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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Sur les routes des destinations 2011: Episode 1 – Sur les rives de la Dordogne

En plein mois de janvier afin de préparer et surtout de tester les itinéraires avant de vous y envoyer, nous sommes parties suréquipées en Damart de toutes sortes à l’assaut des vignes bordelaises et des Landes. 7h15 : Retrouvailles à Montparnasse pour prendre le TGV de Bordeaux. Nous avons pris nos billets par Internet et avons bien vérifié que le petit symbole « vélo » était associé à notre train. C’est donc avec un grand sourire que nous nous dirigeons vers le contrôleur pour qu’il nous indique le compartiment vélo. Alors il y a bien un compartiment vélo, mais voilà, malgré une non-information absolument flagrante sur le site, il fallait réserver et bien sûr à la place des 10€ de réservation par vélo, il nous fait payer 35€. Une négociation âpre s’ensuit. On a réussi à négocier à 20€ et avons dû encaisser des arguments aussi économiquement fondés que « Il fallait aller au guichet, de toute façon il faut toujours aller au guichet, si on pouvait réserver pour les vélos sur le site Internet, ça supprimerait des emplois et vous seriez au chômage….. » Merci pour ce cours d’économie, Monsieur le contrôleur. (c’est à ce moment là qu’on a arrêté de négocier). Dans le train, dernière prise de contact avec les journalistes. On vous tiendra au courant des résultats… 10h50 : Nous arrivons donc plein d’entrain à Libourne où nous attend une journaliste que nous avons contactée en amont. Petite photo avec notre équipement de femmes des neiges. Puis rencontre de la directrice de l’office de tourisme de Libourne pour présenter notre offre, compléter les activités proposées et évaluer une possibilité de référencement sur leur site Internet. 13h30 : Nous voici sur les routes ! Sorties sans encombre par les rives de la Dordogne de Libourne. On a même croisé le seul dolmen de la région et sûrement aussi la seule chèvre, qui s’est mise en travers de notre chemin. Entre menaces et promesses de vertes prairies, on a réussi à passer sans trop de problèmes. Et oui après la Roumanie, on sait aussi gérer des bêtes sauvages. On explore les moindres petites routes, ce qui implique aussi de nombreuses impasses. A nos risques et périls, puisque la beaucoup de petits chemins ont été récupérés par les vignerons locaux, qui les gardent jalousement à coup de sécateurs. Au final on a réussi à trouver un itinéraire sympa, longeant les rives de la Dordogne et serpentant à travers vignes. Premier jour assez fructueux donc avec un temps assez clément, ce qui ne gâche rien au plaisir.
Eugénie
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Un nouvelle raison de rester couché

On vous a beaucoup parlé de vélos droits dans les derniers conseils, mais depuis longtemps on a une certaine fascination au Vélo Voyageur, pour les vélos couchés. En effet des vélos couchés, on en avait vu avant, surtout pendant notre périple, mais surtout en Allemagne ou en Autriche avec des gens suréquipés dessous et des gros mollets tout musclés. Donc pas du tout pour des petites velo voyageuse comme nous.             guidon bas                                                                                                                                guidon haut Mais à le voir de plus près et discuter avec les adeptes, je suis un peu revenue de mon impression première. Surtout depuis que j’ai découvert que le vélo couché améliore “le confort pour le dos car on adopte une position qui le préserve : pas de douleurs au niveau de la nuque (pas besoin de relever la tête pour regarder loin devant) ni au niveau lombaire (lorsqu’on adopte une position course)” et qu’il est aussi très efficace contre le mal de fesses.  “C’est le vélo qui s’adapte à l’homme et non l’inverse.” (Generations futures) Alors il y a plein de modèles différents, mais en gros il y a deux écoles: vélo à guidon bas VS celui à guidon haut Avantage du guidon haut par rapport au guidon bas: on a d’avantage une impression de sécurité et de plus c’est beaucoup plus proche du vélo classique, mais apparemment le vélo avec guidon bas est beaucoup plus confortable pour les bras. Mais on va suivre les Cyclovoyageurs, qui pourront témoigner de leur expérience. Mais tout ça me parait quand même un peu casse-margoulette, et je crois que le tricycle me parait un peu moins dangereux, car une chute en vélos couchés peut faire très mal au dos.         Mais je suis encore plus fan du tandem!!!   Et vous qelles ont été vos expériences de vélos couchés? Le Vélo Voyageur est aussi à la recherche de loueurs de ce type de vélo sur ses parcours….           En savoir plus ! Conseils pratiques, tendances, études : inscrivez-vous, et recevez les prochains articles du Vélo Voyageur directement sur votre boîte mail !   Voir également dans le dossier les conseils du Vélo Voyageur : Bien s’habiller à vélo Choisir ses bagages Préparer son corps et son esprit
L'équipe du Vélo voyageur
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A la rencontre des secrets du sud-ouest…

Nous revoici quelques jours après de nouveau sur les routes, beaucoup plus au Sud cette fois-ci. Après moultes débats houleux sur l’opportunité de développer des parcours le long des grandes plages de sables fins du sud-ouest ou au milieu des vignes, nous avons tranché : ce sera les deux ! Nos pas nous ont donc naturellement conduits vers l’Aquitaine et la région bordelaise. Après une halte et un sommeil de 4 heures, nous voici donc armées de notre plus beau sourire à la rencontre des hébergements et charmants habitants des Landes. Je ne sais pas vous, mais moi j’adore mon boulot qui consiste à arpenter des plages, regarder les hautes vagues s’échouer sur le sable. Le soir nous rentrons à Bordeaux où nous avons rendez-vous avec le loueur de vélo. Il nous accueille chaleureusement et nous propose même de nous loger dans une de ses maisons. En effet il vient de racheter une maison à un couple de vieux portugais. Nous nous retrouvons donc dans un merveilleux 4-pièces tout bien décoré à la mode portugaise des années 50. Surréalistes les dés à coudre encore près du fauteuil du transistor d’un autre âge et les Vierges Marie planquées partout, partout. Le lendemain, ragaillardies par cette belle expérience nous nous dirigeons vers les cabanes ostréicoles, rencontrons encore beaucoup de petits bijoux  de charme, chambres d’hôtes ou hôtels de charme et de façon générale sommes frappées par la gentillesse des gens que nous rencontrons. Après nous être arrêtées à la cabane à Pimpim, acheté quelques huitres, un couteau et rassuré pendant 5 minutes l’ostréiculteur (que nous nommerons donc Pimpim) très inquiet sur notre capacité à ne pas nous ouvrir une main sur les huitres, nous allons nous installer sur la jetée d’Arcachon sous les palmiers au soleil, manger nos huitres. Nous écumons Arcachon, entrons dans tous les hôtels et buvons un thé avec tous les propriétaires de chambres d’hôtes (bon d’accord pas tous) et rentrons à Bordeaux où le loueur partage avec nous tous ses petits secrets de la région, les endroits cachés à voir, les gens à qui parler etc….. Hui comme c’était excitant ! Nous partons rencontrer un ami d’ami, qui avait eu besoin de 5 minutes pour accepter de nous loger chez lui. Après 2 heures de bouchons, nous étions légèrement en retard et ne pouvions donc seulement le rencontrer plus tard dans la soirée. J’ai mis 5 minutes à comprendre que si notre retard l’embêtait tellement, c’est parce qu’il nous avait préparé un bon petit plat et qu’il avait très peur qu’on meure de faim. Personnellement de la gentillesse à l’état brut comme ça, ça me redonne foi dans le genre humain et c’est aussi pour ça que je me suis embarquée dans l’aventure du Vélo voyageur. Le lendemain nous repartons vers le Cap Ferret, passons encore la journée à rencontrer des gens, lister toutes les merveilleuses choses à faire et visiter des hébergements et nous pique-niquons sur la pointe face à la majestueuse dune du Pyla. Impressionnant ! Le soir nous sommes accueillies dans le groupe d’amis de notre hôte. Le jour suivant nous nous baladons dans cette merveilleuse ville de Bordeaux. Elle est vraiment très bien mise en valeur. Nous avons notamment été très agréablement surprises par la qualité des illuminations des bâtiments. Tout le centre est presque entièrement piéton, ce qui est un peu crispant quand vous cherchez à vous garer, mais génial à vélo. Le soir nous avons pu gouter à la bonne ambiance bordelaise… Puis nous sommes partis à la découverte de l’autre facette de la Gironde. Après le surf, la mer et les huitres, nous nous sommes enfoncées dans les régions viticoles, jusqu’à Saint-Emilion. C’était étrange à quel point nous avions l’impression d’avoir atterri dans une toute autre région. On a eu le droit à des longues explications sur la différence entre les appellations, et les différents crus. Passionnant ! Catherine nous a même ouvert la petite porte au fond de sa salle à manger, qui donne directement sur une grande cave avec des fûts en chêne alignés. Très surprenant ! Bref encore de belles rencontres, on a appris plein de choses, qu’on brûle d’envie de vous montrer !
Bérangère
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A la recherche du séjour parfait: Episode 1

L’automne est arrivé et avec lui la saison de la pêche à la perle. Qu’allons-nous donc pouvoir trouver parmi les régions françaises comme trésors culturels à vous faire découvrir ??? Après avoir humé l’air, et bon, très fortement influencé par des coups de cœur personnels ainsi que par les demandes de différentes personnes que nous avons pu croiser sur notre chemin, nous avons quitté d’un pas assuré la grande ville pour nous régaler de paysages superbes. ; Nous rencontrons le comité régional de tourisme, c’est-à-dire ceux en charge de développement touristique de la région.  Adorables, ils répondent à toutes nos questions, nous conseillent et nous mettent en contact avec les plus fins connaisseurs de la région. Cependant  nous apprenons que nous avançons en terrain miné : apparemment sans être de pure souche, nous n’avons pas le droit de citer (comprend être référencé par les instances officiels) Cela vous donne peut-être déjà un indice sur la région que nous écumons…. Deuxième indice : des paysages, une nature et un patrimoine à couper le souffle et extrêmement riches et variés. Troisième indice : malgré un chauvinisme régional donc assez fort, nous avons fait encore une fois des rencontres merveilleuses. Pour n’en citer que quelques unes ; Mauricette, qui dans sa magnifique longère et malgré son bras cassé s’active comme un petit bourdon et prépare après une nuit réparatrice dans une de ses chambres d’hôtes toute mimi et charmantes, un petit-déjeuner d’ogre à base de gâteaux, crêpes et même croissants tout fait maison. De quoi vous mettre du baume au cœur et à l’esprit après une journée au grand air. Ou encore Marie-Yvonne, qui nous accueille avec son grand sourire rafraichissant, nous présente ses chambres pimpantes, qui respirent sa joie de vivre et vous donne envie d’y rester coucher une bonne quinzaine de jours. Mais  que nenni, elle regorge d’idées et d’anecdotes sur la région. Bref que ce soit auprès des habitants de souche ou d’adoption, nous avons adorées la gentillesse et l’énergie des gens que nous avons rencontrés. Bon et faut dire que tous les méchants, nous les avons immédiatement rayé pour pas que vous aillez à faire les mêmes expériences négatives que nous, comme cette dame, qui après nous avoir fait revenir 2 heures après parce qu’elle n’était pas présentable, nous a vertement reçu, en nous soumettant à une interrogation serrée digne des pires jours de l’inquisition le tout en bloquant la porte avec son pied.  On vous passe les hébergements, qui sur papier et la toile vous vendent du rêve et qui s’avèrent être des trous à rats gérés par des malotrus. Voila vous l’avez compris encore un beau cocktail, qui promet de belles vacances à vélo. Nous ne serons que dans 2-3 mois sur la route pour nous assurer que les voies vertes, qui composent le parcours sont aussi belles qu’elles nous le promettent. Alors vous avez devinez dans quelle région nous nous trouvons ? Pas encore ? Alors ne manquez pas le petit film révélateur, qui ne manquera pas de suivre.
Bérangère
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