Passer au contenu

Listes des articles associés : Gastronomie

Au monde des contes

Nous voici donc de nouveau sur les belles routes de France à la découverte d’un nouveau petit coin de paradis à vous faire découvrir. Notre choix s’est cette fois-ci posé par hasard. Une rencontre, des yeux qui brillent en vous racontant les trésors de sa région, un contact et on s’est dit que décidément on ne mourra pas idiotes. En effet ce coin de France perdu avec lequel vraiment on n’associait pas grand-chose et bien c’est la Creuse. De bon matin (voir trop bon matin) nous nous sommes donc mises en route vendredi pour aller à la rencontre du CDT (Comité départemental du Tourisme pour les réfractaires aux sigles). On s’était équipé en GPS, cartes et tutti quanti en ne sachant pas trop sur quelle terre on s’aventurait. Alors c’est vrai qu’on a été un peu déçues, on s’est dit qu’on allait se retrouver sur un petit sentier de campagne à s’orienter à la boussole comme au bon vieux temps du voyage le long du Danube (cf Idées de voyage bientôt sur le site), mais non, 3h d’autoroute plus tard on était arrivé sans un regard sur le GPS. Accueil très chaleureux par des gens que du premier coup d’oeil on sent aimer leur région. On avait encore rien vu, mais ne serait-ce que l’arrivée à travers la forêt aussi luxuriante que vierge nous avait mis l’eau à la bouche. Pris en charge par Sophie nous partons par monts et merveilles à la rencontre des charmants creusois, dont les maisons sont des petits bijoux. Alors je ne sais pas si c’est nous qui avons eu de la chance de tomber sur ces chambres d’hôtes, qu’introduite par une experte nous avons bénéficié d’une pré-sélection de choix ou que pénalisé par leur mauvaise image les creusois sont obligés de rivaliser de beauté dans leur intérieur, dans tous les cas toutes les chambres d’hôtes que nous avons visité sont une pure merveille chacun dans leur style. Hébergement et restauration (nous avons également testé toutes les tables et spécialités en ne sortant de table que pour mieux nous assoir à une autre) étant garantis enchanteurs et gargantuesques, nous nous sommes concentrés sur les activités. Et bien là encore cette région m’a bluffée. La Creuse n’a pas connu de révolution industrielle et comme chacun sait n’est vraiment pas très habitée. Ce qui laisse place à une nature débridée : des forêts à l’ambiance druidique et des arbres centenaires qui montent jusqu’au ciel, traversés par des gorges  profondes dominées par des ruines de châteaux, prairies où broutent tranquillement limousines et charolaises (on est devenue pro, on pourra vous expliquer la différence quand vous le voulez) et petits villages pimpants. J’avais l’impression d’être dans un conte du roi Arthur. En plus pour ne rien gâcher, pas bête la guêpe, les artistes et artisans de métiers rares ont fait de la Creuse leur pays d’élection transformant chaque village en haut lieu artistique. Bref je vais pas m’étendre plus, vous l’avez compris, bien que très, très voir très citadine moi-même, je suis vraiment tombée sous le charme. 2 jours plus tard j’avais l’impression de revenir du bout du monde. Donc par conséquent le Vélo Voyageur est en train de vous concocter sur fond de chambres d’hôtes étonnantes, et de gastronomie alléchante des parcours aux petits oignons. Afin de compléter l’offre on va cette fois-ci travailler la thématique Métiers d’antan, avec découverte de la dentellière, des métiers du bois, de la pierre etc. et de la thématique sport pour ne pas faire de jaloux. En même temps entre les randonnées pédestre, équestre, les initiations au VTT, l’escalade ou les sports d’eau on avait que l’embarras du choix. On va également profiter du fait que la Creuse est traversé par la route de St Jacques de Compostelle pour proposer un parcours plus favorable à la retraite ou tout simplement à la découverte du patrimoine religieux. Ces merveilles ont un prix. La Creuse est loin d’être plate. Heureusement que le Vélo Voyageur pense à tout et que comme dans la Loire nous proposons des vélos électriques. 
Eugénie
Lire l’article

Amboise, la splendide

Nous voici donc de nouveau très matinaux, (mais on ne cessera de dire que les week-end, il faut en profiter !) sur les quais de la gare d’Austerlitz piaffant d’impatience. Après 2 heures de train sans encombre nous arrivons à Amboise. Nos 22 vélos nous attendent bien sages en rang d’oignons portant chacun notre nom. Ni une ni deux nous enfourchons nos bolides et roulez jeunesse ! Le ciel nous est moins clément que le week-end précédent, mais il est avec nous puisque de tout le samedi il n’a pas plu et le vent, ennemi féroce de tout cycliste s’est tenu à l’écart. Après une jolie montée, qui a mis nos mollets à l’épreuve, nous découvrons une vue à couper le souffle sur Amboise et la Loire. Je comprends beaucoup mieux depuis pourquoi il a été classé au patrimoine mondiale de l’ UNESCO. Nous repartons ragaillardis à travers la campagne et les bois avant de rejoindre les rives de la Loire où nous trouvons un repos bien mérité sur la plage de sable. En 3 coups de pédales nous arrivons en contre-bas de Chaumont. Alors qu’une partie se met à rêvasser devant le lit de princesse à baldaquin du château (d’accord j’étais la seule, mais il est vraiment très « Belle-au-Bois-Dormant ») d’autres vont admirer les œuvres florales des artistes du festival International des Châteaux cette année sur le thème Jardins « corps et âme ». Bon c’est un peu abstrait dit comme ça, mais ça vaut vraiment le détour. Une autre équipe a choisi de s’élancer à travers la forêt vers Chenonceaux. La route serpente à travers les petits villages qui dégagent une odeur de fromage alléchante. Halte au château pour un picnic et suivi de la visite pour certains, d’une sieste réconfortante pour d’autres. La partie la plus surprenante de la journée fut notre visite du village troglodyte de Bourré, qui abrite une cave champignonnière souterraine époustouflante, une ville souterraine et même un élevage de vers à soie. Ca vaut vraiment le coup! Nous retournons sans encombre à Amboise pour un apéritif et un bon repas bien mérité. Le lendemain matin : thème vin. En direction de Tours nous traversons les vignobles qui du côté gauche, qui du côté droit du fleuve. Dans les deux cas il s’agit de garder la tête sur les épaules et ne pas s’arrêter tous les kms goûter au délicieux breuvage que produit cette région. Nous aurons le droit de fureter autour du secret du vin pétillant. Deux jours de route qui nous aura semblé une éternité de vacances. A quand la suite?
Bérangère
Lire l’article