Passer au contenu

Listes des articles associés : atlantique à vélo

Retour de visite sur la côte Atlantique : de Nantes à Royan sur la Vélodyssée

Chez le Vélo voyageur, nos séjours ne sont jamais figés. On repart chaque année sur le terrain, à la fois pour affiner les itinéraires, mais aussi pour maintenir le lien direct avec nos partenaires. On met à jour certaines traces GPS, on ajoute de nouvelles activités. Ça nous permet de tester nous-mêmes nos séjours et de vérifier que chaque détail est en ordre pour vous proposer la meilleure expérience possible. Et puis entre nous, ce n’est pas la partie la plus désagréable du travail… Cette fois-ci, c’est sur la côte Atlantique, le long de la Vélodyssée entre Nantes et Royan, que nous avons enfourché nos vélos. Un itinéraire que nous connaissons bien, mais qu’il est toujours bon de revisiter. Jour 1 : de Nantes à Pornic – départ de l’aventure Notre aventure commence à Nantes, au bord de la Loire. Mélange de ville portuaire historique et de modernité, il y fait bon vivre. C’est ici, au début des années 1800, qu’est né Jules Verne. Pas étonnant qu’une légère odeur d’aventure flotte encore dans l’air. Si on apprécie autant cette ville, c’est autant pour son énergie que pour la qualité de nos hébergements partenaires, toujours très accueillants avec nos voyageurs. Nantes, c’est aussi une cuisine riche, à base de beurre et de vin blanc. On s’accorde donc une petite pause gourmande – crêpes beurre-sucre, évidemment. Pour gagner un peu de temps sur le parcours, on grimpe dans la voiture en direction de La Rochelle. Halte obligatoire dans la charmante ville maritime de Pornic, où l’on profite d’un moment de détente bien mérité. Les pieds dans l’eau, le soleil sur le visage, quelques huîtres pour l’ambiance (plutôt citron ou vinaigre-échalotes ?) : difficile de rêver mieux pour clôturer cette première journée sur la côte Atlantique. Jour 2 : Les Sables-d’Olonne et La Tranche-sur-Mer – entre dunes et embruns La route continue jusqu’aux Sables-d’Olonne, haut lieu du nautisme et point de départ du mythique Vendée Globe. Mer, voiles, horizon… ici, tout respire le grand large. La journée s’enchaîne avec la rencontre de nos partenaires : hébergeurs, loueurs et restaurateurs. Une proximité qui fait partie de notre ADN depuis la création du Vélo voyageur. Ces échanges permettent d’intégrer les retours terrain dans l’évolution du séjour et d’assurer une qualité constante. Parfois, c’est aussi l’occasion de repérer une nouvelle adresse ou d’ajuster le tracé pour fluidifier le parcours. Après avoir réglé les derniers détails, direction La Tranche-sur-Mer. Plages interminables, dunes blondes, forêts de pins : un vrai décor de carte postale. Et quelle tranquillité… Seul le cri des mouettes vient perturber le son du vent à travers les branches. Comme à chaque fois, on en ressort ressourcés, prêts à enfourcher nos vélos. Jour 3 : La Rochelle à Rochefort – des villes chargées d’histoire Après une brève traversée de La Rochelle, direction Royan. Il y a quelque chose de particulier à longer la côte Atlantique à vélo. Les paysages changent au rythme des marées et chaque étape raconte une nouvelle facette de l’Ouest français. Première étape : Rochefort, où nous attendent plusieurs de nos partenaires hôteliers de longue date. On échange sur les retours clients, les petites améliorations à prévoir et les nouveautés à venir. Il faut dire que cette ville est chargée d’histoire. D’un simple château, elle se développe sous le règne de Louis XIV qui souhaite y abriter son arsenal maritime. C’est aussi ici que Jacques Demy tourna Les Demoiselles de Rochefort en 1967, donnant à la ville cette aura poétique. Autant dire que les idées d’activités ne manquent pas. La journée file d’une traite. Avant de reprendre la route, on prend quand même le temps d’admirer le célèbre pont Transbordeur qui trône fièrement sur la Charente. Jour 4 : La Tremblade à Royan – notre coup de cœur du voyage En pédalant vers La Tremblade, la Vélodyssée nous guide à travers de vastes pinèdes et des canaux bordés de roseaux. Le vent dans les cheveux, l’air marin qui caresse les narines, chaque coup de pédale a comme un goût de liberté. On croise les premières cabanes ostréicoles colorées, signe que le musée de la Cité de l’Huître n’est pas loin. Le ciel est si clair qu’à l’horizon, on distingue même la silhouette de la presqu’île d’Oléron. On dit souvent qu’on garde le meilleur pour la fin. Et avec ce dernier tronçon entre La Tremblade et Royan, difficile de dire le contraire. À chaque fois que l’on parcourt cette étape, la lumière est toujours sublime. Le parfum des pins se mêle à celui de l’océan, et les panoramas sur l’estuaire de la Gironde sont à couper le souffle. On aura beau connaître ce séjour sur le bout des doigts, les marées transforment toujours le paysage. Et c’est peut-être ça, la magie de la côte Atlantique : un décor qui ne se répète jamais tout à fait. La conclusion parfaite pour une nouvelle expérience sur le terrain. Pourquoi ce voyage à vélo sur la côte Atlantique ?  Ces voyages-tests sont essentiels : ils nous permettent de vivre vos itinéraires avant vous. De repérer les petits détails qui font une vraie différence : le bon détour, le meilleur point de vue, la terrasse où l’on sert le café le plus chaud le matin. C’est aussi l’occasion de renforcer nos liens avec les hébergeurs, de vérifier les prestations et de préparer la saison 2026 : livraison de bagages, vélos, accueil sur place… tout a été passé en revue pour que vous profitiez d’une expérience unique et personnalisée. C’était aussi le premier périple de Sofia, qui vient de rejoindre l’équipe en septembre. Un voyage qui lui aura donné le goût de la route et de la lenteur. Entre nature, liberté et rencontres, ce voyage résume à lui seul l’esprit du Vélo voyageur.
Lire l’article

La Vélodyssée de Nantes à La Rochelle, épisode 1 Nantes – La Bernerie-en-Retz

Quand on aime, on en redemande ! Nous avions déjà eu l’occasion, l’an dernier, d’apprécier la partie Sud de la Vélodyssée de La Rochelle au Pays basque. Cet itinéraire cyclable le long de l’Atlantique emprunte un cheminement la plupart du temps loin des voitures, et offre des paysages majestueux, de marais, de forêts de pins, des petits ports et des points de vue splendides sur la mer. Quand on aime, on en redemande ! C’est pourquoi, nous avons formé une nouvelle équipe. Se sont portées volontaires :  Josselyne et Bérangère pour pédaler sur la Vélodyssée entre Nantes et La Rochelle. Voici le récit de notre voyage de repérage en plusieurs épisodes. Le long de l’estuaire de la Loire de Nantes à Saint-Brévin Le départ a commencé calmement. Nous avons pris un TGV après une journée au bureau, et sommes arrivées à Nantes en début de soirée. Nous séjournons dans le quartier entre l’Erdre et le Jardin des Plantes, un doux mélange de quartier résidentiel et de rues commerçantes à quelques pas de l’église Saint-Clément. Nous commençons notre randonnée à vélo le lendemain sous un crachin que le gérant breton de notre hôtel qualifie d’inexistant. La sortie de Nantes nous pris plus de temps que prévu car la signalisation de la Vélodyssée nous a menées le long du tramway au centre de l’île de Nantes en direction de Rezé. Nous n’apprécions pas de pédaler en zone urbaine le long des grands boulevards donc décidons de revenir à notre parcours habituel. Notre itinéraire passe devant le Lieu Unique, puis le long les rives de l’île de Nantes pour ensuite, longer la Loire. On retrouve enfin les panneaux de la Vélodyssée après Les Machines, puis profitons du point de vue sur les maisons colorées de Trentemoult sous un ciel menaçant. Nous traversons ensuite les banlieues de Nantes : Bouguenais, puis des villages plus typiques comme Saint-Jean-de-Boiseau ou Le Pellerin, avant de nous élancer le long du Canal de la Martinière. La fin de l’étape le long de l’Estuaire nous réserve quelques rayons de soleil. La traversée de Paimboeuf est agréable, entre le port et les maisons typiques agrémentées de balcons en fer forgé. Après Corsept, nous hésitons car la signalisation ne correspond plus à notre tracé. Qu’à cela ne tienne, nous nous laissons guider et découvrons avec plaisir une nouvelle piste cyclable le long de l’estuaire pour une arrivée magistrale sur Saint-Brévin avec vue sur les carrelets et le pont de Saint-Nazaire. Malheureusement, la journée ne se termine pas comme prévu, car notre application de repérage semble avoir eu un problème et nous craignons d’avoir perdu toutes nos données depuis le début de la journée… Nous arrivons à l’hôtel assez perturbées et enchaînons les maladresses sous le regard bienveillant de notre hôtelier toujours aussi imperturbable. La Vélodyssée emprunte un chemin qui longe l’estuaire de la Loire après Corsept. A l’approche de Saint-Brévin on peut observer les carrelets devant l’impressionnant pont de Saint-Nazaire. Plusieurs choix d’itinéraire entre Saint-Brévin et La Bernerie Le lendemain, la journée s’annonce meilleure que la veille. Après une bonne nuit de sommeil, nous retrouvons nos esprits … et une partie de nos données – hourra ! En plus, quelle chance, le soleil est éclatant. Nous enfourchons nos vélos pour nous diriger vers Bouin, à une soixantaine de kilomètres de là. Nous musardons en profitant des vues sur la mer jusqu’à arriver à un embranchement peu après Saint-Michel-Chef-Chef. La direction de Pornic est indiquée à gauche à 12km et à droite à 28km en passant par la Pointe Saint-Gildas et Préfailles. Même si le détour par la pointe Saint-Gildas n’était initialement pas prévu, nous faisons le choix de nous séparer, Josselyne part à l’aventure vers la pointe, tandis que je prends le chemin le plus direct pour m’attarder à Pornic visiter les hôtels. 5h plus tard, je retrouve à Pornic une Josselyne, enchantée par la beauté du panorama de la pointe mais fatiguée d’avoir cherché l’itinéraire mal indiqué après Préfailles et d’avoir tourné en rond pour entrer dans Pornic. Nous changeons notre fusil d’épaule et décidons de faire étape à La Bernerie-en-Retz car Bouin est encore à 40km. La route pour sortir de Pornic emprunte une corniche surplombant la mer, la vue est à couper le souffle. Nous arrivons à La Bernerie fourbues mais enthousiastes. Envie de suivre la fin de nos aventures ?  Suivez-nous sur les Facebook pour être tenus au courant de nos prochains articles ! A Pornic, la Vélodyssée passe sur la route de la corniche, offrant une vue surplombante sur le port puis sur la côte bordée de magnifiques villas. Le port et le centre-ville de Pornic en arrière-plan Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir!
Eugénie
Lire l’article