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Le blog du Vélo voyageur

Vous avez toujours frétillé à l'idée de partir découvrir le monde autrement ? Voyagez à vélo !

Où partir à vélo à l’automne?

Les vacances d’été sont terminées mais ce n’est pas le moment pour s’arrêter de pédaler. Les beaux jours sont encore là et il y a encore plusieurs régions à sillonner avant de rentrer dans l’hiver! Partir en octobre a de nombreux avantages. Les destinations se sont vidées de leurs vacanciers estivaux et que vous aurez la sensation d’être seuls sur la route ! Le Vélo Voyageur vous a donc fait une sélection de ses 3 séjours favoris pour enfourcher votre vélo à l’automne. Dimitri aux Saintes Maries de la Mer Que penseriez-vous de sillonner une région connue pour ses vins ? Notre Petit Tour de la Bourgogne en 4 jours au départ de Chalon vous entraine à la découverte de la région. Vous sillonnerez les pistes cyclables et routes de campagne le long du canal de Bourgogne en traversant les vignobles. Avec une moyenne de 30km par jour, ce séjour en boucle vous emmènera dans les villes de Tournus, Mâcon et Cluny et vous fera découvrir les rives de la Saône.  Vous pourrez vous imprégner des effluves de vins en traversant les vignes et vous arrêter dans des domaines viticoles pour savourer les bons vins de la région. Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé ! Ce séjour vous permettra également de vous arrêter de villages en villages pour en visiter le patrimoine religieux et architectural tels que l’Abbaye de Cluny et Taizé ainsi que le Château de Cormatin. Chloé et Sarah en Bourgogne Un séjour au cœur de la Camargue, ça vous plairait ? Notre séjour en boucle de 4 jours à la découverte de la Camargue à vélo au départ d’Arles vous séduira. Il vous entrainera jusqu’à la Méditerranée dans la ville fortifiée d’Aigues Mortes et aux Saintes Maries de la Mer. Cet itinéraire au fil de l’eau vous permettra de découvrir les paysages de la région. Vous pourrez également observer les flamants rose, taureaux et chevaux camarguais en pleine nature. Laissez-vous séduire par le circuit autour des étangs et dans le Parc ornithologique du Pont du Gau et admirer la faune et la flore qui s’offrent à vous. Vous pourrez aussi découvrir les mas, les manades et les salins, lieu incontournable de la Provence avec ses lacs roses. Les Salins, Aigues Mortes Vous voulez découvrir le berceau de la préhistoire, partez en Dordogne ! Nous vous proposons notre séjour 5 jours à vélo au Cœur de la Dordogne. Au départ de Bergerac cet itinéraire vous emmènera jusqu’à Sarlat en longeant la Dordogne et en sillonnant la Vallée de la Vézère, surnommée « Vallée de l’Homme ». Vous traverserez des villages typiques périgourdins et pourrez vous rendre dans une des grottes les plus connues au monde : Lascaux. Vous aurez également la possibilité de vous arrêter dans les villages troglodytes et découvrir les forteresses médiévales situées sur l’itinéraire. Si vous êtes amateurs de vins, faites une halte dans les vignobles de Monbazillac pour déguster quelques crus de la région. Enfin votre dernière journée vous emmènera à la découverte des plus beaux châteaux de la Dordogne que vous pourrez admirer lors que votre excursion à vélo ou bien en canoë. Pour avoir un aperçu de l’itinéraire, n’hésitez pas à lire notre article “A la découverte de la Dordogne“. Pause Pique-Nique au bord de la Dordogne Envie d’une escapade à vélo en automne dans l’une de ces destinations ? Réservez dès maintenant vos futures vacances dans une de nos régions coup de cœur !
L'équipe du Vélo voyageur
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J’ai testé pour vous… le support téléphone pour vélo Shapeheart !

Par Mathilde Vialla Souvenez-vous l’année dernière nous avions testé la Bub-up®, bulle de protection contre la pluie pour les déplacements à vélo. Cette année, nous avons été contactés par la société Shapeheart pour essayer l’un de leurs produits: un support téléphone pour vélo. La promesse ? « Un support pour vélo permettant d’accrocher en quelques secondes votre téléphone à votre guidon et de vous laisser guider par votre GPS. Plus besoin d’avoir à sortir votre téléphone de la poche pour vous repérer ! ». L’accessoire idéal pour profiter pleinement de l’application Vélo Voyageur à l’occasion de votre prochain voyage à vélo par exemple ! ???? Aussitôt livré, aussitôt déballé, aussitôt installé ! En quelques jours à peine je reçois le colis et le déballe aussitôt. Le produit livré est composé d’ : une pochette imperméable magnétique un support magnétique un strap en silicone pour guidon et potences jusqu’à 40mm et un jeu d’élastiques pour potences jusqu’à 60mm de diamètre un petit étui de transport Découverte du kit du support téléphone pour vélo Shapeheart La pochette magnétique existe en 3 tailles (M, XL, 2XL), à choisir selon le modèle du téléphone au moment de la commande, et s’adapte à quasiment tous les vélos grâce au strap et aux élastiques. Elle est imperméable, bien finie et une ouverture a même été prévue pour y insérer un câble de batterie externe par exemple. Pour l’installation, rien de plus simple: pas besoin d’outils, le strap suffit ! En un coup de main le support magnétique est installé et prêt à être utilisé. Toutes mes craintes ? Balayées ! Soyons honnête, vivant à Paris et l’ayant déjà expérimenté, ma première pensée lorsqu’on m’a demandé de tester le support Shapeheart a tout de suite été : « Ok, mais je le testerai dans un endroit calme, en sécurité, pour ne pas risquer de me le faire arracher… ». ???? Mon premier réflexe lorsque j’ai déballé le produit a donc été de vérifier le système de fixation entre la pochette téléphone et le support fixé sur le vélo, et là je dois dire que j’ai été bluffée ! L’aimant est vraiment très puissant (un brevet a même été déposé), j’ai même eu un peu de mal à les séparer, c’est pour dire ! Installation sur le vélo grâce à un aimant puissant Finalement, aucune crainte non plus que mon téléphone soit éjecté de la pochette à la première secousse car un rabat supérieur a été prévu pour bien protéger le téléphone dans la housse. Ma troisième crainte quant à elle était que l’écran tactile de mon téléphone ne réponde pas forcément bien en l’utilisant à travers le support. Je m’imaginais déjà devoir appuyer plusieurs fois pour l’utiliser, comme c’est souvent le cas avec des accessoires de ce type. Verdict ? Aucun problème à signaler, je peux utiliser mon téléphone quasiment normalement, seul le système de déverrouillage avec empreinte ne fonctionne pas. Un support idéal pour tous types de déplacements et par tous les temps Ce support me parait donc être idéal à la fois pour les déplacements quotidiens et les voyages à vélo. Grâce à son système robuste de fixation, le support ne bouge pas lors de passages sur des petites bosses et supporte sans problème les petites secousses que l’on peut rencontrer lorsqu’on emprunte des chemins ou bien des chaussées cabossées. En revanche, il est possible de l’orienter en mode paysage ou portrait. Pratique ! Il n’y a plus qu’à se laisser guider ! Le support est imperméable, il protège bien votre téléphone en cas de pluie, tout en vous laissant la possibilité de sortir votre téléphone facilement, pour vous arrêter pour une pause photo par exemple. Vous l’aurez compris, j’ai été séduite ! Cet accessoire, facilement transportable, est devenu un indispensable de mes déplacements à vélo ! Le petit +: le support peut également être utilisé sur des trottinettes. Le gros +: Shapeheart offre 10% de réduction aux lecteurs du Vélo Voyageur ! Réduction valable sur toute leur boutique en ligne (accessoires vélo, running et scooter/moto), grâce au code LEVELOVOYAGEUR10 Quelque chose me dit que ça ferait une bien belle idée de cadeau à glisser sous le sapin cette année… ! ???????? Tarif: 29,95 euros. Existe en 3 tailles (M, XL, 2XL) selon le modèle du téléphone. Disponible sur internet ou dans certains magasins spécialisés. Plus d’informations sur https://www.shapeheart.com
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Fontainebleau à vélo: Evasion vélo post-confinement

par Eugénie Triebel Quelques jours après la fin du premier confinement, je profite des beaux jours de mai pour fuir homme et enfants et regagner un peu de solitude en sillonant la forêt de Fontainebleau à vélo. Ainsi je traverse à vélo de bon matin un Paris désert, qui voit déjà poindre ses premières pistes créées pour le déconfinement. Et j’embarque à Gare du Lyon pour 30 minutes de trajet jusqu’à Bois-le-Roi. Boucle des 3 châteaux: Blandy, Vaux-le-Vicomte et Fontainebleau à vélo A peine débarqué du train, je pars à l’assaut du Val d’Ancoeur, qui s’étend au nord de la forêt de Fontainebleau. Sur de petites routes de campagne et chemins j’atteinds rapidement le charmant village de Blandy-les-Tours. J’admire son château fort, rare vestige de l’architecture militaire médiévale. Château de Blandy-les-Tours Changement de décor plus tard avec la découverte du magnifique château de Vaux-le-Vicomte du XVIIe et de ses jardins à la française. Malheureusement le château n’est pas encore ouvert à la visite. Je coupe donc à travers bois pour rejoindre Melun et les bords de Seine. Le long de la Seine sur la voie de halage j’admire en passant les “Affolantes”. Ces maisons de villégiature des années 1900 rivalisent de hardiesse architecturale. Je passe le charmant village de Samois-sur-Seine. Plus loin, je bifurque vers l’intérieur des terres pour retrouver Fontainebleau à vélo. Je traverse le parc du château en longeant le grand canal pour atteindre le centre-ville animée. Plus tard, après une bonne bière en terrasse, je repars à vélo à travers la forêt de Fontainebleau pour retrouver Bois-sur-Roi. Les Affollantes du bords de Seine Traversée de la forêt de Fontainebleau à vélo De Bois-le-Roi je pars directement à travers la forêt en direction de Barbizon. La forêt est magnifique en ce printemps et je me sens revivre après des semaines de confinement. L’itinéraire n’est pas aisée, car premièrement les allées forestières sont très sablonneuses. Deuxièmement la forêt réserve quelques bonnes montées surprises. Là-dessus je finis par rejoindre le joli village de Barbizon, connu sous le nom de village des peintres. L’aventure m’a ouvert l’appétit. Je m’attable en terrasse devant une magnifique tête de veau. Le Gâtinais à vélo Barbizon est situé à la lisière de la forêt. Ainsi, je continue l’après-midi sur de petites routes de campagne, qui traversent les charmants petits villages du Gâtinais. Gros coup de cœur notamment pour la petite route qui longe la pittoresque rivière Ecole. Je passe devant le moulin de Dannemois, dernier lieu de résidence de Claude François. Je longe une ferme cressonnière, produit emblématique de la région. Plus tard, je m’arrête devant le château de Courances. Une dernière petite passerelle cyclable me fait arriver au cœur du village de Moigny-sur-École, où je compte passer la nuit. Le lendemain, une piste à travers la forêt me mène jusqu’au Cyclop de Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle. C’est une sculpture immense en béton et métal, recouverte en partie de miroirs, se dressant en plein milieu de la forêt. J’entre ensuite dans le joli bourg de Milly-la-Forêt. Et je passe devant la halle en bois du XVe siècle et la chapelle Saint Blaise. Cette ancienne léproserie date du XIIe siècle et fut décorée par Jean Cocteau en 1959. De là je m’enfonce dans la très belle forêt des Trois Pignons. Arrivée sur les bords du Loing Après un bref passage sur le plateau à Achères-la-Forêt, je poursuis dans la forêt où je découvre au détour d’une allée des formations rocheuses nommées l’Éléphant. Plus tard, j’entre dans le village de Larchant. Le temps s’est couvert. Le ciel est assez noir. Au détour d’une ruelle, je me sens catapultée dans un épisode de “Game of Thrones”. Tels des doigts crochus tendus vers le ciel menaçant, les ruines d’une cathédrale monumentale se dressent devant moi. Les murs noirs et le lierre s’accrochent aux ogives et aux pourtours de fenêtres. Après une petite méditation sur la fin du monde, je ne suis pas restée à attendre que le ciel me tombe sur la tête et en quelques coups de pédales, j’étais à Grez-sur-Loing. Ce petit village de caractère au bord du Loing inspira de nombreux peintres français et étrangers de la fin du XIXe. Le long du canal du Loing Escapade familiale sur les bords du Loing et de la Seine Plus tard je retrouve ma famille à la gare de Bourron-Marotte. Nous enjambons le Loing par le vieux pont de Grez-sur-Loing qui fut si souvent immortalisé par les peintres. Nous retrouvons ainsi la voie du halage aménagée le long du canal qui longe le Loing. Ma fille de 4 ans est fière d’être du voyage sur son propre vélo cette fois. (voici quelques conseils pour des vacances à vélo en famille) A la confluence du Loing et de la Seine La piste cyclable est un vrai bonheur et nous fait rapidement arriver à Moret-sur-Loing. Cette ville de caractère a su conserver son charme, capté par le peintre Sisley. On s’offre une bonne pause pour flâner dans cette très belle cité d’art et d’histoire avant de continuer toujours sur la voie de halage jusqu’à la confluence avec la Seine. Nous nous y arrêtons dans une chambre d’hôte pour la nuit. Le lendemain nous continuons sur les bords de Seine. Plus tard nous passons par le charmant village de caractère Samois-sur-Seine, connu pour être la dernière résidence du musicien Django Rheinhardt. Enfin nous longeons les fameuses villas “Affolantes” du XIXe siècle avant d’atteindre Bois-le-Roi où nous embarquons de nouveau pour Paris. Sur les bords de Seine Vous laisserez-vous tenter par l’aventure ? Découvrez nos séjours autour de Fontainbleau à vélo
Bérangère
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La Bretagne Nord à vélo : ce paradis entre terre et mer (épisode 2/2)

Par Dimitri Après vous avoir fait découvert le canal d’Ille et Rance et laissé bouche bée devant les nuances singulières de la côte d’Émeraude, nous étions restés aux portes de Saint-Malo. Si vous souhaitez retrouver mon premier récit de voyage entre Rennes et Dinard, un circuit idéal pour une première expérience à vélo ou en famille, c’est par ici. Pour les autres, on continue notre exploration de la Bretagne Nord à vélo, de Saint-Malo à Vitré. Du patrimoine breton en veux-tu, en voilà ! Et peut-être même que la Normandie aussi est à l’honneur ???? Saint-Malo, la cité corsaire propice à l’évasion Dans le premier épisode de mon repérage, je vous avais invité à choisir une porte d’entrée en Bretagne Nord : Rennes ou Saint-Malo. Peu importe votre préférence, il n’empêche que Saint-Malo est un passage incontournable et qu’il est impossible de se déroger au charme de la ville portuaire. La tour Solidor à Saint-Malo sur la plage Saint-Père Se lancer dans la découverte d’un circuit à vélo en solo est une expérience formidable. Je ne saurai que conseiller aux personnes hésitant encore de s’engager, de faire le grand saut. Enfourcher son vélo en solitaire c’est lâcher prise et en apprendre davantage sur soi, profiter des plaisirs du voyage d’une autre manière. Être rejoint au milieu de son périple est cependant tout aussi excitant. Ainsi, trois compagnons de voyage normands se sont ralliés à moi pour le week-end, autour de Saint-Malo. Normands et bretons se font la guéguerre mais au fond ils s’aiment bien et veulent apprendre l’un de l’autre ! De Cancale à la pointe du Grouin Après un classique mais non moins goûtu « moules-frites » la veille, nous voilà donc embarqués ce matin pour Cancale, la perle de la côte d’Émeraude. Nous nous éloignons progressivement des paysages urbains de Saint-Malo et Paramé pour rejoindre le manoir de Limoëlou. Il constitue l’unique héritage de Jacques Cartier, explorateur du Canada en 1534 ! Nous roulons à présent sur de petites routes bucoliques et la faim commence à se sentir chez les amis normands. Encore quelques kilomètres avant Cancale, allez ! Quelques coups de pédale plus tard chaperonnés par le tintamarre de nos ventres qui gargouillent, nous arrivons sur la côte. Des bancs et une table de pique-nique au loin, elle est LÀ la pause déjeuner. Mais pas le temps de sortir nos salades des sacoches que la vue nous appelle ! Vous le croyez ça ? La Manche, le port de Cancale et le Mont-Saint-Michel dans le même panorama ? Tout bonnement incroyable ! Le voyage à vélo permet réellement de découvrir des endroits sans pareils ! La fine équipe devant le ciel menaçant de Cancale Nous reprenons notre chemin vers le port de Cancale avec son fameux marché aux huîtres. Mais pas tout seuls ! La pluie a décidé de rafraîchir nos ardeurs. Enfin, pas tant que ça ! Elle nous a juste encouragé un peu plus à faire halte à la boulangerie en quête d’une douceur sucrée. Il est là le voyage, pas seulement à se cantonner à ce qu’il était prévu de faire mais aussi improviser et s’adapter, prendre son temps, se créer des souvenirs. Après cet encas, cap vers la pointe du Grouin, un autre « bout du monde », cher au Vélo Voyageur. Falaises, vent dans les cheveux et mer à perte de vue : la liberté ! Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls cyclistes et rencontrons un couple avec leurs enfants -grand sourire- en remorque. De Saint-Malo à l’intérieur des terres Il est temps d’amorcer le retour à Saint-Malo. Cette fois-ci, nous pédalons le long de la route côtière. Bien évidemment impossible de ne pas s’arrêter et de lambiner sur les nombreuses plages du chemin, directement accessibles à vélo : plage du Gueslin, plage du Val ou plage du Sillon, le plus dur est de choisir ! Nous posons pied à terre dans la cité Corsaire et il est temps de dresser un bilan de la journée. Le constant est sans appel pour tous : cette boucle depuis Saint-Malo est une vraie bulle d’oxygène ! Je ne saurais que la conseiller aux amoureux des grands espaces.A Il est temps que mes compatriotes reprennent la route de Caen, me laissant vaguer à la suite de mon repérage en terre bretonne. Enfin plus tant bretonne que ça car déjà le Mont-Saint-Michel est en ligne de mire. Je m’élance de Saint-Malo, passe d’abord devant le grand aquarium qui attire ma curiosité (un sous-marin pour descendre dans les profondeurs et découvrir la vie maritime ? le rêve !) et arrive rapidement à Saint-Suliac, qui mérite son titre de « plus beau village de France ». Le parcours se poursuit dans la charmante campagne jusqu’à rejoindre la côte à Hirel, où des chars à voile s’agitent. Ahhh, rouler paisiblement sur la piste cyclable avec les embruns marins, on n’est pas bien là ? Avant même de se lasser du bord de mer, le tracé regagne les terres. Se dresse alors Mont-Dol, un rocher granitique haut de 65 mètres, qui offre une vue dégagée sur toute la baie. On en prend plein les mirettes une dernière fois avant de remonter sur le vélo et de rejoindre Dol-de-Bretagne, l’ancienne cité épiscopale où un repos bien mérité vous attend. Vue sur le rocher granitique de Mont-Dol Le joyau normand aka le Mont-Saint-Michel Une bonne nuit de sommeil et me revoilà sur la route, frais comme un gardon. Je longe un petit cours d’eau paisible, puis la Manche avant de rejoindre le Couesnon. Le quoi ? Le Couesnon, ce petit fleuve côtier, source de tant de divergences entre bretons et normands car comme le proverbe dit « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie ». Trêve de guéguerre, il y a une pépite à visiter ! Je laisse mon vélo au parking situé à 3 kms du majestueux ilot rocheux et emprunte la navette gratuite qui me dépose au pied du Mont. Que dire à part que l’on se sent tout petit face à une pareille merveille ? J’arrive dans l’artère principale du village et y découvre de nombreuses boutiques et enseignes médiévales qui invitent à la détente. Mais le temps m’est compté et je ne veux pas manquer la visite de l’abbaye. Je musarde sur les remparts et découvre les sept tours qui ont donné au Mont sa réputation de forteresse imprenable. La vue est splendide ! Encore un petit effort et quelques escaliers à gravir et me voilà à l’abbaye. C’est un vrai chef d’œuvre d’architecture et une visite fort intéressante qui vous y attend. Et pas besoin d’être un passionné d’histoire pour se mettre à rêver de la vie des moines et de s’extasier devant la magnifique baie, théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale. Arrivée au Mont-Saint-Michel Vue depuis les remparts Bazouges, Fougères et Vitré, des cités de caractère Toutes ces émotions ça creuse ! Il est temps de quitter le Mont et de longer le Couesnon en sens inverse, direction Pontorson, un village qui a su garder son âme d’antan. Une galette traditionnelle, des fruits de mer ou un repas gastronomique, vous n’aurez que l’embarras du choix pour cette escale gourmande ! Au Vélo Voyageur, nous nous efforçons de penser à tout le monde. Ainsi, depuis Pontorson plusieurs options s’offrent à vous pour la suite de votre voyage. D’abord, pour ceux qui ont choisi de commencer leur épopée à Rennes, il est possible de finir ici. A moins que vous n’ayez opté pour un départ depuis Saint-Malo ? Dans ce cas, nous avons créé de nouveaux séjours en boucle qui vous font découvrir tous les essentiels de la Bretagne et qui se poursuivent dans la magnifique cité de Bazouges. Enfin, pour celles et ceux qui en veulent encore, le parcours continue jusqu’à Vitré, en empruntant la nouvelle piste cyclable qui fait étape à Fougères. Kesako ? Fougères, une cité médiévale au charme d’antan Fougères et Vitré sont deux coups de cœur de mon repérage en Bretagne Nord. Après avoir découvert le volet « maritime », je ne m’attendais pas à être tant charmé par le versant « terre ». Pourtant, dès votre arrivée à Fougères, le ton est donné. Les maisons à colombage, les ruelles pavées et le château médiéval confèrent à la ville une authenticité et une douceur de vivre certaines. Ne manquez pas non plus le rendez-vous aux jardins du Val Nançon pour profiter d’une vue splendide ! Vous reprenez ensuite la route pour Vitré, quasiment intégralement sur piste cyclable. Et pas n’importe quelle piste cyclable ! Le parcours serpente entre les étangs de Châtillon et de la Cantache et s’aventure dans la forêt, un vrai bol d’air frais ! Sans compter que l’immersion médiévale se poursuit à Vitré où il est impossible de passer à côté de l’imposant château-fort. Baissez le pont-levis ! Bilan de l’aventure de la Bretagne Nord à vélo En un mot « variété » ou plutôt « liesseurted » comme diraient nos amis bretons. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux. S’il vous fallait une preuve qu’il ne faut pas voyager loin pour être dépaysé, la Bretagne en serait un parfait exemple ! Et même si vous ne pourrez certainement pas échapper à quelques notes de Tri Yann ou de Nolwenn Leroy lors de votre périple, les clichés sont parfois réconfortants. On est quand même bien autour d’une galette-saucisse et d’une bolée de cidre !
L'équipe du Vélo voyageur
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La Bretagne Nord à vélo : ce paradis entre terre et mer (épisode 1/2)

Par Dimitri Ahhhhh la Bretagne ! Tout le monde a un avis bien tranché sur cette région et ses habitants : « le breton est chauvin », « il y pleut toujours », ou encore l’image taquine de « Loïk, sa marinière et son beurre salé ». Les clichés ont la vie dure et ils occultent une réalité bien plus réjouissante. En Bretagne, vous trouverez en effet des paysages magnifiques, entre bourgs animés et eaux cristallines, des locaux aux petits soins pour prodiguer leurs meilleurs conseils et une gastronomie, qui ne se cantonne pas aux crêpes et chouchen, et qui fera saliver petits et grands.  Ajouter à ça un territoire résolument orienté vélo et le tour est joué ! Après les aventures de Mathilde et Chloé en Bretagne Sud, il est temps de (re)découvrir la Bretagne Nord à vélo. Rennes ou Saint-Malo : choisissez votre porte d’entrée en Bretagne Nord Deux villes et deux ambiances totalement différentes. D’abord Rennes, la frétillante capitale bretonne, accessible en moins d’1h30 de train depuis Paris ou Nantes. Et puis Saint-Malo, la ville portuaire qui allie patrimoine historique et embruns marins. Toutes deux ont leurs atouts et méritent qu’on y pose ses bagages. Qu’à cela ne tienne, en cette fin de mois d’août 2020, j’ai le choix du roi et je visiterai les deux au guidon de mon fidèle destrier. Rennes, la Rock’n roll city Saint-Malo, la cité corsaire Donemat en Breizh Mon repérage à vélo commence à Rennes, d’où je débarque avec mon train directement de Lille. Pas de doute, je suis bien arrivé en terre bretonne et j’esquisse un petit sourire à la vue du panneau de gare « Roazhon », un terme que l’on retrouve aussi dans l’appellation du stade de foot de la ville de Rennes. Chargé comme un baudet (car été ou non, je me préparais à pédaler sous la bruine), je m’empresse de rejoindre notre hôtel partenaire depuis plusieurs années. Nous échangeons longuement sur les habitudes de nos voyageurs, la saison passée et à venir et inéluctablement la conversation revient autour de notre cher COVID, qui vient bousculer toutes les certitudes et projets à venir. Il n’empêche que personne n’est résigné, la devise est de s’adapter et de garder son optimisme ! Arrivé en début d’après-midi, il me tient à cœur de visiter le riche patrimoine de Rennes et cela commence dès la sortie de mon hôtel, situé à deux pas de la place Saint Anne et de ses artères commerçantes animées. Pas besoin de voyager loin pour être dépaysé ! Il me suffit de lever les yeux sur les façades des maisons colorées à colombage, ça tranche pas mal avec les briques rouges du Nord ! Si vous avez du temps à Rennes, je ne saurai que vous conseiller aussi un détour par le parc du Thabor et ses 10 hectares de nature aux airs de Central Park. Aménagé par les frères Bühler en 1868, le parc dispose d’une roseraie, d’un jardin botanique en spirale mais aussi, plus étonnant, de cascades ! Des cascades en plein cœur de Rennes ? Rendez-vous au parc Thabor De Rennes à Saint-Malo : un itinéraire vélo accessible à tous en Bretagne Nord S’il fallait établir un classement des critères les plus recherchés pour le choix d’un circuit vélo, il reviendrait inévitablement que l’itinéraire doit être sécurisé, diversifié et bien aménagé. Ajouter à cela la découverte de bourgades animées avec de nombreux points d’intérêts. Vous me voyez venir ? Et bien oui, entre Rennes et Saint-Malo, tous les ingrédients sont réunis ! C’est le paradis pour une première expérience à vélo ou pour un voyage en famille ! Avant de quitter Rennes, je rencontre notre loueur de vélo partenaire. Avec ses conseils avisés, je ficelle tout mon barda sur mon robuste vélo de location. En route sur la nouvelle piste cyclable qui traverse la ville. L’entrée et la sortie de grandes villes n’est normalement pas chose aisée à vélo, entre le trafic automobile, les flux de piétons et autres joyeusetés. Pourtant, tout s’est passé « comme une lettre à la poste » (enfin quand leurs services fonctionnent bien). Et mieux encore : plus qu’un itinéraire pour sortir rapidement de la ville, le tracé nous fait rouler le long de la Vilaine et découvrir une autre facette de Rennes avant de rejoindre le canal d’Ille et Rance. Tout schuss le long du canal de l’Ille et Rance Que c’est agréable de rouler avec le vent dans les cheveux sans se préoccuper des autres véhicules ! Contrairement à d’autres canaux, où le tracé suit une ligne droite parfois monotone, le canal d’Ille et Rance serpente entre les différents hameaux. Place à la décontraction et au lâcher prise.  Hédé me tend alors les bras. Dernière surprise avant d’arriver au village médiéval : de nombreuses sculptures qui ornent les maisons éclusières. Sculpture de Mary Poppins, le long du canal de l’Ille et Rance Après Hédé, cap vers Dinan. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend pour cette étape. La maison du canal, le musée de l’outil et des métiers ainsi que l’abbaye Saint-Magloire de Léhon sont autant d’occasions d’en apprendre davantage sur l’histoire de la région avant de quitter le canal pour rejoindre Dinan, son port et ses terrasses animées. Une petite montée vous attend alors pour rejoindre votre hébergement (mais un peu d’effort avant le réconfort non ?). Vous serez ensuite accueillis chaleureusement par des professionnels fiers de leur région. À vélo le long d’une ancienne voie de chemin de fer jusqu’à la Manche Après une nuit bien reposante, je reprends la route pour rejoindre Saint-Malo. Commence alors un dernier tour de piste le long du canal jusqu’à la cale de Taden. Les rayons du soleil (et oui, toujours pas de pluie en terre bretonne, je vais presque commencer à être déçu) donnent à la Rance une couleur si particulière et mon regard se perd dans le ciel avec tous les nuages qui se déplacent à une vitesse extraordinaire. C’est qu’en lâchant prise on deviendrait presque poète ! Après le canal, je rejoins rapidement la piste cyclable qui commence à Saint-Samson. A présent, je pédale sur une ancienne voie de chemin de fer, superbement bien aménagée et ombragée. Les anciennes gares ferroviaires défilent et je ne vois pas le temps passer avant d’arriver à Dinard. Puis, soudain, une grande étendue bleue au loin. Le cri des mouettes se fait plus pressant et l’air se charge de douces effluves marines. Pas de doute possible, il s’agit bien de la Manche. Je ne sais pas pour vous, mais au Vélo Voyageur, on aime la mer et cette sensation très spéciale de se dire qu’on ne peut plus avancer plus loin, qu’on est « au bout » de la terre. Je décide de faire ma pause pique-nique sur la promenade du Clair de Lune. Un sandwich croustillant et une vue à couper le souffle, elle est pas belle la vie ? La Cale Corsaire à Dinard sur la promenade du Clair de Lune La côte Émeraude à vélo Revenir sur les parcours déjà repérés est une aubaine ! En plus de vous proposer dorénavant la destination Bretagne Nord sur notre application GPS, nous dénichons les opportunités pour créer de nouveaux itinéraires. Et justement, avant de prendre le bateau pour Saint-Malo, est-ce qu’on peut vraiment partir sans s’aventurer sur la côte Émeraude ? Amoureux des grands espaces, cette nouvelle boucle que nous avons concocté au départ de Dinard va vous plaire ! Je m’élance ainsi de la plage de l’Écluse où trône la statue d’Hitchcock, bâtie dans le cadre du festival britannique. Rapidement arrivé à la grande plage de Saint-Lunaire, je m’émerveille de la couleur de l’eau qui oscille en fonction des rayons du soleil. Saint-Briac est alors à quelques coups de pédale, mais quels coups de pédale ! Les paysages sont magnifiques et les vues spectaculaires. Je multiplie les arrêts et immortalise ces instants. D’un instant à l’autre, les photos ressortent différemment en fonction de la lumière, c’est assez déroutant ! Après Saint-Briac, ce sont de petites routes de campagne qui vous attendent et même quelques passages faciles à travers la forêt, un vrai dépaysement ! De retour à Dinard, il me faut maintenant rejoindre Saint-Malo. Et quoi de mieux qu’une traversée en bateau pour encore agrémenter le voyage ? Larguez les amarres moussaillon ! Vue imprenable sur la côte d’Émeraude, elle est pas belle la France ? C’est que ce récit de voyage commence à être bien dense. Je vous laisse reprendre votre souffle et on se retrouve dans le prochain épisode. Au programme : les joies de Saint-Malo avec (enfin !) la bruine bretonne, le Mont-Saint-Michel et les trésors patrimoniaux des cités de Bretagne.
L'équipe du Vélo voyageur
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Belle-Ile en Mer à vélo: à la découverte de la Bretagne Sud (partie 2/2)

Par Mathilde Vialla Dans l’article précédent, je vous racontais que la tempête Alex était sur le point de s’abattre sur le Morbihan… Vous avez manqué le début de notre aventure en Bretagne, retrouvez ici la première partie ! Nous nous réveillons donc le lendemain, prêtes à découvrir un paysage apocalyptique en ouvrant les volets. C’est alors que nous apercevons… du soleil ! Le répérage des routes de Belle-Ile en Mer à vélo sera donc possible ? Et oui, le soleil brille sur Quiberon ce matin-là ! Nous profitons de cette belle accalmie pour aller dans le centre-ville à pied. Nous nous rendons à l’embarcadère pour Belle-Ile: tous les bateaux ont été annulés pour les prochaines 48h ! Le prochain sera possiblement dimanche, mais rien n’est encore certain. Nous devons donc prendre une décision. Allons-nous prendre le risque d’attendre sans savoir s’il sera possible de prendre le bateau dimanche? Ou devons-nous nous résigner et arrêter là notre séjour ? Casino de Quiberon un lendemain de tempête Après quelques heures d’hésitation, nous décidons finalement de prendre notre mal en patience, de rester optimistes et d’attendre pour embarquer à bord du premier bateau pour Belle-Ile. Nous profitons des quelques rayons de soleil pour marcher dans la ville. De nombreux commerces sont fermés suite à la tempête. Mais nous n’observons pas de dégâts majeurs, seules quelques petites branches d’arbres et de nombreuses feuilles jonchent le sol. Cette tempête aura fait au moins quelques heureux: les surfeurs ! Ils sont nombreux aujourd’hui à braver les éléments dans le but d’attraper quelques vagues sur la grande plage de Quiberon. Pendant les deux jours qui suivent, nous occupons notre temps tant bien que mal, alternant entre balades dès qu’une accalmie se présente et dégustation de produits locaux! Embarquement pour Belle-Ile Après ces deux jours d’attente, nous sommes fin prêtes pour partir à la découverte de Belle-Ile en Mer à vélo. Pour ne pas perdre une minute, nous embarquons de bon matin à bord du premier bateau de la journée, à destination du Palais. Arrivée du premier bateau pour Belle-Ile 45 minutes de traversée plus tard, nous posons enfin le pied sur cette île dont nous avons tant rêvé. Nous sommes immédiatement fascinées par l’imposante Citadelle Vauban, qui surplombe le port. Par ailleurs dès la sortie du débarcadère nous ressentons l’ambiance chaleureuse de village qui y règne. Mais nous n’avons pas une minute à perdre ! Afin de rattraper notre retard dû à la tempête Alex, il nous faut effectuer les deux boucles de Belle-Ile en Mer à vélo une journée. Heureusement, nous avons troqué notre vélo de randonnée contre un vélo à assistance électrique pour plus d’efficacité. Entre vent de face et relief vallonné de l’île, nous n’aurions pas pu effectuer les 75km prévus pour la journée! Premiers coups de pédale, première côte ! Nous sommes bien heureuses d’être équipées d’un VAE, même si au final les autres côtes de la journée se trouveront être moins importantes. Nous sommes agréablement surprises de voir qu’aucune branche ou arbre ne nous barrent le chemin, tous ont été soigneusement découpés et dégagés de la route. Quelle réactivité ! Nous observons cependant beaucoup plus de dégâts qu’à Quiberon. Il faut dire que le record a été battu sur l’île: une rafale à 186 km/h a été enregistrée ! Découverte de la côte ouest de l’île Après un rapide coup d’œil au petit port du Palais, nous filons en direction de Sauzon, charmant petit port de pêche du nord de l’île où nous comptons déjeuner. Petit Port du Palais Ce n’était pas sans compter tous les arrêts que nous allons finalement effectuer tant nous serons envoutées par les paysages qu’offrent la côte ouest de l’île. Après avoir roulé quelques kilomètres à travers les petites routes de campagne de l’île, nous faisons un premier détour pour nous rendre aux Aiguilles de Port Coton, d’où le point de vue sur des formations rocheuses en forme d’aiguilles, frappées de plein fouet par les vagues, est impressionnant. Les Aiguilles de Port Coton Nous poursuivons notre périple à vélo vers le nord de l’île et effectuons un second détour pour ne pas manquer le fameux Fort de Sarah Bernhardt, ancien fort militaire réhabilité en résidence secondaire en 1894 par l’actrice ayant eu un véritable coup de cœur pour l’île. Fort Sarah Bernhardt et Pointe des Poulains Nous atteignons le joli petit port de Sauzon, surnommé “port fleuri”, en début d’après-midi. Nous prenons le temps de flâner le long du port entre les embarcations et les charmantes maisons colorées avant de regagner Le Palais. Découverte du joli port de Sauzon à vélo Côte est et pointe sud de l’île à vélo En milieu d’après-midi nous entamons la seconde partie de la journée: la côte est de Belle-Ile en Mer à vélo jusqu’à la pointe sud de l’île. Plus courte que la première, cette boucle nous fait emprunter des petites routes de campagnes d’où il est facile de rejoindre plusieurs plages de sable. Plus abritées que celles de la côte ouest elles sont idéales pour une pause baignade. Nous atteignons Locmaria, petite commune peu animée à cette période de l’année et faisons un crochet pour admirer la petite église de Notre-Dame-de-l’Assomption. En route vers Locmaria Nous rentrons au Palais par des chemins de campagne, des souvenirs plein la tête. Pour célébrer la fin de ce beau séjour à vélo, nous nous régalons d’une dernière galette accompagnée d’un verre de cidre ! Après l’effort, le réconfort: galette bretonne au fromage de chèvre et miel de Belle-Ile ! Malgré le passage de la tempête Alex, nous avons beaucoup apprécié notre périple à vélo en Bretagne et la diversité de paysages que nous avons pu observer. Cette destination permet d’allier les plaisirs et saura satisfaire petits et grands ! Vous laisserez-vous tenter par l’aventure ? Découvrez notre séjour de 8 jours à la découverte de la Baie de Quiberon et de Belle ile en Mer Ou bien encore notre séjour de 6 jours spécial famille: La Bretagne sud à vélo en famille
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La presqu’île de Quiberon à vélo: à la découverte de la Bretagne Sud (partie 1/2)

Par Mathilde Vialla Ah la Bretagne: l’air marin, l’odeur des crêpes, le cri des mouettes et le clapotis des vagues… J’en ai rêvé pendant de nombreuses années… Alors quelle meilleure option que d’en visiter une partie à vélo, à l’occasion de quelques jours de repérage pour Le Vélo Voyageur ? Après un séjour à vélo en Alsace une semaine auparavant, Chloé et moi bouclons de nouveau nos sacoches. Nous traversons la France, direction cette fois-ci, l’ouest du pays ! Arrivée à Quiberon Quelques heures après avoir quitté la capitale, nous posons enfin le pied sur le territoire breton et apercevons l’océan. Nous profitons de la fin d’après-midi pour découvrir la ville et aller à la rencontre de nos partenaires hôteliers. Le discours est le même pour tous, la saison a été bien difficile. Le premier confinement et la surmédiatisation du cluster de Quiberon en plein mois d’Août leur ont valu de nombreuses annulations. Ils gardent cependant espoir et attendent avec impatience le retour de jours meilleurs. Plage de Quiberon La Côte Sauvage et départ de Quiberon à vélo En cette première matinée en pays breton, nous récupérons nos vélos auprès de notre loueur partenaire. Ce dernier nous annonce avoir fait une très bonne saison contrairement aux hôteliers. Le vélo permet de se déplacer, et de se dépenser, tout en respectant la distanciation sociale recommandée. De quoi rencontrer un vif succès cette année! Une fois équipées, notre périple peut alors débuter ! Objectif: digitalisation et amélioration de nos circuits déjà existants. Ces derniers ont en effet été créés et testés il y a quatre ans par nos collègues Eugénie et Sarah. Dès les premiers kilomètres nous remarquons que les panneaux vélos sont majoritairement en mauvais état, le marquage ayant été effacé par l’air marin. Il était grand temps de revenir enregistrer les traces pour les proposer sur notre application GPS ! Nous longeons la côte ouest de la presqu’île, appelée également Côte Sauvage. Le ciel gris et brumeux mais la balade nous procure un sentiment euphorisant et vivifiant ! Les constructions y sont rares et nous empruntons des chemins non goudronnés ou des petites routes peu fréquentées. Nous avons la sensation de ne faire qu’un avec la nature. La déconnexion est totale, une quinzaine de minutes à peine après avoir quitté la ville. La Côte Sauvage de Quiberon à vélo Nous atteignons rapidement le pittoresque port de pêche de Portivy et rejoignons quelques kilomètres plus loin une piste cyclable récemment créée. Elle permet aux cyclistes de traverser l’isthme en toute sécurité. Le Fort de Penthièvre et les premiers menhirs Sur la route, nous faisons une halte au Fort de Penthièvre. Construit en 1747 il sert aujourd’hui de base d’entraînement militaire. Les corps de 59 résistants exécutés pendant la seconde guerre mondiale furent découverts dans sa crypte. Après une visite riche en émotion, nous déjeunons sur la plage en contrebas du fort. Des mouettes gourmandes nous tiennent compagnie dans l’espoir d’avoir un peu de nos rillettes de maquereaux achetées le matin même à la fameuse Conserverie La Belle-Iloise. Plage vue du Fort de Penthièvre, idéale pour une pause pique-nique Une dizaine de kilomètres plus tard, nous atteignons la forêt du Varquès. Nous y découvrons le dolmen du Mané Croc’h et la Chaise de César, un ensemble isolé de menhirs dont un très grand en forme de siège. Il règne en ce lieu une atmosphère difficilement descriptible, presque mystérieuse. Après quelques minutes passées à déambuler au milieu des menhirs, nous repartons de là remplies d’une sensation d’apaisement. La magie du lieu a opéré. Nous arrivons finalement à l’Hôtel La Voile Bleue à Erdeven en fin d’après-midi. Dans la continuité de nombreux échanges sympathiques par mail et téléphone, nous faisons enfin la connaissance en personne de Chantal, propriétaire de l’hôtel. Nous nous délectons d’une cuisine faite-maison et regagnons notre chambre pour une bonne nuit de sommeil. A la découverte de l’Île de Saint-Cado En ce début de journée, nous roulons sur des pistes désertes, à travers des paysages lunaires. Il y règne une ambiance de bout du monde. Nous longeons les dunes jusqu’à l’embouchure de la ria d’Etel, bras de mer qui s’étire sur plus de 22 km à l’intérieur des terres. A quelques mètres de nous se situe la barre d’Etel, que nous pouvons observer depuis la plage. Ce banc de sable mouvant sous-marin peut provoquer selon les conditions du jour d’impressionnants remous ! Nous arrivons au niveau de l’île de Saint-Cado à l’heure du déjeuner. Nous sommes immédiatement subjuguées par le petit îlot rocheux sur lequel trône une petite maison aux volets bleus. Ancienne demeure d’un gardien de parc à huîtres, elle est aujourd’hui inhabitée mais sert d’inspiration à de nombreux peintres et photographes. Maisonnette de pêcheur à Saint-Cado Après avoir fait le tour de la petite île de Saint-Cado à pied, nous nous installons sur une plage en contrebas de la Chapelle Saint-Cado-de-Belz datant du XIIème siècle, pour pique-niquer. Nous regagnons ensuite Erdeven par des petites routes peu fréquentées. Ile de Saint-Cado  La boucle est bouclée. De retour à Erdeven, nous récupérons nos sacoches pour poursuivre notre route vers Carnac. A 20 minutes de l’arrivée, la pluie commence doucement à tomber. Quelques minutes plus tard, des trombes d’eau s’abattent sur nous. Nous dépassons les impressionnants alignements du Menec et la Maison des Mégalithes mais ne nous arrêtons pas à cause de la pluie. La priorité étant d’arriver au plus vite, aucune éclaircie n’étant prévue avant le lendemain. Nous arrivons bien mouillées à l’hôtel et apprécions d’autant plus une douche bien chaude. Nous ressortons ensuite pour déguster un bon poisson frais dans un restaurant du quartier. Le calme avant la tempête Après une bonne nuit de sommeil, c’est sous un grand ciel bleu que nous reprenons nos montures pour rejoindre Quiberon à vélo. Nous profitons quelques instants du soleil depuis les bords de plage de Carnac. Difficile de croire qu’une tempête est prévue en fin de journée… Plage de Carnac sous le soleil Sur la route vers Quiberon à vélo, nous passons par Le Pô. Cet ancien petit port abrite depuis 1880 de nombreux chantiers ostréicoles. C’est l’endroit idéal où déguster des huîtres fraîchement ramassées. Après un bref passage par Plouharnel, nous poursuivons notre route. Nous empruntons le même itinéraire que l’avant-veille pour traverser l’isthme et rejoindre Quiberon à vélo. Nous longeons la côte est de la presqu’île et passons à proximité de la Pointe du Conguel. Une balade à pied aurait été la bienvenue, mais la pluie commence à tomber et le vent à souffler. Il est temps d’aller s’abriter ! Les prévisions météo ne sont vraiment pas bonnes pour la nuit à venir. La tempête Alex doit s’abattre sur le Morbihan dans les heures qui viennent. Le département est placé en vigilance rouge par Météo France. Une nuit agitée nous attend. Le vent souffle à travers les aérations de l’hôtel et les volets mal attachés claquent. L’antenne TV est visiblement touchée car nous ne captons plus aucun signal. Nous ne pouvons qu’imaginer l’état de l’océan… Nous nous endormons tant bien que mal, espérant que la tempête s’éloigne au plus vite. Qu’allons-nous découvrir au réveil ? La tempête aura-t-elle épargné la presqu’île de Quiberon ? Pourrons-nous poursuivre notre voyage à vélo et nous rendre à Belle-Ile? Retrouvez la suite de nos aventures la semaine prochaine! 😉
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J’ai testé pour vous … la Bub-up®, bulle de protection vélo contre la pluie !

Par Mathilde Vialla Il y a quelques semaines nous avons été contactés par le créateur de la start-up Rainjoy pour nous présenter son premier produit, la Bub-up®, bulle de protection vélo contre la pluie pour les déplacements au quotidien. Adepte du vélo pour mes déplacements quotidiens et vite découragée par la pluie, je suis intriguée par ce nouvel accessoire vélo. Nous lui demandons donc s’il est possible de le tester. Quelques jours plus tard nous recevons la fameuse la Bub-up® par la poste ! Le transport de la Bub-up®, simple et efficace! En attendant la pluie, prise en main de la Bub-up® Nous découvrons alors la Bub-up®, soigneusement rangée dans sa housse de transport et accompagnée de deux modes d’emplois. L’ouverture de la Bub-up® se fait instantanément une fois la sangle de maintien retirée. Elle me fait beaucoup penser à la célèbre tente de camping qui s’ouvre en 2 secondes, pas étonnant car l’ingénieur ayant conçu la Bub-up® est également l’inventeur de cette fameuse tente ! Tout comme pour le déploiement de la tente, la Bub-up® nécessite un minimum d’espace face à soi pour pouvoir l’ouvrir et il est utile de la tenir fermement pour une ouverture plus en douceur. Pour l’installer, rien de plus simple, il suffit de l’enfiler comme un sac à dos grâce aux deux lanières prévues à cet effet (ce qui n’empêche en rien d’avoir son propre petit sac à dos en plus) et d’attacher la partie avant au guidon, grâce à deux velcros. La Bub-up® et son grand pare-brise en forme de hublot Seul ingrédient manquant pour pouvoir tester la Bub-up®: la pluie ! Eh oui, pour notre plus grand bonheur, un beau ciel bleu s’est installé au-dessus de Paris depuis plusieurs jours, et pas de pluie en prévision. Il va falloir faire preuve de patience ! En attendant que le ciel s’assombrisse, j’en profite pour prendre des photos sous le soleil et m’entraîne à l’installation et au repliage de la Bub-up® pour être fin prête le Jour J ! Grâce au mode d’emploi et aux tutos disponibles sur le site internet de Rainjoy, je parviens après plusieurs tentatives à replier la Bub-up® en à peine trois mouvements. Une fois la technique intégrée, la Bub-up® se replie en toute simplicité. Il pleut, il mouille… oui, mais pas sur moi ! 17 heures, j’entends les premières gouttes de pluie tomber et le vent commence à souffler. 19 heures, c’est l’heure de quitter le bureau et de rentrer ! J’installe ma Bub-up® en deux temps trois mouvements et j’enfourche mon vélo : c’est parti pour 30 minutes de route sous une pluie soutenue. Je prends mes marques facilement, oubliant presque la présence de ce toit au-dessus de ma tête. Seul le comportement d’automobilistes plus prudents que d’habitude me font penser que je suis plus visible avec ma Bub-up® et me rappelle sa présence. M’arrêter aux feux rouges est beaucoup moins contraignant qu’à l’accoutumée et je suis beaucoup moins impatiente de rentrer car je suis abritée ! Je sens les regards intrigués des autres cyclistes sur moi et je profite de ces nombreux arrêts pour observer mes jambes et mes bras… Rien, je suis toute sèche ! Abritée de la tête aux cuisses ! Après une quinzaine de minutes de route, j’arrive sur un grand boulevard fréquenté et là il est un peu plus difficile de circuler. Les gouttes de pluie se sont accumulées sur l’avant de la Bub-up® et la circulation est dense donc les nombreux phares des voitures se reflètent dedans. La visibilité est alors réduite, je dois redoubler de vigilance et rouler un peu plus doucement qu’à mon habitude. Dernier test: la Bub-up® face au vent ! J’ai également l’occasion de tester la résistance de la Bub-up® face au vent car ce jour-là il y a des rafales à 55km/h. Il n’est en principe pas recommandé de l’utiliser en cas de vent supérieur à 35km/h mais je ne pouvais pas manquer cette occasion de l’essayer! Résultat : malgré une ou deux fois où j’ai senti l’impact du vent, elle a très bien résisté ! Si ça passe dans ces conditions, autant dire qu’il n’y aura aucun problème lors de jours meilleurs ! Verdict à l’arrivée à destination : seuls mes gants et mon sac à main sont mouillés, sans surprise puisqu’ils dépassaient de la bulle. Les seules traces d’humidité sont celles dues au repliage effectué sous la pluie car la Bub-up® ne passait pas à travers la porte cochère de mon immeuble. Je suis vraiment bluffée car il pleuvait beaucoup et je m’attendais à être bien plus mouillée compte tenu de l’ouverture sur les côtés. Transport, pause-minute et accessoires, tout a été particulièrement bien pensé ! Légère (1kg) et facilement transportable, la Bub-up® peut être emportée avec soi au quotidien. Grâce à sa sangle, elle peut se porter comme un sac à l’épaule ou bien elle peut s’accrocher sur le porte-bagages de votre vélo grâce à un velcro intégré. Les créateurs de la Bub-up® on même anticipé l’arrêt-minute car ils ont spécialement prévu deux petites sangles permettant d’attacher la bulle à la selle, pour éviter d’avoir à tout replier le temps de faire sa course. Pratique ! La Bub-up® en arrêt-minute Et pour encore plus de visibilité et de protection vélo contre la pluie, deux emplacements ont été prévus pour pouvoir accrocher des petites lampes à l’arrière de la Bub-up®. Un test concluant et une belle découverte ! Je peux désormais vous confirmer que la Bub-up® est véritablement une protection vélo efficace contre la pluie et je n’hésiterai pas à l’utiliser lors de mes déplacements à vélo. Moi qui n’aime pas porter de poncho, je l’utiliserai volontiers à la place. Bien que la Bub-up® ait été principalement conçue pour une utilisation au quotidien, je ne manquerai pas de l’apporter en voyage à vélo avec moi, surtout lorsque je pars dans des destinations où il pleut souvent ! En revanche, j’éviterai de l’utiliser en pleine nuit et sous une forte pluie et privilégierai son utilisation pour mes déplacements en journée. Le petit plus : la Bub-up® est également adaptée aux trottinettes ! Tarif : 119.95€, existe en deux coloris. Disponible sur internet et dans certains magasins spécialisés. Plus d’informations sur https://rainjoy.eu/ Crédit photos: Vincent Vialla
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La Provence à vélo – partie 2

Par Dimitri Didier Vous vous souvenez de notre premier article sur la douce Provence et ses secrets ? Une ambiance typique découverte lors de notre repérage cet automne (à retrouver ici). Laissez-nous vous présenter un autre aspect de cette magnifique région ! La frétillante Provence et ses sites incontournables En évoquant la Provence, plusieurs images viennent immédiatement en tête. Evidemment, le soleil et le chant des cigales sont de la partie, mais peut-être pensez-vous aussi au pont d’Avignon ou aux traditionnels marchés de l’Isle-sur-la-Sorgue ? A moins que certains personnages célèbres comme le marquis de Sade n’attirent davantage votre attention ? Les deux séjours que nous vous avons concoctés rassemblent tous ces ingrédients et vous permettent de découvrir à votre rythme et avec le temps dont vous disposez les trésors de la région, à vélo. Les trésors de Provence Nous voici partis d’Avignon avec Josselyne où nous admirons une dernière fois les remparts flanqués de 39 tours et longs de 4kms qui entourent la vieille ville. Nous sortons de la cité des Papes par une voie cyclable très bien aménagée qui nous conduit sur les rives du Rhône et surprise : une fête mettant à l’honneur la gastronomie française a lieu ! Ambiance champêtre, pique-niques et barbecues, ça sent bon les vacances ! Les 40 kilomètres séparant Avignon d’Orange passent à une vitesse phénoménale. Nous marquons une pause à Roquemaure, ici-même où les gaulois ont vaincu Hannibal. La ville regorge de vestiges du passé avec son château et ses deux tours, sa collégiale ou encore son église abritant les reliques de Saint Valentin, le patron des amoureux. Nous pédalons ensuite jusque Châteauneuf et ses vignobles à perte de vue, le dépaysement est total ! A partir de Pernes-les-Fontaines, une autre ambiance se fait ressentir : la thématique de l’eau est de plus en plus présente. Pernes-les-Fontaines avec ses 10 000 habitants à peine est une ville surprenante : on dénombre 22 sites inscrits ou classés Monuments Historiques, pas moins de 5 musées et surtout plus de 40 fontaines publiques disséminées dans toutes les ruelles ! Un arrêt indispensable à faire avant de rejoindre l’Isle-sur-la-Sorgue, la charmante « ville-île » posée au pied du plateau de Vaucluse et traversée par plusieurs canaux alimentés par la Sorgue. En revenant en Provence, nous avions aussi la ferme intention de vous dénicher une activité complémentaire au vélo. Et par un soleil radieux, qui n’a pas envie de tremper les pieds dans l’eau et de se laisser glisser le long de la rivière à bord d’un canoë ? Pour l’activité canoë, nous avons décidé de l’inclure dans la boucle à vélo depuis l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette boucle de 20 kilomètres permet de se rendre à Fontaine-de-Vaucluse, une vibrante cité tant appréciée pour ses maisons colorées et son moulin à eau, que pour sa source résurgente : la plus importante de France ! En longeant la rivière lors de cette journée, vous aurez certainement l’envie de piquer une tête dans la Sorgue et c’est désormais chose possible puisque vous pouvez décider de troquer votre vélo pour une descente en canoë de deux heures environ sur cette paisible rivière préservée, avant de reprendre votre courte étape à vélo. Attirés par les sites incontournables de la Provence et par la fraîcheur des villes eaux ? Rendez-vous ici pour une semaine de vacances à vélo à la découverte des joyaux de la région et cliquez ici pour une escapade au cœur de la Provence. Et avec tout ça, vous ne trouvez pas encore votre bonheur ? Visez encore plus au Sud et mettez le cap direction la Camargue : sa nature préservée, ses flamands roses, taureaux, et ses villes et villages aux couleurs tziganes. Pour consulter tous nos voyages à vélo en Provence et Camargue, une seule adresse que vous retrouverez ici. Nous sommes aussi évidemment disponibles pour échanger avec vous sur vos projets de voyage et vos envies : bonjour@levelovoyageur.com et 0033 1 80 91 98 18 ou 0032 2 588 76 91. #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
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La Provence à vélo – partie 1

Par Dimitri Didier « En Provence, le soleil se lève deux fois : le matin et après la sieste », Yvan Audouard. Qu’à cela ne tienne, nous avions besoin de soleil avec Josselyne en cette fin de mois de septembre. Nous préparons nos bagages, direction la Drôme provençale et le Vaucluse ! Nous vous proposons 4 séjours dans cette magnifique partie de la France – la Drôme et le Vaucluse (à retrouver ici). Que vous soyez à la recherche d’un court ou d’un long séjour, d’un itinéraire en partance d’Avignon ou d’Orange ou d’un circuit en boucle, nous en avons pour toutes les envies. Retourner en Provence sur nos itinéraires déjà créés est très utile : les territoires sont dynamiques ; la voirie et les pistes cyclables évoluent, de nouvelles activités se créent et peuvent être intégrées à nos circuits (coucou le canoë sur la Sorgue) et nous sommes toujours ravis d’échanger avec nos partenaires locaux sur la saison passée et à venir. C’est parti ! Mon point de chute sera Orange tandis que Josselyne accostera à Montpellier et sera accueillie par notre partenaire vélo en Provence. A peine arrivés dans le Sud, on entend les oiseaux gazouiller, et il me tarde d’enfourcher mon vélo direction Suze-la-Rousse où nous nous retrouvons le soir avec Josselyne. Dès les premiers coups de pédales, le dépaysement est assuré : vignes et oliviers égayent les chemins et je prends un grand bain d’air frais sur les petites routes de campagne qui font traverser des hameaux typiques de la région. Sans vous faire un récit linéaire de notre périple, je pense qu’il est plus judicieux de remarquer qu’il y a deux ambiances provençales et que si vous hésitez encore sur le choix de votre itinéraire, vous n’avez qu’à suivre le guide. Nous vous dévoilons la première ambiance cette semaine ! La deuxième suivra dans les prochaines semaines… La douce Provence et ses secrets bien gardés Il est une Provence qui garde jalousement ses trésors et qui ne les partage qu’aux voyageurs désireux de mieux la connaître. Pendant les vacances scolaires, lorsque certaines villes et sites touristiques sont envahis d’une horde de touristes, d’autres coins savent garder leur atmosphère paisible, en restant animés par la vie quotidienne des autochtones. C’est le cas de Nyons, une petite ville de 7000 âmes, surnommée « le Petit Nice » en raison de son ensoleillement comparable à celui de Nice et de sa riviera. Et cela ne nous a pas échappé avec Josselyne : à peine descendu de notre biclou, nous nous retrouvons dans les hauteurs de la ville et du quartier des Forts pour observer les derniers rayons de soleil se poser sur la vallée de l’Eygues : un panorama à couper le souffle, jugez par vous-même ! La Vallée de l’Eygues, depuis Nyons A vélo, vous suivez de petites routes de campagne au charme bucolique, qui vous emmènent jusqu’aux centre des bourgs avec leurs marchés animés. Coup de cœur pour celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux avec ses tomates gorgées de soleil, ses olives vertes et noires transformées en tapenades et ses nombreux vins et spécialités régionales. Amateurs de pierres et de paysages exceptionnels, vous ne serez pas déçus ! Que ce soit à Grignan avec son château du XIIème siècle, au musée de la soie de Taulignan, au milieu des champs de lavande ou encore autour des dentelles de Montmirail, le spectacle vaut le coup ! Les petites côtes auxquelles vous avez affaire sont récompensées par des points de vue splendides… et comme tout ce qui monte redescend… à des descentes qui sentent bon la garrigue. N’oublions pas non plus les domaines viticoles de la région ; Gigondas ou Châteauneuf pour ne citer qu’eux, propices à une pause détente autour d’un bon verre de vin. Les dentelles de Montmirail Ce type d’ambiance vous plaît ? Alors rendez-vous ici pour une semaine à vélo autour d’Orange et du mont Ventoux et ici pour une escapade aux doux embruns de lavande, vignes et oliviers. Impatient(e)s de connaître la deuxième ambiance provençale ? Rendez-vous sur le blog dans quelques semaines ! Soyez attentifs … #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
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Carnet de repérage : La Vallée du Doubs à vélo entre Besançon et Dijon – partie 2

Si vous prenez la lecture de notre carnet de voyage en cours de route, nous nous étions quittés alors que notre équipe – composée d’Eugénie et Bérangère – arrivait à Besançon, la capitale du Doubs (pour relire la partie 1, c’est ici). Besançon offre au visiteur une multitude de choses à voir, dont vous trouverez un aperçu ci-dessous. Pour notre part, nous ne nous y sommes pas attardées, afin de poursuivre notre repérage de la Vallée du Doubs à vélo, et vous concocter des programmes de voyage aux petits oignons. Visite de Besançon, top 5 des activités qui nous ont été conseillées On oublierait presque de le mentionner tant la ville recèle d’activités et de musées. La première chose à faire est une balade à pied dans le centre-ville historique. Déambulez dans les rues piétonnes et levez la tête pour admirer la belle unité architecturale du centre-ville, dont la plupart des maisons et hôtels particuliers datent de la Renaissance et du début du 18ème siècle. Nous vous conseillons ensuite de prendre la hauteur en montant à la Citadelle Vauban, considérée comme l’une des plus belles de France. Ses fortifications s’étendent sur 12 hectares au sommet d’une colline et offrent des vues spectaculaires sur la ville historique. Citadelle de Besançon copyright Comité Régional du Tourisme en Franche-Comté La Citadelle de Besançon au-delà de son intérêt pour l’architecture défensive, abrite plusieurs musées et espaces culturels. Les familles et amateurs de nature se délecteront de la visite du Museum, qui présente des collections uniques en France d’insectes, de poissons, d’oiseaux et de mammifères au sein de 4 secteurs, un Insectarium, un Aquarium, un Noctarium et un Jardin zoologique. Une journée de visite ne vous suffira pas pour tout voir ! Enfin Besançon fut également l’un des berceaux de l’horlogerie. Ne manquez pas d’aller observer la fabuleuse horloge astronomique construite par Auguste-Lucien Vérité au 19ème siècle, à l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean-de-Besançon. Celle-ci comporte 57 cadrans et peut donner jusqu’à 122 indications, comme l’horaire des marées au Mont-Saint-Michel, au Havre et même à Cayenne. Vous pourrez complétez votre découverte du monde de l’horlogerie au Musée du Temps, qui expose le fameux pendule de Foucault parmi une impressionnante collection d’instruments et raconte l’histoire horlogère de la ville. Le musée est installé dans un prestigieux palais Renaissance, le Palais Gravelle, ce qui ajoute au charme de la visite. Notre liste de recommandations n’est pas exhaustive mais vous donne un aperçu des choses à faire à Besançon. N’hésitez pas à y faire une pause de 2 jours au cours d’une randonnée à vélo sur l’Eurovelo 6. Poursuite de la Vallée du Doubs à vélo, de Besançon à Dole Après toutes les recommandations de visite que nous avons reçues, vous comprendrez aisément qu’en quittant Besançon dès le lendemain matin, nous nous sommes fait la promesse d’y revenir plus longtemps. Nous voulons poursuivre notre repérage dans la Vallée du Doubs sans traîner car avons l’impression que la fin de l’itinéraire va nécessiter plus de recherches ce qui a été confirmé par la suite. Pour la petite anecdote, le départ de Besançon fut plus long qu’escompté car Eugénie rencontre un problème mécanique sur son vélo, peu banal : sa tige de selle s’est enfoncée ! Impossible de la remonter et tous les réparateurs de vélo du coin sont fermés jusqu’à mardi matin. Tant pis, elle continue la selle au minimum, assise sur son vélo, rien n’arrête une Vélo Voyageuse en repérage. La sortie de Besançon par l’itinéraire de l’Eurovelo 6 est tout aussi agréable que l’arrivée. On emprunte une piste cyclable sous un tunnel fluvial, formant un raccourci sur une boucle du Doubs. En trois coups de pédales, nous quittons la ville et retrouvons les berges bucoliques de la rivière, parcourue par de petites péniches et toujours encadrée de collines verdoyantes. Après avoir passé quelques villages, nous arrivons à la percée de Thoraise, un autre tunnel fluvial coupant un méandre de la rivière. L’entrée du tunnel a été agrémentée d’une jolie cascade. Pas de passage pour les vélos cette fois-ci, nous devons passer au-dessus en suivant les indications vélo. De l’autre côté, dans la descente, le panorama sur la rivière est superbe. Nous restons enchantées par le parcours et les paysages, même si on remarque bien que la vallée s’ouvre petit à petit. Peu après, à l’entrée du département du Jura, nous marquons l’arrêt car plusieurs s’options s’offrent à nous : continuer sur l’itinéraire officiel, ou faire un détour par les grottes d’Osselle, ou encore suivre une boucle locale pour se rendre directement à Arc-et-Senans. Un cycliste en lycra rencontré sur la route nous déconseille vivement l’itinéraire proposé jusqu’à Arc-et-Senans car il emprunte des routes assez fréquentées par les locaux. Nous décidons donc de nous séparer pour tester les 2 autres parcours, l’officiel et le détour par la grotte d’Osselle. C’est l’une des grottes les plus remarquables au monde par la variété de ses cristallisations et de ses colorations et la plus vaste nécropole européenne d’ours des cavernes, dont certains squelettes sont exposés au British Museum. L’itinéraire passant par Osselle ondule sur les collines avant de rattraper le parcours du Doubs à vélo à Salins. Pour les familles, nous conseillons l’aller-retour jusqu’aux grottes plutôt que le détour complet. Nous faisons une pause à l’écluse de Salins, où nous apprécions les tables de pique-nique sous les arbres et le spectacle de l’écluse en fonctionnement. C’est sympa mais bruyant ! Nous planifions de suivre l’Eurovelo 6 jusqu’à Ranchot, et à partir de là, de faire le détour pour nous rentre à Arc-et-Senans qu’on ne veut surtout pas rater. Arc-et-Senans est un haut-lieu du patrimoine industriel français. On y trouve les Salines Royales construites par l’architecte utopiste Claude Nicolas Ledoux dont les bâtiments classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco ont été remarquablement mis en valeur. Le lieu invite au savoir et à l’imagination. On y trouve une exposition consacrée à l’histoire des salines, un festival des jardins, des expositions temporaires et un parcours racontant l’utopie à l’origine du projet de Ledoux. On s’y rend en empruntant une piste cyclable longeant la D31 à travers la forêt de Chaux. Ce ne sont pas les 10km les plus intéressants mais ô combien récompensés par la visite ensuite. Nous dormons une nuit à Arc-et-Senans pour refaire les 10km en sens inverse le lendemain. On a bien cherché, mais pas trouvé de meilleure alternative. A Ranchot, nous visitons le seul hôtel restaurant du coin, Le Galoubin, qui propose un accueil familial et une cuisine locale et généreuse. Nous roulons le long du canal du Rhône au Rhin jusqu’à Dole. A Rochefort-sur-Nenon, nous grimpons en haut des falaises, pour admirer la vue depuis le « Rocher de la Pucelle ». La légende raconte qu’une bergère en aurait sauté pour échapper à des soldats, et en aurait miraculeusement réchappée en tombant dans la rivière. La vue sur la vallée et les montagnes du Jura est très dégagée. A Dole, nous ne trouvons pas immédiatement l’aménagement prévu pour les vélos empruntant une passerelle en bas de la vieille ville. L’arrivée est pourtant majestueuse avec une vue sur la collégiale Notre-Dame surplombant les maisons médiévales. Le centre-ville est encore une fois piéton : décidément la mobilité douce a pris de l’avance dans ces contrées de France. Dole nous renvoie une image contrastée. D’un côté, l’impression d’une ville où il fait bon vivre. De l’autre, une hôtellerie vieillissante ou peu orientée vers la clientèle touristique de loisirs, et notamment les familles. Tout le monde ne semble pas encore avoir pris conscience de la riche du patrimoine de la ville et de la nécessité de le promouvoir. La Saône et la route des vins jusqu’à Dijon Nous quittons Dole de bon matin avec l’idée de trouver un mécanicien futé qui pourrait remonter la selle d’Eugénie. Nous avons repéré le magasin Avenue Cycles situé dans la zone industrielle de Foucherans, proche de l’itinéraire à vélo peu après Dole. Sébastien nous accueille avec un grand sourire, un bon café chaud et sort de sa caisse à outil l’instrument qu’il faut pour récupérer la pièce manquante au fond la tige de selle. Ouf, Eugénie va pouvoir à nouveau pédaler jambes tendues. Adresse 200% recommandée à tous les jurassiens et voyageurs à vélo sur l’Eurovelo 6 qui auraient besoin de dépannage ! Dole marque la fin de la Vallée du Doubs au sens géographique. L’itinéraire de l’Eurovelo 6 bifurque en direction de la Vallée de la Saône en longeant d’abord le Canal du Rhône au Rhin. Après la beauté des boucles du Doubs, cette partie semble plus monotone quoique tout aussi bien aménagée. Ce sont des paysages de plaine agricole. Nous atteignons rapidement Saint-Jean-de-Losnes, qui fut autrefois la capitale de la batellerie fluviale. La commune accueille aujourd’hui la Gare d’Eau, le 1er port fluvial en eau douce de France. La ville a un charme suranné. Quelques agréables terrasses donnent sur le fleuve, et invitent à la pause déjeuner. Nous venons de pique-niquer, donc continuons notre route à vélo. Sans vous donner tous les détails de nos pérégrinations, nous finissons par emprunter une route en dehors de la piste officielle pour passer l’Ancienne Ecluse et son pittoresque village de péniches puis sur de petites routes de campagnes passant devant les fermes d’Esbarres et d’arriver à Charrey-sur-Saône. Nous voulons passer par l’Abbaye de Cîteaux puis rejoindre le secteur de Nuits-Saint-Gerges pour finir notre périple sur la voie des vignobles de Bourgogne. Il n’y a qu’une vingtaine de kilomètres pour relier la Côte de Nuits depuis Charrey-sur-Saône. Après une semaine de grand confort sur des pistes cyclables 100% aménagées, on retrouve sans grande joie la circulation automobile. Le circuit emprunte des routes secondaires plutôt calmes pourtant, mais on en a croisé tellement peu qu’on s’est déshabituées en quelque sorte. L’exception est la portion de D996 qu’il faut obligatoirement emprunter avant l’Abbaye de Cîteaux où c’est franchement désagréable et contre-indiqué pour tous ceux qui n’ont pas l’habitude de rouler sur route. A partir de Nuits-Saint-Georges, nous pédalons sur des itinéraires bien connus puisque nous proposons déjà la route des vins de Bourgogne à vélo et y faisons étape. Nous passons rendre visite aux hôteliers avec lesquels nous travaillons avant de clôturer le repérage à Djion. Vous l’aurez compris, nous rentrons au bureau des étoiles pleins les yeux après ces 10 jours de voyage à vélo dans la Vallée du Doubs. Nous sommes convaincues que ce parcours va donner matière à des randonnées à vélo exceptionnelles. Nous avons toutefois une légère appréhension à propos de la logistique. Même si nous avons frappés à toutes les portes – loueurs de vélo, hôteliers accueillants une clientèle cyclotouriste, campings – nous n’avons pas trouvé de service logistique au service du tourisme à vélo itinérant sur l’Eurovelo 6 sur le territoire de Belfort, dans le Doubs et le Jura. En dehors de la Grande Traversée du Jura, rares sont les professionnels actifs sur l’itinéraire malgré sa beauté, ses infrastructures irréprochables et son riche patrimoine culturel. A bon entendeur ! 🙂 #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir !
Bérangère
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Excursion sur l’île de Ré à vélo

Par Bérangère J’avais promis de vous raconter la suite de mes explorations du mois d’août. Après avoir sillonné les pistes cyclables d’Oléron, me voici sur le bateau qui assure la liaison entre Oléron et La Rochelle. Il est possible d’embarquer avec son vélo depuis Saint-Denis (en été seulement) ou Boyardville. Pensez à vérifier le calendrier cependant, les rotations n’ont pas lieu tous les jours. La traversée est très agréable et permet d’admirer de près Fort Boyard et les tours d’enceinte du Vieux Port de La Rochelle. Je débarque en fin d’après-midi, direction l’île de Ré ! De La Rochelle à l’île de Ré à vélo Je ne pars pas complètement à l’aventure car j’ai déjà fait cet itinéraire 2 fois. Nous avons choisi de suivre le parcours vélo « par la plage de Chef de Baie » pour guider nos voyageurs jusqu’à l’île de Ré. Ce n’est pas l’option la plus courte mais c’est sans conteste la plus jolie. On bénéficie de belles vues sur la côte avant un  passage obligé dans la zone industrielle de La Pallice. Chemin littoral à la sortie de La Rochelle Malgré mon expérience, je fais de nombreux détours, induite en erreur par les panneaux manquants ou trompeurs. Ce n’est que sur le parking de la plage de Chef de Baie que j’arrive à retrouver les indications « île de Ré à vélo ». On longe les silos et usines avant d’entrer dans le centre-ville de La Pallice aux airs de village méridional. On arrive ensuite dans les lotissements où il manque littéralement 2 panneaux vélo pour que l’itinéraire soit facile à trouver. Après être passé au-dessus de la voie rapide, je rattrape sous un orage grondant la piste cyclable qui mène directement au pont. Vue sur le pont de l’île de Ré Le passage du pont de l’île de Ré à vélo est sécurisé, la piste cyclable étant séparée des voitures par un parapet. La difficulté vient plutôt de la montée et du vent marin mais on croise de nombreux cyclistes de tous les âges ce qui donne du courage ! Je savoure la vue sur la jolie plage de Rivedoux dans la descente. Inutile de vous dire que début août, nous sommes nombreux sur les pistes cyclables de l’île de Ré. Malgré ce que j’ai pu entendre, je trouve que chacun fait preuve de courtoisie. J’atteins le pittoresque port de La Flotte, pile à l’heure de l’apéritif et observe avec envie les terrasses animées. Il me reste encore quelques kilomètres pour rejoindre mon étape du soir, le Blois plage, où nos voyageurs font étape pour profiter des plages océaniques toutes proches. Boucles vélo sur l’île de Ré vers Saint-Martin-en-Ré et Loix Après une nuit récupératrice, j’enfourche mon vélo pour refaire nos excursions à la découverte de l’île de Ré. Le temps m’est compté car je dois reprendre le bateau en fin d’après-midi. Je choisis de faire l’excursion la plus évidente depuis Le Blois plage : la boucle vers Saint-Martin et la presqu’île de Loix. Dans Saint-Martin, plutôt que de longer les remparts, je m’enfonce dans le centre du village et passe devant l’église et l’hôtel de ville. L’atmosphère est complètement autre que sur le port, on y savoure le calme à l’écart de la foule des touristes. Je ressors par la porte des Campani et continue sur la piste cyclable le long du front de mer vers Loix. L’approche de Loix est toujours aussi belle : la piste cyclable emprunte un chemin blanc à travers les marais ponctué de pontons en bois et débouche sur le petit port de Loix. La nature de la presqu’île est préservée et le village sous des abords assez timides accueille le visiteur avec l’authenticité d’une île sur l’île. La piste cyclable entre Saint-Martin-de-Ré et Loix Sur le parcours pour sortir de la presqu’île, je passe devant l’Ecomusée de Loix, qui mérite amplement une pause. Ce musée retrace l’histoire des marais salants, explique le travail des sauniers et met en lumière les autres richesses moins connues du marais. La fin de la boucle traverse le centre de l’île avant de rejoindre le village du Bois plage. J’ai le loisir d’admirer le charmant centre-village puis de traverser le marché à l’heure de pointe. Retour du Bois plage vers La Rochelle Les choses seraient simples si nous avions choisi de prendre le même itinéraire qu’à l’aller pour retourner à La Rochelle. Mais l’île de Ré a tellement à offrir que nous avons bien évidemment opté pour un nouvel itinéraire, passant de l’autre côté de l’île par Sainte-Marie-de-Ré. Je me tartine de crème solaire et monte fissa en selle pour ne rien rater du chemin au retour. Si la première portion du parcours sur une piste le long de la route est plutôt monotone, on s’émerveille dès l’entrée dans Sainte-Marie-de-Ré. Le village semble habité avec discrétion ou peut-être est-ce l’heure de la sieste. Je pédale dans des ruelles bordées de maisons blanches à volets verts et de roses trémières, comme sur les cartes postales. Ruelle dans Sainte-Marie-de-Ré La sortie du village est plus ardue à trouver car de nouveaux quartiers ont été construits et les déplacements à vélo pas encore marqués. Je fais plusieurs demi-tour avant de retrouver la piste principale. J’atteins ensuite rapidement le pont et cette fois-ci, reprend le même itinéraire qu’à l’aller entre le pont de Ré et le Vieux Port de La Rochelle. J’arrive 5 minutes avant le départ du bateau pour Oléron, encore séduite par ma balade sur Ré à vélo. On ne s’en lasse pas ! Navette Interiles au départ de La Rochelle
Bérangère
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