochain épisode…  
Sébastian
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Côte de Granit rose à vélo : Bretagne nous revoilà ! (la suite)

Dans la première partie de l’article, nous vous avions laissé lors de notre arrivée à Lannion, la belle capitale du Trégor, à l’architecture originale. En effet, nous arrivons Place du Général Leclerc et nous avons l’impression que les bâtiments penchent vers nous. Nous continuons ensuite notre périple à vélo le long de la Vélomaritime. Le centre-ville de Lannion En route vers la mer, de Lannion à Perros-Guirec sur la Vélomaritime Après nos deux nuits à Lannion et une boucle totalement validée de Lannion vers la mer avec un retour par la très luxuriante vallée du Kerdu, nous avons pris la route vers Perros-Guirec. Nous avons été surpris par la diversité des routes et des paysages. On ne s’ennuie pas! Plus précisément, on passe de la forêt, à de petites routes au milieu des champs puis assez rapidement, on s’approche de la mer. Après avoir pris un peu de hauteur, nous sommes tombés sur un magnifique point de vue depuis la Pointe de Bihit. Dimitri sur la pointe de Bihit Le temps ensoleillé se prêtait parfaitement bien au paysage. Nous avons pu admirer toute la baie de Lannion et les nombreuses nuances de bleu dans la mer. Surtout,  nous avons pu prendre quelques photos pour convaincre nos collègues que, oui, nous avons eu du très beau temps en Bretagne ! Perros Guirec, le coup de cœur du séjour Nous continuons notre itinéraire sur la Vélomaritime, toujours de bonne humeur. C’est vrai, nous formons une très bonne équipe avec Dimitri! Nous avions un objectif : ne pas arriver trop tard à Perros-Guirec pour faire une partie du Sentier des Douaniers. C’était évidemment sans compter sur notre merveilleuse hôtesse du soir. En effet, après nous avoir présenté sa magnifique maison d’hôte, Véronique nous a gentiment proposé de boire une bière locale. C’est donc sur sa terrasse avec l’incroyable vue mer que nous avons profité de ce moment. Évidemment, après cette longue journée à vélo, Dimitri et moi-même, bons vivants que nous sommes, ne pouvions refuser l’offre. Malgré tout, nous étions toujours motivés pour découvrir le Sentier des Douaniers. Nous y sommes donc allés, et quelle bonne décision ce fut ! Le paysage face à nous était magique et m’a fait un peu penser à l’île de la Réunion. La végétation verdoyante et les couleurs du coucher du soleil nous ont fait oublier nos nombreux kilomètres du jour. Le bruit du vague étonnait Dimitri, un fracas assourdissant ! N’est-ce pas splendide ce coucher de soleil le long du Sentier des Douaniers ? Le lendemain, nous avons partagé un petit-déjeuner avec deux couples de vieux amis originaires de la région qui discutaient en breton. Un doggy bag rempli de kouign amann sous le bras et nous sommes partis chacun de notre côté jusqu’à Tréguier. Un itinéraire plus long pour Dimitri, un itinéraire plus court pour moi. C’est assez sereine que je me suis lancée dans mon étape. La signalétique de la Vélomaritime était superbe, je n’étais donc pas inquiète! Malheureusement, mon très mauvais sens de l’orientation m’a coûté de nombreux détours dans la ville, que je connais désormais par cœur, de nombreux kilomètres en plus et beaucoup de batterie en moins sur mon téléphone portable! Il fait beau cinq fois par jour en Bretagne Pour nos derniers jours entre Paimpol et Saint-Brieuc, le temps a été moins clément. Heureusement, notre aller-retour sur la belle Île de Bréhat a pu se faire sous un ciel bleu. Comme le dit l’adage : en Bretagne il fait beau plusieurs fois par jour. D’ailleurs, nous vous recommandons vivement de laisser les vélos à l’embarcadère et de visiter l’île à pied. Vous trouverez la visite plus agréable tant les chemins sont étroits. Le moment que nous redoutions est arrivé, et il le fallait pour vivre ce voyage en terre bretonne jusqu’au bout : nous avons pédalé sous une pluie battante.  Nous avons alors fait face pour gravir les côtes jusqu’à la route des Falaises entre Paimpol et Saint-Quay-Portrieux. Pourtant, je vous assure, les paysages le long de cette route balisée en valent l’effort et tout ce qui va avec. On avait l’impression d’être entre l’Irlande et l’Écosse, or, nous étions au pays historique du Goëlo, non loin de Saint-Brieuc, notre étape finale. Nous ne le savions pas encore mais, le centre historique de Saint-Brieuc est quelque peu perché. Nous devions encore l’atteindre. La route des falaises sous un beau ciel gris Y a-t-il des paysages qui supportent bien le gris ? En fait, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il fasse grand soleil, les couleurs sont différentes alors quand les trois phénomènes ont lieu la même journée, on est un peu chamboulés ! C’est donc pour toutes ces raisons que nous avons été conquis par La Côte de Granit Rose. C’est encore une belle portion de la Vélomaritime que nous avons découvert et que nous avons hâte de vous faire découvrir à notre tour. Découvrez nos séjours sur la Côte de Granit Rose et profitez de l’air marin de la Bretagne !
Médélys
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Côte de Granit rose à vélo : Bretagne vous revoilà !

« Degemer mat e Breizh » ou autrement dit « Bienvenue en Bretagne » ! Ou même, en y réfléchissant bien plutôt re-re-re-bienvenue ! La Bretagne, on la connaît déjà pas mal avec tous les séjours à vélo que nous proposons déjà : le long du canal de l’Ille et Rance, du côté de Rennes et autour de Saint-Malo, ou encore à Belle-Ile ou Quiberon. Pourtant, à l’image de notre belle France, la Bretagne regorge d’endroits fabuleux qu’une seule visite ne permettrait logiquement pas de tout découvrir. Qu’à cela ne tienne ! Au Vélo Voyageur, on aime bien retourner sur le terrain, cap cette fois-ci sur la côte de Granit rose ! Médélys et Dimitri, votre équipe de choc, pour vous servir ! La côte de Granit Rose, kesako ? En Bretagne, on a une passion : se feindre de petits noms pour désigner les côtes : « comment ça, tu ne connais pas la côte d’Émeraude ? », « jamais rien vu de plus beau que la Ceinture dorée ! » ou bien encore « pour les vacances moi c’est la Côte d’Amour, sinon rien ». La côte de Granit rose n’échappe pas à cette logique, mais alors pourquoi cette paraphrase pour la désigner ? N’allez pas chercher très loin : la pierre est majoritairement composée de granit et sa couleur tire vers le rose. Et voilà pour les explications, terminé, bonsoir ! En réalité pour être plus précis, la côte de Granit rose s’étend sur une dizaine de kilomètres – de Trébeurden à l’Ouest jusqu’à Perros-Guirec à l’Est – dans le département des Côtes d’Armor. Ami géologue, le granit est composé de mica, de feldspath et de quartz. C’est ce savant mélange qui donne à la pierre une palette de couleurs aux tons rosés. Pourtant, plus que la couleur encore, Médélys mon binôme d’aventure ainsi que moi-même (Dimitri) avons été encore plus impressionnés par la forme particulière des roches sculptées par la mer et les vents : jusqu’où ira votre imagination ? On se sent petits devant de tels paysages, non ? Les préparatifs avant le départ pour Morlaix Pour élaborer un chouette circuit à vélo, l’accessibilité est un critère primordial. Au Vélo Voyageur, on trouve essentiel de permettre aux intéressés de rejoindre le départ de l’itinéraire en train. L’idéal est même que nos voyageurs puissent embarquer à bord avec leurs propres vélos s’ils le souhaitent. Alors, on cherche la meilleure solution, et parfois, elle apparaît très vite comme ce fut le cas pour Morlaix, qui accumule les bons points. A peine débarqués du train, Médélys et moi-même sommes fascinés par l’énorme viaduc. Un petit port, des ruelles avec des bâtiments à l’architecture vernaculaire et évidemment les premières crêperies, bienvenue au paradis ! Après une copieuse galette et une nuit dans un charmant hôtel familial, nous prenons la route avec un vélo musculaire et un vélo à assistance électrique. Et oui, il est important de connaître la difficulté de l’itinéraire et de faire chauffer nos gambettes ! Cap vers les premiers paysages maritimes des Côtes d’Armor Nous commençons le parcours confiants, une place importante étant octroyée au vélo. La signalétique Vélomaritime est très présente, ce qui nous permet de pédaler légers. Médélys me fait aussi profiter de ses premiers « hits musicaux », on ne va pas s’ennuyer ! Nous arrivons au barrage du Dourduff sous une sublime lumière qui rend le paysage grandiose. Et première ânerie pour l’équipe de choc ! La marée étant basse lors de notre passage, nous n’avons rien trouvé de mieux à nous exclamer que « la sécheresse ça se voit même en Bretagne » en prenant l’exemple des bateaux amarrés dans le sable, au lieu de l’eau. Nous n’avons compris notre bêtise que plus tard, lorsque la marée était haute et que les bateaux étaient effectivement bien dans l’eau cette fois-ci. Cette anecdote me permet néanmoins d’insister sur un aspect indissociable des côtes bretonnes : marée haute, marée basse, les paysages sont totalement différents. Chaque photographie physique et sensorielle est donc totalement unique ! Alors à votre avis, marée haute ou basse ? Tout schuss vers Lannion, porte d’entrée de la Côte de Granit Rose Les points d’intérêts ne manquent pas lors de cette première journée à vélo. Nous enchaînons ainsi les activités comme la visite du Cairn de Barnenèz, plus grand mausolée mégalithique d’Europe, avec des pauses photos sur des plages aux couleurs émeraude. Nous arrivons dans la baie de Locquirec et gagnons notre hébergement avec chambre vue mer, l’évasion continue ! Coucher de soleil sur la baie de Locquirec Après un copieux petit-déjeuner, nous reprenons la route direction Lannion! Toujours aidés du formidable balisage de la Vélomaritime, nous empruntons l’ancienne ligne de chemin de fer qui surplombe toute la grève de Saint-Michel pour arriver au Grand Rocher, d’où le paysage invite une fois encore à l’émerveillement. Il est temps de quitter pour un temps la Manche et de s’engager dans la vallée du Kerdu. Nous suivons paisiblement la rivière jusqu’à Ploumilliau et ressentons peu à peu l’agitation citadine : nous voilà à Lannion, en plein jour de marché. Des odeurs, en veux-tu, en voilà ! Nous n’avons que l’embarras du choix pour notre pause casse-croûte avant de rejoindre nos conviviaux hôtes pour deux nuits. Deux jours, deux nuits et tout autant d’aventures que vous pourrez découvrir lors de notre prochain article. Restez connectés ! Arrivée à Lannion à l’heure du déjeuner, elle est pas belle la vie ?
Médélys
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L’Occitanie à vélo : retour d’expérience

Après avoir parcouru la superbe voie verte Passa Païs (voir ici pour le retour d’expérience de François et Réjane), nous voulions continuer à découvrir l’Occitanie à vélo. Ainsi nous sommes descendus du Parc nature du Haut-Languedoc et avons rejoint la mer Méditerranée au niveau de Sète. Réjane et moi (François) connaissons bien la région. En quittant Bédarieux, nous avons forcément voulu passer par le site du Salagou classé UNESCO et le cirque de Mourèze. Ce sont nos coups de cœur de la région! Arrivée au cœur de l’Occitanie à vélo: Le lac du Salagou le cirque Mourèze Nous laissons donc Bédarieux derrière nous et suivons le fil de l’eau avec une lumière matinale divine qui caresse notre visage. Après un court effort nous arrivons au Grand site du lac du Salagou. Le décor est somptueux, magnifique, nous n’avons pas assez d’adjectifs pour retranscrire ce que l’on voit. La terre est rouge, le lac et la couleur des vignes tranche avec le ciel bleu. Après une petite pause gourmande à Salasc nous rejoignons Mourèze. Vue sur Mourèze Joli petit village typiquement occitan, c’est surtout le point de départ pour une très belle randonnée dans le cirque de Mourèze. Entre paysage lunaire et décor de Far West, un labyrinthe de rochers érodés aux formes étranges invite à se perdre. La balade dans ce superbe chaos rocheux calcaire rajoute bien encore 1000 photos souvenirs à notre séjour. Heureusement des sentiers balisés permettent de naviguer facilement dans ce dédale de 300 ha. Le cirque est adossé plein sud. Attention donc au coup de chaleur notamment l’été Cirque de Mourèze Après avoir fait le tour du village et rencontré tous les hébergeurs, nous voilà repartis. Cette fois nous voulons repérer une boucle et découvrir l’Occitanie à vélo en faisant le tour du lac et du mont Liausson. Nous arrivons peu après à la base de loisirs du Salagou chez mon amie Cécile. Dans un très bel écrin de 750 ha, le lieu offre une grande variété de sport nautiques (pédalo, canoë, paddle, planche à voile etc.) Lac de Salagou Nous poursuivons vers le petit village de Clermont l’Hérault pour l’heure du déjeuner. Je vous avoue que le retour sur Mourèze à travers les vignes est assez pentu. Je commence à regretter l’andouillette délicieuse du midi… Du Salagou à Pézénas Oliviers de Pézenas Changement de décor ! Nous quittons avec regrets Mourèze pour les petites routes entre vignes et oliviers. Vous me direz ce n’est pas déplaisant non plus… Nous rejoignons Pézenas, ville de Molière et de Boby Lapointe. Ça faisait très longtemps que je n’y étais pas allé et ce fut une excellente re-découverte. Son patrimoine architectural typique, ses ruelles bordées d’échoppes d’artistes et places centenaires : voilà tout ce qu’on aime ! En parlant de ce qu’on aime ; fidèles à notre ligne de conduite on a testé pour vous (et pour notre plaisir aussi) les petits pâtés de Pézenas ainsi que ces friandises. Franchement, un D-E-L-I-C-E ! Des vignes de l’arrière-pays de l’Occitanie à vélo aux bords de la mer Méditerranée De nouveau c’est un changement de décor, qui nous attend lorsque au détour d’un virage, on rejoint les berges de l’étang de Thau. Arriver sur le littoral méditerranéen quand on vient du haut Languedoc est un cheminement tout naturel. Exit la roche et les montagnes, place aux étendues paisibles du littoral. Un vrai moment de bonheur simple et pur. Sète Nous contournons l’étang en nous arrêtant à Bouzigues (bastion local de l’huître) et son musée. On apprécie le paysage, car nous roulons sur une piste cyclable parfaite pour rejoindre la ville d’eau et de lumière : Sète. Nous entrons par le quartier pêcheur pittoresque de la Pointe Courte. Nos vélos, tout heureux d’arriver, n’ont pas pu s’empêcher d’aller faire un coucou à la grande bleue et ses plages de sable fin. Sète est à titre personnel un peu particulier. Mes grands-parents y habitent et c’est toute mon enfance qui refait surface. Les tielles, les joutes, la promenade sur le Mole Saint Louis… Nous clôturons ce séjour comme il se doit : avec un plateau de fruits de mer vue port. Port de Sète L’Occitanie à vélo : destination approuvée ! C’était le premier repérage de Réjane et avant même de partir je savais déjà que ça allait lui plaire. Nous avons avalé les kilomètres sur nos vélos à une allure incroyable. Quant à moi cela fait plus de 10 ans maintenant que je sillonne la France et l’Europe à la recherche des meilleurs séjours possibles. C’est la première fois que sur une seule destination j’observe autant de diversité sur les paysages. Nous avons tous les deux beaucoup de fierté de vous proposer ces séjours qui vous feront plaisir à coup sûr!
François
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La Vélo Francette : retour d’expérience (Partie 2)

Bienvenue en Pays de Gâtine ! Nous vous avions laissé aux portes de la ville médiévale de Parthenay dans l’article précédent, notre aventure sur l’itinéraire de la Vélo Francette continue… Quatrième journée, pluie et temps maussade sont au rendez-vous mais cela n’entame en rien notre motivation à découvrir la cité médiévale de Parthenay. Entre petites ruelles pavées et maisons à colombages, nous ressentons une ambiance unique et authentique. L’immersion est totale dans cette ville de caractère qui devient notamment capitale des jeux en été. En effet, durant 2 semaines au mois de juillet, la cité accueille le festival international des jeux, le FLIP. Nos pérégrinations nous mènent en haut d’une belle ruelle pavée où nous découvrons une charmante auberge / antiquaire. Plus loin nous faisons étape dans un café-épicerie La Gargante et partageons un chocolat chaud dans un décor chaleureux ! Aux portes du Marais poitevin Le lendemain, cap vers le Marais poitevin avec une première étape à Niort, ville située à l’entrée du parc régional. La ville se révèle être une belle surprise (ne vexons pas les Niortais mais la ville est surtout connue pour être la capitale des assurances). Nous retenons sa cathédrale et son clocher qui surplombe la ville, Niort regorge également d’espaces verts et de restaurants charmants. Ensuite, nous débutons notre découverte du Marais poitevin. Nous avions hâte avec Chloé de découvrir cet écrin de nature que Bérangère et Eugénie nous ont tant vanté et qui maintenant nous tend les bras. Un beau ciel bleu et un grand soleil nous accompagnent pour cette nouvelle journée, des conditions idéales pour découvrir la beauté des paysages du Marais poitevin. Le long du Marais poitevin Une parenthèse hors du temps Riche de plus de 90 000 hectares de canaux et berges, ce parc régional lové entre terre et mer offre aux passionnés de nature, tranquillité et une multitude de paysages. Nous longeons d’abord sur quelques kilomètres la Sèvre niortaise depuis Niort. Puis, nous pénétrons peu à peu les paysages naturels et verdoyants du marais. Petit chemins et peupliers nous ouvrent le passage. Pédaler à travers ce magnifique écrin de nature devient synonyme d’une parenthèse hors du temps. L’après-midi s’articule entre les canaux, les petits ponts en bois et les berges ensoleillées jusqu’au Mazeau, petit bourg au milieu des marais. Nous profitons d’un charmant espace ombragé pour une pause déjeuner en toute quiétude, quelques barques sont mêmes disponibles pour visiter le marais. Nous manquons de temps, dommage ! Enfin, nous découvrons les petits villages d’Arçais et du Vanneau-Irleau, puis profitons d’une belle soirée à Coulon, charmante étape sur le canal. Ces quelques jours furent une belle immersion dans le marais, une petite bulle de nature préservée aux paysages bucoliques. Le coup de cœur fut immédiat pour nous ! Cap vers l’océan ! En quittant le Marais poitevin, nous faisons halte à l’abbaye de Maillezais, édifice somptueux de style gothique datant du XIème siècle. L’endroit est parfait pour profiter d’une pause ensoleillée et apprécier ce majestueux héritage architectural et culturel. Puis, nous sortons un peu de l’itinéraire classique de la Vélo Francette. L’idée est de proposer une variante pour rejoindre Fontenay-le-Comte, ville d’art et de lettres. Nous prenons le temps de visiter la ville qui est traversée par la rivière Vendée. Nous apprécions ses maisons à arcades et ses hôtels particuliers datant de la Renaissance. Pour notre dernière journée à vélo le paysage change petit à petit. Nous empruntons la route du canal de Marans et donc une partie de la Vélodyssée. Peu à peu l’air iodé et les embruns se font plus présents, l’appel du large de plus en plus grand! Nous arrivons à La Rochelle en fin de journée sous un ciel bleu avec de nombreux souvenirs en tête! Nous aurions bien continué notre voyage le long de la côte atlantique mais toutes belles choses ont une fin! Port de La Rochelle La Rochelle, ville reine des vélos Il n’est plus nécessaire de vanter les beautés de la ville de la Rochelle : son port fortifié, ses tours, ses petites ruelles charmantes et surtout son amour du vélo! Rappelons-le, ce fut la première ville à mettre à disposition des vélos en libre-service en 1974. Nous passons notre dernière soirée sur la terrasse d’un des restaurants du port. Comme une petite récompense, huitres et saveurs de la mer nous font honneur. Rien de tel que de commencer par les châteaux pour finir attablées comme des reines en bord de mer ! Comme espéré l’itinéraire de la Vélo Francette nous offre un beau mélange de paysages, d’histoire et d’architecture. Nous avons été conquises par cet itinéraire hors des sentiers battus et encore préservé, trait d’union entre les château de la Loire et la Vélodyssée. Découvrez nos séjours sur la Vélo Francette et profitez d’un voyage à vélo dans une région authentique !
L'équipe du Vélo voyageur
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La Vélo Francette : retour d’expérience (Partie 1)

Des châteaux de la Loire à Parthenay Imaginez-vous partir à vélo des châteaux de la Loire et sillonner les routes jusqu’à la côte Atlantique. Traverser des régions riches d’un patrimoine culturel et embellies par une nature généreuse, l’odeur de l’iode plein les narines… Une belle envie qui est devenue réalité grâce à la création en 2013 de l’itinéraire La Vélo Francette, élu meilleur itinéraire vélo en 2018. Après la Champagne et la Passa païs, on vous emmène découvrir la Vélo Francette! Préparation au départ La Vélo Francette offre la possibilité de parcourir de nombreuses régions aux paysages différents, de Ouistreham à La Rochelle. Cette route de près de 600 km dévoile des étapes authentiques entre campagne bucolique et héritage architectural diversifié. Voilà bien des arguments qui ont de quoi nous plaire au Vélo Voyageur. Nous avons décidé avec toute l’équipe de se concentrer sur la partie sud de l’itinéraire, de Saumur à La Rochelle. Quelle belle idée de se dire que l’on peut relier les châteaux de la Loire à la côte Atlantique ! C’est tout naturellement que le duo de choc des « testeuses » se forme :  Chloé en charge notamment de la Vélodyssée, et Yanna (moi-même) en charge de la Vallée de la Loire. L’attrait de pouvoir relier nos deux régions avec lesquelles nous travaillons toute l’année nous a motivé d’autant plus ! Il était important pour nous de partir organisées, nous avons donc préparé méticuleusement nos sacs. La météo à cette époque peut prévoir de bonnes surprises ou d’autres plus glissantes ! Hébergements réservés et itinéraire en vue, l’aventure peut enfin commencer. Premières impressions au départ des Pays de la Loire Nous nous rendons à Saumur en train depuis Montpellier en fin de journée. À peine le pied posé à terre que nous sommes déjà émerveillées par l’architecture des ponts et le château éclairé au loin. Une première impression plutôt très agréable et comme on dit les premières impressions sont toujours les bonnes. Après une nuit bien reposante et une petite mention très favorable pour le petit déjeuner, nous voilà prêtes ! Nous prenons possession de nos compagnons de route à deux roues, bien confortables et avec assistance électrique, pour les 8 prochains jours. Premiers coups de pédale L’itinéraire commence en suivant la Loire sur quelques mètres, puis petit à petit nous nous orientons vers le sud. La campagne généreuse s’offre à nous et la rivière du Thouet serpente à nos côtés. Première pause incontournable : le village de Montreuil Bellay et son château, vaste édifice surplombant la rivière Thouet, construit vers 1025. Le château se dénote par sa vaste citadelle mêlant architecture médiévale et Renaissance. Nous profitons de ce décor sublime pour notre pause déjeuner sous un ciel bleu éclatant. Pause déjeuner devant le château de Montreuil-Bellay L’après-midi se déroule en toute quiétude sur de petites routes de campagne. Nous passons vers un plan d’eau, le Lac de la Ballastière, entouré par des feuilles aux couleurs automnales. Je m’arrête un moment pour admirer cet endroit qui se prête totalement à une pause détente. Chloé me dit que c’est agréable après une saison intense de pouvoir se retrouver et prendre l’air de la nature, sortir de son quotidien, du bureau… Cela fait écho en moi et surtout je souhaite à travers cet itinéraire partager le même ressenti avec nos Vélos Voyageurs. Une belle côte finale nous propulse jusqu’au centre-ville de Thouars, petite ville d’art et d’histoire. La ville est connue pour son fameux château des ducs de La Tremoille qui surplombe depuis son rocher la rivière. Château des ducs de La Tremoille De Thouars à Airvault, une ode à la nature et à la culture le long du Thouet Deuxième levé de soleil et notre voyage continue sur un itinéraire très bien balisé. Difficile de manquer les nombreux panneaux « Vélo Francette » qui jalonnent notre chemin. Nous suivons tout au long de la journée le Thouet et les petits villages de charme s’enchaînent comme Saint-Généroux et son pont roman. Saint-Généroux Notre arrivée à Airvault dans l’après-midi nous permet de prendre le temps de nous promener dans le centre médiéval. Nous nous imprégnons de l’ambiance authentique de cette petite cité de caractère construite autour de l’abbaye des Augustins, une des plus importantes du Poitou. Cette visite est aussi marquée par la rencontre avec Xavier, propriétaire de l’ancien château en cours de restauration et également chambres d’hôtes. Nous avons eu le droit à une visite privée des lieux pour notre plus grand plaisir. Une belle immersion dans l’histoire grâce à la passion de Xavier que nous remercions généreusement pour son temps et son accueil chaleureux. En selle jusqu’à Parthenay, une mosaïque de paysages Notre chemin nous fait traverser des villages et cités plus authentiques les uns que les autres, comme Saint-Loup-sur-Thouet, petite ville de caractère construite le long du Thouet. Son château et ses jardins à la française subliment notre petite halte du jour. Après une trentaine de kilomètres à vélo, ne le cachons pas sous une pluie battante, nous voici aux portes de la ville de Parthenay. L’itinéraire de la Vélo Francette nous invite à apprécier la ville vue du bas, en passant par l’ancienne porte et les fortifications. Se mêlent ensuite ruelles pavées et maisons à colombages. Nous profitons d’un repas taillé sur mesure avant de nous imprégner totalement de l’atmosphère médiévale de la capitale des jeux. Parthenay L’aventure continue dans un prochain article! Nous avons hâte de vous faire découvrir la suite de notre épopée avec Chloé et surtout notre coup de cœur pour le marais poitevin.
Joseph
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L’Écosse à vélo : retour d’expérience (Partie 2)

Cap à l’ouest! Après avoir découvert Perth, Pitlochry et le Loch Tummel, notre périple se poursuit plus à l’ouest et nous dévoile de nouvelles facettes de l’Écosse à vélo. De Pitlochry au Loch Tay Pour notre troisième jour, nous prenons la direction de Killin. Toujours accompagnées d’un soleil radieux, nous empruntons de petites routes paisibles au milieu d’étendues vertes éclatantes. Effectivement, ce n’est pas pour rien qu’il pleut autant ici ! Une fois le Tay franchi, nous arrivons dans la jolie ville d’Aberfeldy, réputée pour sa distillerie de whisky. Notre pause déjeuner en terrasse est très appréciée. Nous reprenons la route et faisons un petit détour par le château Menzies, étrange forteresse aux murailles austères isolée au milieu des champs. Notre chemin se poursuit ensuite en lisière de forêt avec vue sur les pâturages jusqu’au Loch Tay. Nous arrivons à Kenmore, charmant village aux maisons blanches et toits en ardoise situé sur les rives du loch. Notre route longe une jolie plage où se réunissent les familles pour un moment de détente. Quelques centaines de mètres plus loin, la vue est magnifique sur Kenmore niché entre loch et montagnes. Vue sur Kenmore et le Loch Tay Falls of Dochart et arrivée à Killin Nous longeons la rive sud du loch pendant 25km sur une petite route vallonée en hauteur avec une vue spectaculaire. Quelques petites ruisseaux et cascades viennent ponctués notre chemin. Enfin, nous arrivons à Killin, situé à la tête ouest du loch, à l’exact opposé de Kenmore. À l’entrée du village se trouvent les Falls of Dochart, une succession de petites cascades qui se rejoignent en un même point. La nature environnante et la luminosité de fin de journée rendent ce spectacle presque magique ! Nous passons la nuit dans le charmant B&B de Margaret après nous être repues d’un délicieux festin au saumon. Falls of Dochart – Killin La Dolce Via écossaise Nous voici en selle pour notre dernière journée à vélo, direction Crief ! Nous quittons Killin pour emprunter de petits chemins forestiers qui relèvent plus de la piste VTT que cyclable! Après plusieurs kilomètres, nous sommes ravies de rejoindre une belle voie cyclable à flanc de montagne. Il s’agit d’une ancienne ligne de chemin de fer réhabilitée en voie cyclable et pédestre. La piste offre une vue époustouflante sur la vallée en contrebas et traverse le très beau viaduc de Glen Ogle. Elle me fait d’ailleurs beaucoup penser à la Dolce Via en Ardèche. Pour couronner le tout, la piste est en faux-plat descendant, les vélos avancent tout seuls, il n’y a donc rien d’autre à faire que de contempler les somptueux paysages qui nous entourent. Ancienne voie ferrée réhabilité en voie cyclable et pédestre Loch Earn et fin du périple vélo Nous quittons l’itinéraire pour rejoindre la rive sud du Loch Earn, entouré de montagnes et de forêts. À partir de St Fillans et de ses terrains de golf, nous poursuivons sur de petites routes secondaires jusqu’à Comrie. Un problème de chaîne sur un des vélos nous empêche malheureusement de terminer les derniers kilomètres restants jusqu’à Crief. Nous sommes transférées en véhicule jusqu’à Perth où nous prenons le train pour rejoindre Édimbourg et y passer notre dernière nuit et journée. Édimbourg, l’inoubliable Victoria street – Édimbourg Gros coup de cœur pour la capitale Écossaise ! Entre un patrimoine architectural remarquable, l’effervescence de ses rues avec ses centaines de pubs et sa richesse culturelle, la ville est un petit trésor. A notre arrivée la pluie se met à tomber, comme si notre parenthèse enchantée prenait fin après ces quelques jours à découvrir l’Écosse à vélo sous sa plus belle lumière ! Édimbourg Comme espéré, l’Écosse et la région des Highlands nous ont pleinement convaincu. Merveilleux mélange entre le Connemara et le Pays basque, la région offre une très belle expérience à vélo avec ou sans assistance électrique pour les plus aguerris. Les séjours arrivent bientôt sur notre site, tenez-vous prêts !
Joseph
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L’Écosse à vélo : retour d’expérience (Partie 1)

Welcome to Scotland ! En septembre dernier, Médélys et moi-même (Chloé) avons eu la chance de partir découvrir l’Écosse à vélo pendant quelques jours. Nous n’avions jusqu’à présent aucun séjour à vélo dans cette partie de l’Europe. Il y a 4 ans, nous avions découvert et adoré l’Irlande et la région du Connemara. L’Écosse présentant de nombreuses similitudes avec celle-ci, j’étais déjà intimement convaincue que la destination nous séduirait. Arrivée pluvieuse mais heureuse Nous arrivons à Édimbourg le dimanche soir sous une pluie battante, le même jour que le cercueil de la Reine Élisabeth II à la Cathédrale Saint-Gilles, triste hasard de calendrier. Un taxi nous conduit ensuite jusqu’à Perth, porte d’entrée de la région des Highlands. Une fois installées dans notre ravissant B&B, une dizaine de minutes de marche nous sépare du restaurant le plus proche. C’est donc avec enthousiasme et nos plus beaux K-way que nous débutons notre marche nocturne, en sous-estimant (un peu trop !) la pluie écossaise ! Trempées mais rassasiées, le dîner fut délicieux. L’accueil chaleureux des écossais nous enchante, d’autant plus au moment du départ lorsque notre serveur nous offre par gentillesse (ou pitié?) un parapluie pour notre trajet retour. De Perth à Pitochry le long du Tay Le lendemain matin, un soleil resplendissant nous tire des bras de Morphée. Nous dégustons notre premier Scottish breakfast accompagné du fameux haggis qui s’avère être finalement une bonne surprise ! Ian, notre partenaire écossais, vient ensuite à notre rencontre pour nous présenter l’itinéraire vélo et nous remettre deux vélos électriques. Let’s go! Premier arrêt de notre périple au Scone Palace, très bel édifice où jadis les rois écossais se faisaient couronner. Nous prenons le temps de visiter le palais et ses nombreuses pièces remplies d’œuvres d’art et d’antiquités relatant l’Histoire de l’Écosse. La demeure est également entourée de magnifiques jardins et d’un labyrinthe végétal en forme d’étoile, notre tentative de s’y aventurer fut aussi brève que notre goût du risque! Scone Palace Nous quittons ensuite Perth en longeant les rives du Tay, plus long fleuve d’Écosse, pour rejoindre peu à peu la campagne écossaise et ses dégradés de vert. Rapidement nous nous retrouvons sur de petites routes de campagne dénivelées et constatons que oui, l’Écosse, ça grimpe ! La région me rappelle d’ailleurs beaucoup les montagnes du Pays basque. Nous profitons d’une pause pique-nique sur les bords du Tay dans le village de Dunkeld avant de reprendre la route. Notre journée s’achève autour d’une bière et d’un fish & chips à Pitlochry, jolie ville écossaise aux maisons de style victorien. Pitlochry Blair Atholl et son château Pour notre deuxième journée, nous prévoyons de faire une boucle à vélo depuis Pitlochry jusqu’au Loch Tummel. Il s’agit de l’un des plus beaux lochs de la région. Une fois nos vélos enfourchés, nous prenons la direction de Blair Atholl, petit village écossais où trône fièrement le château de Blair, résidence officielle du clan Murray. Notre route se poursuit entre forêt et rivière avant de rejoindre une magnifique vallée où vaches et moutons paissent tranquillement. Nous rencontrons pour la première fois les vaches Highland, animal emblématique de l’Écosse. Nous en profitons pour faire une petite halte pique-nique sous un soleil toujours aussi présent et nous préparer à la longue montée qui nous attend (merci l’assistance électrique !). Vaches Highland Loch Tummel et retour à Pitlochry Le sommet nous offre une vue magnifique sur les paysages vallonnés recouverts de forêts. La descente n’en est que plus belle et nous mène directement jusqu’au Loch Tummel, un joyau bleu dans un écrin de verdure. Une magnifique route ombragée bordée d’un muret de pierres longe le loch où pêcheurs et campeurs s’adonnent à leurs activités. L’atmosphère est si paisible. Après une dizaine de kilomètres où nos yeux sont sans cesse rivés vers le loch, nous devons le quitter non sans une pointe de regret. C’est exactement à ce moment-là que la batterie d’un des vélos électriques décide de nous lâcher ! Fort heureusement, seulement quelques kilomètres nous séparent de Pitlochry et le chemin présente peu de dénivelés même si l’ultime montée jusqu’à notre hébergement a raison de nous. L’espace piscine/jacuzzi de notre hôtel nous fait rapidement oublier la mésaventure de notre fin de journée. Loch Tummel La suite de nos aventures en Écosse dans le prochain épisode, stay tuned ! #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!
Joseph
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A vélo sur la Passa Païs : retour d’expérience

La Passa Païs est un itinéraire bien connu pour beaucoup d’entre nous quand nous nous sommes réunis mi-août lors de notre traditionnelle réunion de production. Ces dernières années nous avons eu d’excellents retours et une envie grandissante de destinations nature et moins fréquentés. C’est donc tout naturellement que nous avons voté pour créer des séjours à vélo sur la Passa Païs. C’est avec un très grand enthousiasme que Réjane (notre super responsable administrative et financière) et moi-même François nous avons choisis de nous rendre sur place. Au retour de Bérangère et d’Elisa de Champagne, nous partons mi-octobre. C’est la saison idéale : le temps est clément et la nature nous offre une palette de couleur incroyable ! Quelques petits calages plus tard nous voilà plutôt bien organisés pour partir sur place confiants (et toujours plein d’entrain !!!!) Réjane s’est occupée de nous dénicher des supers hébergements et moi j’ai peaufiné les aspects logistiques et navigation. Bref, une équipe qui roule. A vélo sur la Passa Pais Le rendez-vous est donné à la gare de Montpellier puis c’est sur des rails que nous rejoignons Toulouse.  Un arrêt express nous permet de récupérer le vélo à assistance électrique de Réjane chez notre partenaire. Quant à moi, j’ai embarqué avec mon VTT habituellement en configuration compétition mais transformé pour l’occasion en VTC de luxe. De Mazamet à Mons la Trivalle Dès notre arrivée à Mazamet nous avons un sentiment de déconnexion. Les premiers mètres sur le vélo au départ de l’office de Tourisme nous permettent de nous familiariser avec nos outils de navigation. Nous voici dès Mazamet à vélo sur la Passa Païs. Et nous sommes déjà très rassuré sur la sécurité de l’itinéraire. Nous roulons sur l’ancienne voie ferrée qui fut le vecteur majeur du développement industriel de la région au 19ème siècle. La piste est en gravette, très compacte, très propre, bordée de verdure protectrice. Les premiers tunnels nous offrent une fraîcheur très agréable et un dépaysement total. Tunnel sur la Passa Pais Nous avons ciblé cet itinéraire pour des familles ou bien des vélos voyageurs débutants. C’est pourquoi dès le kilomètre 25 nous commençons à rencontrer les propriétaires des hôtels et chambres d’hôtes. Les villages de Labastide-Rouairoux et Saint-Ponse de Thommières sont des villages charmants et des lieux de haltes parfaits. Qui dit voyage à vélo, dit aventure. Cette première journée à pédaler nous offre son lot de petits pépins. Je prends dans mon pneu avant une aiguille en fer sortie de nulle part. Réjane quant à elle, a sa chaine qui saute et nous devons faire chacun le nécessaire pour poursuivre notre route. Après un bon repas à St Pons nous voici repartis en direction de Mons. Les paysages s’ouvrent quelque peu. Ils nous offrent des vues magnifiques sur le village d’Olargues, classé parmi les plus beaux villages de France. Olargues Nous profitons surtout du panorama exceptionnel sur les montagnes du Haut Languedoc et du Carroux en particulier. Nous rencontrons mon confrère et ami Aymeric, tombé amoureux de la région. Il vient de monter sa boutique de vélo pile sur la voie verte. Arrivés à notre gîte confortable, nous profitons de la chaleur des derniers rayons de soleil. Nous sommes heureux de partager une boisson fraîche houblonnée pour nous remémorer la journée et attaquer la planification de la suivante. Le canoë, les gorges d’Héric et Bédarieux Mais sur la Passa Païs c’est comme dans la vie, il n’y a pas que le vélo. Donc au petit matin, direction la rivière Orb et l’embarcadère du canoë pour rencontrer Sylvain. Grand passionné, il nous donne immédiatement envie de changer de point de vue et de voir la vallée côté rivière. La suite est encore mieux, nous repérons la petite randonnée à pied dans les magnifiques gorges d’Héric. Entre deux baignoires naturelles en pierre, une petite plage et la cascade, le lieu est enchanteur. Et Réjane ne s’y trompe pas : « Dis donc c’est super chouette ici, c’est sûr que je vais revenir avec mon chéri ! » Gorges d´ Héric 1000 photos plus tard et les données cartographiques précieusement récoltés, nous enfourchons nos vélos sur la Passa Païs en direction de Bédarieux. La piste cyclable est toujours un pur régal. On s’arrête dans tous les villages pour dénicher les coins les plus sympas, la petite place ombragée avec sa fontaine centenaire. Pédaler c’est bien, s’arrêter manger c’est important aussi ! Avec Réjane nous sommes ultra raccord sur ce point en particulier. Dès qu’on aperçoit la guinguette du Chtio Var au bord de la Passa Païs au Poujols-sur-Orb, nos vélos se sont instantanément arrêtés chez Raynald et Isabelle. Une omelette/frites pour Réjane (oui je sais c’est étrange mais elle est originaire des Ardennes alors plus rien ne me surprend) et un burger local pour moi et hop c’est reparti avec un sourire béa sur nos visages. Nous faisons une halte à Lamalou-les-bains pour s’imprégner de l’architecture douce de son passé et présent balnéaire. Nous terminons notre aventure à vélo sur la Passa Païs à Bedarieux où nous passons la nuit.
François
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Sur les routes de la Champagne à vélo: retour d’expérience côté vignobles

Partie 1: La route des vins de Champagne à vélo La Champagne à vélo a remporté de nombreux suffrages à la réunion de production annuelle du Vélo Voyageur. Parenthèse dans l’agenda chargé du mois d’août, elle lance la préparation de la saison à venir. On en sort avec l’excitation de partir à nouveau en exploitation et d’enfourcher nos vélos ! Je (Bérangère) n’avait pas eu ce plaisir depuis 2019 et mon répérage dans la vallée du Doubs. C’est le tout premier repérage pour ma coéquipière Elisa. Elle a quand même pris l’initiative d’organiser le programme des premiers jours, me voyant accaparée par le quotidien de l’agence et un déménagement tout frais. Le programme sera affiné pendant notre voyage en train qui dure toute une journée entre Montpellier et Reims. De Reims à Sillery: le long du Canal de la Marne à l’Aisne Nous arrivons un jeudi soir à Reims et commençons par rencontrer le loueur de vélo avec lequel nous envisageons de travailler. Il nous fournit des vélos pour le repérage, ce qui nous permet de tester le matériel dans les conditions réelles. Un vélo à assistance électrique pour Elisa, un vélo mécanique pour Bérangère, un rapide échange autour de la carte des itinéraires de la Champagne à vélo pour glaner un avis de Corentin sur les meilleures portions et nous voilà parées. Nous nous promenons dans le centre-ville de Reims dans la soirée. Nous arrivons malheureusement trop tard pour entrer dans la cathédrale. Mais restons un moment à admirer sa façade, avant de continuer vers les Halles, la Porte de Mars et la Place Drouet d’Erlon. Le lendemain, nous commençons notre parcours devant la gare de Reims. Le début est assez évident puisqu’une coulée verte dotée d’une piste cyclable passe juste devant la gare. Cela se corse directement ensuite, car la voie verte le long du canal est coincée entre le canal et une voie rapide. Après avoir tenté une passerelle avec une rampe vélo super raide, nous nous rabattons sur un ascenseur vélo bien caché 2km plus loin. Le ton est donné: la Champagne à vélo, c’est pour les initiés, ses secrets ne se révèlent pas au premier abord! Une fois sur la voie verte, nous pédalons sans effort jusqu’à Sillery. A l’assaut des vignobles de la Champagne à vélo Les vendanges en cours sur les routes de la Champagne à vélo A Sillery, nous bifurquons vers les vignobles. Une courte portion de plaine s’étend entre le canal et la Montagne de Reims. Nous sommes frappées par le vent qui s’engouffre dans le couloir créé par le relief. Ça commence à chauffer dans les cuisses avant même les coteaux. Nous prenons ensuite une petite route qui ondule à travers les vignes d’où nous voyons les visages viticoles de Verzenay et Verzy en surplomb. Les paysages sont sublimes. Nous avons la bonne surprise de constater que les vendanges ne sont pas terminées. Et profitons donc du tableau vivant offert par les vendangeurs, qui nous klaxonnent parfois en nous dépassant. Nous continuons à contourner la Montagne de Reims par l’est. Entre Villers-Marmery et Bouzy, nous tentons des chemins viticoles pour éviter la route départementale plus fréquentée sur cette portion. Nous essuyons quelques giboulées en chemin. Ici, quand il pleut, il tombe des rideaux d’eau. Puis le vent pousse les nuages pour laisser percer le soleil quelques minutes plus tard. La bonne nouvelle, c’est donc qu’on sèche !! En fin de journée, nous descendons pour rejoindre à Tours-sur-Marne, la véloroute de la Vallée de la Marne, qui nous mène jusqu’à Epernay. Succès pour cette première journée, Elisa également est conquise par la balade! Boucle vélo autour d’Epernay: vers Hautvilliers L’humidité domine le lendemain. Mais cela ne nous dissuade pas de repérer une boucle en direction d’Hautvillers, le haut-lieu touristique des vignobles au cœur de la Champagne à vélo. Nous commençons par monter sur une route en lacets jusqu’au village de Champillon. Nous profitons malgré la grisaille, des magnifiques vues sur une mer de vignes. Hautvillers est juste en face. Il faut bien évidemment prendre une descente raide puis une montée tout aussi raide pour y arriver. Il se distingue des autres villages viticoles traversés. A Hautvillers, tout est rutilant: les enseignes en fer forgé qui font la réputation du village bien évidemment, mais aussi les abords des maisons de Champagne, les commerces et les tenues vestimentaires des visiteurs ! Après la visite du village, nous redescendons vers la Marne à Cumières. Puis nous testons une entrée dans Epernay, qui ne nous convainc pas tout à fait. Nous la retravaillerons par la suite. Boucle vélo autour d’Epernay: vers la Côte des Blancs Après une pause déjeuner à Epernay, nous partons tester une deuxième boucle au sud d’Epernay à travers la Côte des Blancs. La sortie d’Epernay pourrait faire l’objet d’un article à part entière. Nous nous retrouvons sur une voie rapide en suivant les itinéraires mis en place par l’agglomération. En conséquence de quoi optons pour un chemin de terre à travers champs en remplacement. Vue sur les routes de la Champagne à vélo A Chouilly, interpellées par le bruit d’un pressoir, nous passons notre nez dans le hangar sans prétention d’une maison de Champagne. Ici les vignerons pressent en train les dernières grappes de raisin pour faire du Champagne rosée. Père & fille nous expliquent leur travail et nous font généreusement goûter leur précieux jus de raisin, qui fait l’effet d’une potion magique pour nous relancer sur la route vers Vertus. Vigneron au pressoir Après une nuit dans les environs de Vertus, nous continuons la boucle sous les rayons du soleil matinal le lendemain. Une rencontre avec des sympathiques cyclistes anglais et une demande en mariage devant la chapelle de Chavot-Courcourt émaillent la fin de notre itinéraire retour vers Epernay, tout aussi spectaculaire que les jours précédents. Retour à Reims à travers la Montagne de Reims Nous avions initialement prévu de nous arrêter à Epernay. Mais puisque nous devons repasser par Reims pour la suite du programme, nous profitons de l’occasion pour tester le passage à travers la Montagne de Reims en passant par Fleury-la-Rivière et Nanteuil-la-Forêt. On ne le cache pas, ça monte encore beaucoup. En prenant son temps, ou avec une assistance électrique, ça passe ! A Fleury-la-Rivière, le site de la Cave aux Coquillages mérite une halte, que nous n’avons pas eu le temps de faire. Nous traversons la forêt au sommet du plateau avant de retrouver les vignes et une vue panoramique sur la plaine de Reims sur le versant opposé de la Montagne. Nous traversons les villages de Chamery, Ecueil et Sacy avant de traverser les faubourgs de Reims et entrer dans la ville. Cette fois-ci nous profitons de la cathédrale sous le soleil et pouvons admirer l’intérieur. Nous partageons une coupe de champagne au dîner pour célébrer cette première partie de repérage, l’introduction d’Elisa à l’itinérance à vélo et la beauté des paysages champagne. La suite du repérage nous mènera dans une toute autre ambiance, dans la région des lacs de Champagne. On vous raconte tout cela dans notre prochain article 🙂
Bérangère
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