Listes des articles associés : écologique

Souhaitant découvrir de nouveaux horizons, le groupe The Ginger Ninjas a décidé de partir faire un tour à vélo au départ de la Californie. Après 8000 kms parcourus en 1 an, ils sont arrivés au Chiapas au sud du Mexique.  En plus de transporter leur matériel de musique avec eux (à vélo bien sûr!), le groupe utilise leurs deux-roues pour produire l’électricité dont ils ont besoin lors de leurs concerts. Le pédalage est assuré par des personnes du public ou les musiciens. Subjugué par cette aventure, le réalisateur argentin Sergio Morkin a souhaité les accompagner et filmer cette tranche de vie. Car en plus de raconter une passion pour la musique et la réalisation de ses rêves, le documentaire montre que l’utilisation du vélo est une solution alternative pour défendre des modes de circulations durables. Le film-documentaire a d’ailleurs été présenté au Festival International du Cinéma de Guadalajara en mars 2012. Comme quoi, le vélo ça déchire, puisque même les rock’stars s’y mettent! 😉

Passionné par le vélo, Izhar Gafni a décidé de mettre toute son énergie pour inventer un vélo en carton. Oui, vous avez bien entendu! Intrigué par l’invention d’un canoë en carton et à la suite des encouragements de sa famille, l’inventeur israélien a mis en marche ses petites cellules grises pour créer des prototypes viables. A force d’efforts, Izhar Gafni est arrivé à construire un modèle, dont le pliage s’inspire de l’origami et résistant à la pluie. En effet, il a spécialement conçu un enduit durcissant et imperméabilisant pour que son invention voit le jour. Sa création peut supporter une charge de 220 kg et est vendu à une somme modique (une dizaine d’euros), compte tenu du nombre d’heures consacrées à ce travail titanesque.

A l’initiative de canadiens du groupe Pedal, le projet Maya Pedal est né en 1997. L’objectif de cette ONG guatémaltèque est de récupérer des vélos usagés et de les transformer pour leur trouver une nouvelle utilité. En utilisant ni électricité ni combustibles, le personnel de l’ONG redonne vie aux vieilles bicyclettes en en faisant des bicimáquinas (des “byci-machines”). Ces constructions de génie permettent à la population de réaliser des activités qui leur étaient devenues difficiles sans moyens électriques ou combustibles. Ainsi à titre d’exemple, une de ces machines permet à un agriculteur de produire de l’eau potable. L’ONG cherche à devenir un centre de recherche et de développement en matière d’innovation pour les vélos, tout en promouvant une utilisation adéquate des technologies et une agriculture soutenable.   Pour plus d’information, voici l’adresse du site (en espagnol et en anglais) : http://www.mayapedal.org/esp_index.html    

En cette semaine de la mobilité, voici quelques exemples d’initiatives et d’arguments  permettant de réduire les embouteillages! – Depuis une dizaine d’années, l’Argentine voit ses ventes de vélo multiplier par 3. Ainsi en 2011, environ 2 millions de vélo ont été vendus, dépassant ainsi le nombre de voitures d’occasion vendues. L’explication réside dans la rapidité des déplacements. En effet, le vélo permet de se rendre plus rapidement sur son lieu de travail ou d’études. L’Institut des transport et des politiques durables de Buenos Aires l’a démontrer en chronométrant un trajet en heure de pointe en plein de cœur de la ville : il faut 26 min en vélo pour effectuer le trajet en question, contre 40 min en bus et 41 min voiture. Deux autres éléments viennent renforcer l’engouement des argentins pour le vélo : le prix et sa démocratisation. Les vendeurs peuvent donc se réjouir, le vélo n’est plus réservé à la gente masculine.  On observe une augmentation de 35 % chez les utilisatrices, pouvant se procurer un deux-roues à moins de 300 euros. Malgré son problème de stationnement, le vélo vient donc, d’une certaine manière, au secours de l’économie argentine.   – Autre exemple, cette fois-ci aux États-Unis. Le dernier rapport de la Ligue des cyclistes américains et du Sierra Club montre que le vélo est plus économique que la voiture. Bien que l’argument soit avant tout économique (les biens faits sur la santé n’interpellent pas autant!), l’économie est de taille! : 4,6 milliards de dollars pour 2012 en carburant et en coût de transport. Si « 40% des déplacements se font dans un rayon de 3,2 km autour de la maison. L’analyse montre que si les conducteurs américains faisaient un seul aller-retour (donc 6,4 km) chaque semaine avec une bicyclette au lieu d’une voiture, ils économiseraient près de 2 milliards de gallons d’essence. Et à 4 $ US le gallon, les économies totales seraient de 7,3 milliards de dollars par an. » Il y a de quoi méditer sur la question…   – La ville de Pékin a quant à elle choisit de mettre en place un système de location de vélo à la journée à un prix abordable. La ville met à disposition 2000 vélos repartis sur 63 stations et prévoit d’ici 2015 d’augmenter à 50 000 vélos répartis dans 1000 stations dans toute la capital. A l’heure actuel, le système est réservé aux détenteurs d’un livret de famille pékinois. Mais l’objectif est qu’il s’étende à toute la population pékinoise afin de désengorger une des villes les plus polluées et embouteillées du monde. – Ce système de location de vélo a également fait des émules à Quito en Équateur. Depuis le 15 juillet 2012, la ville a mis en place un équipement adapté à la topographie de Quito (une des plus hautes villes du monde). Ainsi, les usagés peuvent louer pour 45 min maximum, et ce de 7h à 19h – ce qui correspond au lever et au coucher du soleil -, un vélo équipé de garde-boues, d’un klaxon, d’un panier, d’une balise GPS et surtout d’un dérailleur à 7 vitesses pour éviter les efforts dans cette région montagneuse. Cet aménagement tend à se développer et obligera la ville à se doter d’un réseau interconnecté de pistes en centre-ville.

Vous êtes convaincu qu’aller chercher votre baguette sur la toute nouvelle piste cyclable est tellement plus sympa et sain que sortir la voiture. Vous en avez assez des transports publics qui vous amènent jamais là où vous voulez rapidement? C’est le moment d’investir dans un petit vélo! Comme déjà indiqué dans l’article 8 règles pour ne pas se faire piquer son vélo, pour les vélos de ville, rien de mieux qu’un bon vintage!     Raison nr. 1: Vous n’avez vraiment pas besoin du nouveau cri technologique en ville, alors gardez votre argent pour un bon anti-vol. Le vélo de votre grand-mère a déjà connu 2 guerres mondiales et différentes vagues de grèves générales, bien remis en forme, il tiendra le coup. S’il a tenu jusque là, c’est qu’il déjà prouvé que c’était de la bonne qualité   Raison nr. 2: A peine sorti du magasin, votre beau vélo flambant neuf aura déjà perdu jusqu’à la moitié de sa valeur   Raison nr. 3: Cf 8 règles pour ne pas se faire piquer son vélo Raison nr. 4: Vous en avez un peu marre de ce réflexe de tout jeter dès que ce n’est plus flambant neuf. Allez ouste allez investir l’argent que vous alliez mettre dans un vélo neuf chez le petit mécano à côté de chez vous, pour qu’il le rende comme flambant neuf.   Raison nr. 5: Bien sûr vus ne suivez pas la mode, mais un beau vélo vintage, c’est quand même la classe  

Avec un vélo pliant vous ne ferez certainement pas le tour du monde, mais pour une balade hors de la ville, cela peut être plus que suffisant. Alors zouh dans la voiture ou le train et c’est parti pour un après-midi à la campagne. Vos critères de choix dépendront de ce qui vous est le plus important, mais parmi les critères de choix : Le système de pliage Si vous souhaitez un vélo pliant, c’est que ce point est important. cqfd. Sur ce point un petit consensus autour du système Brompton semble exister. Leur système breveté en fait un des meilleurs système de pliage sur le marché. Mais chaque autre marque à son système breveté perso. Alors essayez celui qui vous convient le mieux. Attention toutefois aux systèmes qui exigent à chaque fois le réglage du vélo (hauteur de guidon, selle, etc.). Le système de pliage conditionne également l’encombrement du vélo une fois replié. Attention si vous avez des contraintes particulières. Presque tous les vélos pliants peuvent être transporté dans les trains  ou dans les transports en commun classique, mais vérifiez si vous devez embarquer en bateau, avion ou autre moyen de transport. Source: Cyticle Le poids Le poids d’un vélo pliant va en général de 8 à 13kg. Le poids dépend bien sûr des matériaux utilisés, ce qui par conséquent influe sur le prix. Les moins cher sont en acier et les plus cher en titane ou aluminium. D’après les commentaires que j’ai pu trouver. Il faut faire attention aux vélos très légers qui peuvent s’avérer plus fragiles, mais si vous avez à le transporter souvent dans les transports en commun ne prenez pas un vélo de plus de 13kg (tranche conseillé: 10-13kg). La taille des roues Plus grande est la taille, plus le vélo sera confortable.Pensez donc toujours à l’utilisation que vous en ferez. Si vous avez besoin de le ranger dans un endroit réduit, prenez des roues de 18 ou de 20. Mais sinon vous serez plus confortable avec des roues de 16. En plus honnêtement une fois replié la différence entre des roues de 20 et de 16 n’est pas très grand. Autre astuce: Choisissez un vélo pliant avec des roues de dimension classique. Vous pourrez ainsi facilement trouver des pneus et des chambres à air. Confort, transmission et changement de vitesse A moins que vous ne connaissiez votre trajet et qu’il soit très plat, pensez aux vitesses: au minimum 3 et si possible 6. Si vous cherchez un vélo davantage pour rouler, que pour plier, faites attention au confort de conduite, à la rigidité du cadre et à la qualité de la transmission. Un vélo pliant sera nécessairement un peu moins rigide qu’un vélo normal, mais certains gardent tout de même un beau confort de conduite. Astuce: Tester le vélo en danseuse, ou essayer des accélérations et freinages brusques. Rapport Qualité-Prix La catégorie de prix découlera invariablement des critères précédents. Il faut donc bien réflechir à l’utilisation que vous souhaitez faire de votre vélo. Mais sachez qu’un bon vélo pliable ne se trouve pas en dessous de 800 à 1000 euros. Bien sûr vous en trouverez à 200€, mais un vélo pliable de qualité médiocre s’abîmera très vite notamment au niveau des charnières de pliage et vous pourrez plus l’utiliser. Bonne route En savoir plus ! Conseils pratiques, tendances, études : inscrivez-vous, et recevez les prochains articles du Vélo Voyageur directement sur votre boîte mail !   Voir également dans le dossier les conseils du Vélo Voyageur : Bien s’habiller à vélo Choisir ses bagages Préparer son corps et son esprit Source: ABC vélo-pliant Cytcle

Alors dernière petite trouvaille , un portail dédié au tourisme responsable, Voyageons-Autrement pour permettre d’y voir plus clair sur cette notion un peu brumeuse. Les sites donnent des conseils, des explications et des exemples concrets d’hébergement des idées de séjours, des locations de vacances écologiques, des circuits de randonnées à pied ou à vélo. Ce qu’on aime dans Voyageons-Autrement, c’est son approche collaborative du tourisme responsable et surtout la communauté de voyageurs qu’il rassemble  sur Facebook (par ici). On y a trouvé un certain nombre de bon plans d’autres voyageurs. >>> Petit avant goût de la plateforme Voyageons-Autrement, découvrez ce reportage vidéo : Retrouvez davantage de reportages vidéos sur la chaîne Youtube de Voyageons-Autrement

Vous vous dites que le voyage à vélo c’est bien. Non seulement on prend plaisir à vraiment découvrir une région, on laisse sa voiture au garage (vu le prix à la pompe, ça vaut mieux) et la nature respire un peu mieux.  Mais vous vous dites aussi que ce n’est pas assez? Même (surtout?) en vacances, l’environnement ça se respecte. Bio Organic Holidays a concocté une petite plateforme pour justement recenser tous les hébergements possibles et imaginables de l’hôtel à la roulotte qui s’engagent en France dans une démarche de respect de l’environnement. Alors la prochaine fois que vous cherchez, vous savez où trouver!