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Les monuments incontournables du Canal de l’Entre-Deux-Mer entre Bordeaux et Sète

De Bordeaux à Sète nous avons compilé les 4 monuments nationaux incontournables du Canal de l’Entre-Deux-Mer. L’itinéraire rejoint par une piste cyclable le Canal de Garonne jusqu’à Toulouse puis longe le Canal du Midi jusqu’à Sète. Ce parcours très bucolique à travers le campagne du Sud-Ouest, vous fait évidemment découvrir parmi les plus beaux villages de France comme Valence d’Agen ou Minerve et admirer les très bel ouvrage d’art que sont ces canaux, mais vous pourrez également découvrir 4 monuments nationaux qui jalonne votre route. Créé il y a près de 100 ans le centre des monuments nationaux conserve et entretien près de 100 joyaux architecturaux propriétés de l’État. 4 d’entre eux forment des arrêts incontournables du Canal de l’Entre-Deux-Mer.   La Tour Pey-Berland Au XVe siècle l’archevêque Pey Berland souhaite doter la cathédrale de cloches plus importantes, mais le clocher du XIIe siècle était insuffisamment trapu pour les soutenir. Il fallut donc lui construire un clocher détaché de la cathédrale Saint-André de 66 mètres. Au départ une flèche surplombait le clocher, mais en 1617 une tempête arracha la flèche et une croix fut installé à la place, puis en 1863 la tour fut couronné d’un Vierge. Aux cloches Marie, Clémence et Marguerite, on ajouta un bourdon Ferdinand-André en 1863 pesant plus de 8 tonnes. Il faut monter 229 marches pour admirer la magnifique vue sur Bordeaux. Abbaye de La Sauve-Majeure L’abbaye de La Sauve-Majeure fut fondée en 1079 par le duc d’Aquitaine et Gérard de Corbie et elle abrita jusqu’à 300 moines. Elle tire son nom de la « Silva Major » : la grande forêt. Ce chef d’œuvre de l’art roman édifié entre le XIe et XIIIe siècle et surtout connu pour ses chapiteaux et ses sculptures. A la fin du XVIIIe siècle l’abbaye fut abandonnée et il n’en reste aujourd’hui que de très beaux vestiges sur un site de plus de deux hectares. Château et remparts de la cité de Carcassonne Les Romains conquirent la Provence et le Languedoc en 122 avant JC et fortifièrent alors l’oppidum, qui prit le nom de Carcaso. Au VIIIe siècle, les Sarrasins, puis les Francs, s’emparent de la ville qui connut un rayonnement exceptionnel à partir du 11ème siècle. Carcassonne est une ville clé, car elle était la capitale des puissants comtes de Carcassonne. La ville accusé de complicité avec les Cathares est occupée par les forces royales au XIIIe siècle et devient donc une place forte royale, qui jusqu’au traité des Pyrénées de 1659 garanti la frontière entre la France et l’Aragon. Cependant au XIXe siècle la ville est en faillite et la cité sert de carrières de pierres. A la fin du siècle Violet-le-Duc et Jean Pierre Cros-Mayrevieille s’attellent à restaurer la coté et lui redonner son style médiéval. Oppidum d’Enserune D’après les fouilles archéologiques, le site est occupé dès le VIe siècle av. JC, mais ce n’est qu’à la fin du Ve siècle av. JC qu’un véritable développement urbain s’instaure avec de nombreux échanges commerciaux. En -218 les Gaulois s’installent et connaissent une période de prospérité jusqu’à la fondation de Narbonne par les Romains en -118. Ensérune constitue ainsi l’un des principaux oppidum de la Gaule méditerranéenne. Un oppidum est le nom donné par les historiens romains à une colonie fortifié, comme on peut en trouver en Europe occidentale et centrale à la Protohistoire. Les oppida celtiques connaissent leur apogée lors des II et siècle av. JC, mais après la conquête romaine nombreux d’entre eux sont abandonné, tel Ensérune. L’oppidum d’Enserune fut abandonnée, car avec la création de Narbonne, les romains construisirent la Via Domitia et peu à peu les populations descendirent dans la plaine pour trouver des conditions de vis plus faciles et permettre le commerce avec les romains. Le parc archéologique dévoile les vestiges d’un village datant de l’âge du fer. Un quartier restauré permet de déambuler dans les ruelles antiques et d’observer les stèles funéraires. Juché sur la colline, le site offre un panorama remarquable. Pour plus d’information sur des séjours vélo longeant le Canal-de-l’Entre-Deux-Mer, cliquez ici pour le canal du Midi et cliquez ici pour le canal de Garonne   #mc_embed_signup{background:#fff; clear:left; font:14px Helvetica,Arial,sans-serif; width:100%;} /* Add your own MailChimp form style overrides in your site stylesheet or in this style block. We recommend moving this block and the preceding CSS link to the HEAD of your HTML file. */ Inscrivez-vous pour apprendre à planifier votre prochain séjour vélo! 6 mails pour tout comprendre: Quand, où, comment, avec qui partir! Photos: Copyright Le Vélo Voyageur et Philippe Berthe
Bérangère
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A la rencontre des secrets du sud-ouest…

Nous revoici quelques jours après de nouveau sur les routes, beaucoup plus au Sud cette fois-ci. Après moultes débats houleux sur l’opportunité de développer des parcours le long des grandes plages de sables fins du sud-ouest ou au milieu des vignes, nous avons tranché : ce sera les deux ! Nos pas nous ont donc naturellement conduits vers l’Aquitaine et la région bordelaise. Après une halte et un sommeil de 4 heures, nous voici donc armées de notre plus beau sourire à la rencontre des hébergements et charmants habitants des Landes. Je ne sais pas vous, mais moi j’adore mon boulot qui consiste à arpenter des plages, regarder les hautes vagues s’échouer sur le sable. Le soir nous rentrons à Bordeaux où nous avons rendez-vous avec le loueur de vélo. Il nous accueille chaleureusement et nous propose même de nous loger dans une de ses maisons. En effet il vient de racheter une maison à un couple de vieux portugais. Nous nous retrouvons donc dans un merveilleux 4-pièces tout bien décoré à la mode portugaise des années 50. Surréalistes les dés à coudre encore près du fauteuil du transistor d’un autre âge et les Vierges Marie planquées partout, partout. Le lendemain, ragaillardies par cette belle expérience nous nous dirigeons vers les cabanes ostréicoles, rencontrons encore beaucoup de petits bijoux  de charme, chambres d’hôtes ou hôtels de charme et de façon générale sommes frappées par la gentillesse des gens que nous rencontrons. Après nous être arrêtées à la cabane à Pimpim, acheté quelques huitres, un couteau et rassuré pendant 5 minutes l’ostréiculteur (que nous nommerons donc Pimpim) très inquiet sur notre capacité à ne pas nous ouvrir une main sur les huitres, nous allons nous installer sur la jetée d’Arcachon sous les palmiers au soleil, manger nos huitres. Nous écumons Arcachon, entrons dans tous les hôtels et buvons un thé avec tous les propriétaires de chambres d’hôtes (bon d’accord pas tous) et rentrons à Bordeaux où le loueur partage avec nous tous ses petits secrets de la région, les endroits cachés à voir, les gens à qui parler etc….. Hui comme c’était excitant ! Nous partons rencontrer un ami d’ami, qui avait eu besoin de 5 minutes pour accepter de nous loger chez lui. Après 2 heures de bouchons, nous étions légèrement en retard et ne pouvions donc seulement le rencontrer plus tard dans la soirée. J’ai mis 5 minutes à comprendre que si notre retard l’embêtait tellement, c’est parce qu’il nous avait préparé un bon petit plat et qu’il avait très peur qu’on meure de faim. Personnellement de la gentillesse à l’état brut comme ça, ça me redonne foi dans le genre humain et c’est aussi pour ça que je me suis embarquée dans l’aventure du Vélo voyageur. Le lendemain nous repartons vers le Cap Ferret, passons encore la journée à rencontrer des gens, lister toutes les merveilleuses choses à faire et visiter des hébergements et nous pique-niquons sur la pointe face à la majestueuse dune du Pyla. Impressionnant ! Le soir nous sommes accueillies dans le groupe d’amis de notre hôte. Le jour suivant nous nous baladons dans cette merveilleuse ville de Bordeaux. Elle est vraiment très bien mise en valeur. Nous avons notamment été très agréablement surprises par la qualité des illuminations des bâtiments. Tout le centre est presque entièrement piéton, ce qui est un peu crispant quand vous cherchez à vous garer, mais génial à vélo. Le soir nous avons pu gouter à la bonne ambiance bordelaise… Puis nous sommes partis à la découverte de l’autre facette de la Gironde. Après le surf, la mer et les huitres, nous nous sommes enfoncées dans les régions viticoles, jusqu’à Saint-Emilion. C’était étrange à quel point nous avions l’impression d’avoir atterri dans une toute autre région. On a eu le droit à des longues explications sur la différence entre les appellations, et les différents crus. Passionnant ! Catherine nous a même ouvert la petite porte au fond de sa salle à manger, qui donne directement sur une grande cave avec des fûts en chêne alignés. Très surprenant ! Bref encore de belles rencontres, on a appris plein de choses, qu’on brûle d’envie de vous montrer !
Bérangère
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