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La Vélomaritime de Bayeux au Mont-Saint-Michel – Part 2

On poursuit la suite de notre repérage au cœur de la Normandie à vélo le long de la Vélomaritime. De Carentan à Saint-Lô Pour ce troisième jour de repérage, nous testons l’intermodalité pour nous rendre directement à Carentan-les-Marais. C’est donc en forme que nous mettons nos vélos dans les espaces dédiés dans le TER. Nous faisons un petit tour dans la ville pour ne pas rater sa belle cathédrale et commençons notre itinéraire. Nous sortons de la ville en longeant un canal. Les paysages sont verts, nous sommes au milieu des marais. Nous apercevons les premières vaches normandes. Le reste de l’itinéraire est paisible, on suit la Vire sur une bonne partie de l’itinéraire. En bref, il y a très peu de dénivelés, enfin, jusqu’à ce que l’on arrive à Saint-Lô. Ville entourée de remparts, les hôtels se trouvent sur les hauteurs. Quelques efforts encore et nous arrivons dans un petit hôtel qui offre une jolie vue sur la cathédrale. Découverte du bocage normand Qui dit journée chargée dit, départ de bonne heure ! Les timides lueurs du soleil de 8h, emplies de fraicheur, nous accompagnent pour débuter le parcours du jour entre Saint-Lô et Vire. Nous longeons le fleuve côtier du même nom pendant une vingtaine de kilomètre. Un début d’étape au frais et calme, tout ce qu’on aime pendant un séjour à vélo ! Après une pause-café à Tessy-sur-Vire, nous achetons de quoi faire un pique-nique un peu plus tard dans la journée car on n’est jamais trop prudents ! Vous l’aurez compris, en repérage, la pause déjeuner c’est compliqué de passer à côté ! Vaches près des falaises entre Saint-Lô et Vire Nous quittons la Vire à hauteur de Pont Farcy. Les vaches semblent nous encourager pour les prochains kilomètres à venir qui s’avèrent plus vallonnés. En effet, le bocage est splendide mais il se mérite ! Une série de côtes à fort pourcentage nous rappelle que la Normandie à vélo, ce n’est pas plat ! Pour nous remettre en jambe nous faisons halte sur le site du viaduc de la Souleuvre. C’est un spot très complet. Pour les amateurs de sensations fortes il y a du saut à l’élastique, un parcours acrobatique en hauteur, de la luge sur rail mais aussi des espaces agréables de détente. En résumé, de nombreux services sont à votre disposition pour faire le plein de sourires. Une fois grimpé de de l’autre côté de la vallée le plus dur est fait ! Un profil descendant nous raccompagne tranquillement dans la vallée. Le long de la Vire Quelques kilomètres avant de rejoindre Vire nous faisons un arrêt « Bonne pioche » en bord de piste cyclable !  Une ancienne laiterie qui produisait du lait et de la crème a été transformée en un tiers lieux du nom de « La baratte sans beurre » . Nous rencontrons Nathanaël et sa mère qui animent cet espace. C’est un lieu enchanté où tout cycliste y trouve son compte ! Pour une pause fraicheur ou gourmande, c’est également un site qui accueille les cyclistes pour un bivouac ou encore un lieu dansant pour les longues soirées d’été. Nous sommes très heureux d’échanger autour d’un kéfir avec des locaux passionnés. Campagne proche de Carville Quelques coups de pédales plus loin, nous voici aux portes de Vire. En entrant en ville nous remarquons sur notre droite la Maison du vélo et « naturellement » on s’y arrête. Nous rencontrons Aurélien qui vient tout juste d’aménager son atelier collaboratif. J’en profite pour graisser ma chaine et la fixation de mes pédales automatiques qui commencent à couiner après ces quelques jours sur les routes. Enfin arrivés à destination, nous profitons de la fin d’après midi pour rencontrer les hébergeurs de la ville pour vous proposer plus tard plusieurs gammes cohérentes sur ce séjour. Avides de découvertes, nous visitons la ville à pied pour découvrir son patrimoine architectural. La porte de l’Horloge, le château de Vire et son église du XIIIème siècle qui se visite. La journée a été longue et nous nous sommes accordés avec Médélys un très bon restaurant local qui figurera pour sûr dans nos recommandations ! Jusqu’à présent la Normandie à vélo tient toutes ses promesses !
François
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La Vélomaritime de Bayeux au Mont-Saint-Michel – Part 1

L’analyse de notre saison passée a révélé un fort intérêt pour la destination Normandie en général et sur la Vélomaritime. C’est donc tout naturellement que nous avons voulu retravailler notre offre existante et l’étoffer pour cette nouvelle année. Notre volonté était de remettre au goût du jour nos boucles autour de Bayeux et de créer un nouveau circuit entre Bayeux et le fabuleux Mont-Saint-Michel. C’est parti, on vous embarque avec nous! Arrivée à Bayeux Le premier jour démarre tôt. Départ de Montpellier à 7h du matin pour Médélys, une longue journée de train l’attend avant de pouvoir me rejoindre chez notre partenaire loueur de vélo à Bayeux. Nous profitons de nos repérages pour rendre visite à nos partenaires. Nous échangeons toute l’année par mail ou par téléphone, il est important pour nous de pouvoir aller les voir sur place, faire un point sur la saison écoulée, celle à venir et surtout, entretenir le lien. Après de longs et agréables échanges tous ensemble, nous nous rendons dans notre premier hôtel avec qui nous avons l’habitude de travailler. Puis, nous partons dîner également dans un restaurant partenaire. Entrecôte pour moi, tartare de bœuf pour Médélys, avec ça, on ne peut que prendre des forces pour notre première journée de vélo demain ! Cathédrale de Bayeux Entre Bayeux et Port-en-Bessin Pour ce deuxième jour chez les Bajocasses (habitants de Bayeux), nous allons récupérer le vélo de Médélys et nous mettons en route ! Nous nous séparons sur deux itinéraires différents pour optimiser notre temps de repérage. Pour ma part, je rejoins la côte à Port-en-Bessin où j’apprécie particulièrement cette ambiance portuaire si caractéristique. Les doux rayons du soleil et la température parfaite concourent à un plaisir immédiat. J’en profite pour acheter un sandwich pour plus tard. La journée va être longue et pas question de sauter un repas ! Port-en-Bessin La suite de l’itinéraire est très agréable. Les falaises côtières sécurisées surplombent la Manche et je roule sur une piste blanche très propre et peu technique jusqu’à Omaha Beach. C’est tout l’avantage de la pratique du vélo, les émotions sont décuplées et c’est un sentiment de liberté qui s’empare de moi. Les différents lieux de commémoration nous renvoient 80 ans en arrière. Mon premier sentiment a été celui de la reconnaissance envers les Américains.  De son côté, Médélys continue sur la Vélomaritime jusqu’à Port-en-Bessin pour faire la boucle que l’on propose dans nos séjours. Le soleil est au rendez-vous et l’itinéraire agréable du fait de son balisage. Direction Carentan et retour à Bayeux En chemin je m’arrête à la pointe du Hoc, ce bras de terre offre un excellent point de vue sur les côtes, cette situation idéale était également un point de défense stratégique. Les installations militaires ont bénéficié d’un bel aménagement sous forme de parcours à réaliser à pied. Puis, je reprends l’itinéraire de la Vélomaritime pour redescendre au niveau de la mer à Grandcamp Maisy. Une petite pause sur le front de mer pour boire un café et c’est reparti ! On peut observer la rive opposée qui remonte vers Cherbourg mais cap au sud pour moi pour rejoindre Carentan. Je quitte le littoral pour un paysage en bocage et traverse la charmante ville d’Isigny-sur-Mer réputée pour ses produits crémiers. L’arrivée à Carentan est douce et paisible. On y retrouve une atmosphère portuaire très agréable. Le reflet du soleil se réverbère sur le canal. Les couleurs sont belles, et après une journée sur le vélo de presque 85 km le corps se relâche. Pour des raisons logistiques et pour rester avec mon duo de choc, je reviens à Bayeux en train en fin d’après-midi et profite du paysage le long du trajet.
François
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La Bretagne Nord à vélo : ce paradis entre terre et mer (épisode 2/2)

Par Dimitri Après vous avoir fait découvert le canal d’Ille et Rance et laissé bouche bée devant les nuances singulières de la côte d’Émeraude, nous étions restés aux portes de Saint-Malo. Si vous souhaitez retrouver mon premier récit de voyage entre Rennes et Dinard, un circuit idéal pour une première expérience à vélo ou en famille, c’est par ici. Pour les autres, on continue notre exploration de la Bretagne Nord à vélo, de Saint-Malo à Vitré. Du patrimoine breton en veux-tu, en voilà ! Et peut-être même que la Normandie aussi est à l’honneur ???? Saint-Malo, la cité corsaire propice à l’évasion Dans le premier épisode de mon repérage, je vous avais invité à choisir une porte d’entrée en Bretagne Nord : Rennes ou Saint-Malo. Peu importe votre préférence, il n’empêche que Saint-Malo est un passage incontournable et qu’il est impossible de se déroger au charme de la ville portuaire. La tour Solidor à Saint-Malo sur la plage Saint-Père Se lancer dans la découverte d’un circuit à vélo en solo est une expérience formidable. Je ne saurai que conseiller aux personnes hésitant encore de s’engager, de faire le grand saut. Enfourcher son vélo en solitaire c’est lâcher prise et en apprendre davantage sur soi, profiter des plaisirs du voyage d’une autre manière. Être rejoint au milieu de son périple est cependant tout aussi excitant. Ainsi, trois compagnons de voyage normands se sont ralliés à moi pour le week-end, autour de Saint-Malo. Normands et bretons se font la guéguerre mais au fond ils s’aiment bien et veulent apprendre l’un de l’autre ! De Cancale à la pointe du Grouin Après un classique mais non moins goûtu « moules-frites » la veille, nous voilà donc embarqués ce matin pour Cancale, la perle de la côte d’Émeraude. Nous nous éloignons progressivement des paysages urbains de Saint-Malo et Paramé pour rejoindre le manoir de Limoëlou. Il constitue l’unique héritage de Jacques Cartier, explorateur du Canada en 1534 ! Nous roulons à présent sur de petites routes bucoliques et la faim commence à se sentir chez les amis normands. Encore quelques kilomètres avant Cancale, allez ! Quelques coups de pédale plus tard chaperonnés par le tintamarre de nos ventres qui gargouillent, nous arrivons sur la côte. Des bancs et une table de pique-nique au loin, elle est LÀ la pause déjeuner. Mais pas le temps de sortir nos salades des sacoches que la vue nous appelle ! Vous le croyez ça ? La Manche, le port de Cancale et le Mont-Saint-Michel dans le même panorama ? Tout bonnement incroyable ! Le voyage à vélo permet réellement de découvrir des endroits sans pareils ! La fine équipe devant le ciel menaçant de Cancale Nous reprenons notre chemin vers le port de Cancale avec son fameux marché aux huîtres. Mais pas tout seuls ! La pluie a décidé de rafraîchir nos ardeurs. Enfin, pas tant que ça ! Elle nous a juste encouragé un peu plus à faire halte à la boulangerie en quête d’une douceur sucrée. Il est là le voyage, pas seulement à se cantonner à ce qu’il était prévu de faire mais aussi improviser et s’adapter, prendre son temps, se créer des souvenirs. Après cet encas, cap vers la pointe du Grouin, un autre « bout du monde », cher au Vélo Voyageur. Falaises, vent dans les cheveux et mer à perte de vue : la liberté ! Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls cyclistes et rencontrons un couple avec leurs enfants -grand sourire- en remorque. De Saint-Malo à l’intérieur des terres Il est temps d’amorcer le retour à Saint-Malo. Cette fois-ci, nous pédalons le long de la route côtière. Bien évidemment impossible de ne pas s’arrêter et de lambiner sur les nombreuses plages du chemin, directement accessibles à vélo : plage du Gueslin, plage du Val ou plage du Sillon, le plus dur est de choisir ! Nous posons pied à terre dans la cité Corsaire et il est temps de dresser un bilan de la journée. Le constant est sans appel pour tous : cette boucle depuis Saint-Malo est une vraie bulle d’oxygène ! Je ne saurais que la conseiller aux amoureux des grands espaces.A Il est temps que mes compatriotes reprennent la route de Caen, me laissant vaguer à la suite de mon repérage en terre bretonne. Enfin plus tant bretonne que ça car déjà le Mont-Saint-Michel est en ligne de mire. Je m’élance de Saint-Malo, passe d’abord devant le grand aquarium qui attire ma curiosité (un sous-marin pour descendre dans les profondeurs et découvrir la vie maritime ? le rêve !) et arrive rapidement à Saint-Suliac, qui mérite son titre de « plus beau village de France ». Le parcours se poursuit dans la charmante campagne jusqu’à rejoindre la côte à Hirel, où des chars à voile s’agitent. Ahhh, rouler paisiblement sur la piste cyclable avec les embruns marins, on n’est pas bien là ? Avant même de se lasser du bord de mer, le tracé regagne les terres. Se dresse alors Mont-Dol, un rocher granitique haut de 65 mètres, qui offre une vue dégagée sur toute la baie. On en prend plein les mirettes une dernière fois avant de remonter sur le vélo et de rejoindre Dol-de-Bretagne, l’ancienne cité épiscopale où un repos bien mérité vous attend. Vue sur le rocher granitique de Mont-Dol Le joyau normand aka le Mont-Saint-Michel Une bonne nuit de sommeil et me revoilà sur la route, frais comme un gardon. Je longe un petit cours d’eau paisible, puis la Manche avant de rejoindre le Couesnon. Le quoi ? Le Couesnon, ce petit fleuve côtier, source de tant de divergences entre bretons et normands car comme le proverbe dit « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie ». Trêve de guéguerre, il y a une pépite à visiter ! Je laisse mon vélo au parking situé à 3 kms du majestueux ilot rocheux et emprunte la navette gratuite qui me dépose au pied du Mont. Que dire à part que l’on se sent tout petit face à une pareille merveille ? J’arrive dans l’artère principale du village et y découvre de nombreuses boutiques et enseignes médiévales qui invitent à la détente. Mais le temps m’est compté et je ne veux pas manquer la visite de l’abbaye. Je musarde sur les remparts et découvre les sept tours qui ont donné au Mont sa réputation de forteresse imprenable. La vue est splendide ! Encore un petit effort et quelques escaliers à gravir et me voilà à l’abbaye. C’est un vrai chef d’œuvre d’architecture et une visite fort intéressante qui vous y attend. Et pas besoin d’être un passionné d’histoire pour se mettre à rêver de la vie des moines et de s’extasier devant la magnifique baie, théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale. Arrivée au Mont-Saint-Michel Vue depuis les remparts Bazouges, Fougères et Vitré, des cités de caractère Toutes ces émotions ça creuse ! Il est temps de quitter le Mont et de longer le Couesnon en sens inverse, direction Pontorson, un village qui a su garder son âme d’antan. Une galette traditionnelle, des fruits de mer ou un repas gastronomique, vous n’aurez que l’embarras du choix pour cette escale gourmande ! Au Vélo Voyageur, nous nous efforçons de penser à tout le monde. Ainsi, depuis Pontorson plusieurs options s’offrent à vous pour la suite de votre voyage. D’abord, pour ceux qui ont choisi de commencer leur épopée à Rennes, il est possible de finir ici. A moins que vous n’ayez opté pour un départ depuis Saint-Malo ? Dans ce cas, nous avons créé de nouveaux séjours en boucle qui vous font découvrir tous les essentiels de la Bretagne et qui se poursuivent dans la magnifique cité de Bazouges. Enfin, pour celles et ceux qui en veulent encore, le parcours continue jusqu’à Vitré, en empruntant la nouvelle piste cyclable qui fait étape à Fougères. Kesako ? Fougères, une cité médiévale au charme d’antan Fougères et Vitré sont deux coups de cœur de mon repérage en Bretagne Nord. Après avoir découvert le volet « maritime », je ne m’attendais pas à être tant charmé par le versant « terre ». Pourtant, dès votre arrivée à Fougères, le ton est donné. Les maisons à colombage, les ruelles pavées et le château médiéval confèrent à la ville une authenticité et une douceur de vivre certaines. Ne manquez pas non plus le rendez-vous aux jardins du Val Nançon pour profiter d’une vue splendide ! Vous reprenez ensuite la route pour Vitré, quasiment intégralement sur piste cyclable. Et pas n’importe quelle piste cyclable ! Le parcours serpente entre les étangs de Châtillon et de la Cantache et s’aventure dans la forêt, un vrai bol d’air frais ! Sans compter que l’immersion médiévale se poursuit à Vitré où il est impossible de passer à côté de l’imposant château-fort. Baissez le pont-levis ! Bilan de l’aventure de la Bretagne Nord à vélo En un mot « variété » ou plutôt « liesseurted » comme diraient nos amis bretons. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les niveaux. S’il vous fallait une preuve qu’il ne faut pas voyager loin pour être dépaysé, la Bretagne en serait un parfait exemple ! Et même si vous ne pourrez certainement pas échapper à quelques notes de Tri Yann ou de Nolwenn Leroy lors de votre périple, les clichés sont parfois réconfortants. On est quand même bien autour d’une galette-saucisse et d’une bolée de cidre !
L'équipe du Vélo voyageur
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Episode 2 de notre Tour de France: en route vers la Normandie!

Au lendemain de la 1ere partie de notre saga tour de France, le Vélo Voyageur vous guide aujourd’hui sur les routes Bretonnes et Normandes, entre Dinan et Lisieux. Et pour découvrir la région à votre rythme, pourquoi ne pas tester le circuit Bretagne/Normandie du Vélo Voyageur ? 1ère étape : DINAN Et notre tour commencera par un voyage dans le temps à Dinan, citadelle médiévale ceinturée de remparts, ou le temps semble s’être arrêté. Posez votre vélo quelques heures, et imprégnez vous de l’ambiance historique de la ville. L’Eglise Saint-Malo est réputée pour son orgue et ses vitraux, tandis que le beffroi de la ville, construit au XVème siècle, est le symbole de la prospérité de Dinan. Si vous avez la chance d’y rester jusqu’au 24 juillet, ne manquez pas l’incontournable Fête des remparts, ou vous pourrez assister à moultes tournois et joutes, à condition que vous veniez déguisé (attention que votre costume de troubadour ne se prenne pas dans les rayons de votre vélo !). 2e étape : MONT SAINT MICHEL Quittez Dinan et suivez la route du tour de France pour rejoindre le Mont Saint Michel, 2eme étape de notre itinéraire. Le Mont Saint-Michel, au milieu de la baie, est une cité médiévale incontournable. Aux cotés de votre vélo, passez la porte du Boulevard, puis celle du Roy munie d’un pont-levis, et laissez vous transporter par le charme de la Grande Rue et ses musées, ses commerces et ses maisons des XVe et XVI ème siècles. Après avoir admiré l’Abbaye, vous pourrez contempler la beauté incomparable de la Baie en descendant le chemin des remparts, ou en choisissant le chemin de ronde, sur votre gauche, jalonné de petits jardins, un régal ! Et une visite du Mont Saint-Michel ne serait pas complète sans un petit détour gastronomique. Allez donc reprendre des forces et succombez aux recettes normandes de la Mère Poulard, dans une auberge du XIXe siècle. 3e étape : AVRANCHES Du caramel au beurre salé encore plein les doigts, reprenez votre guidon vers Avranches, petite ville de Basse-Normandie surplombant la baie du mont Saint-Michel. Avranches est certes beaucoup moins connue que sa voisine, mais tout aussi intéressante. A l’inverse des cyclistes du tour de France, vous pourrez prendre le temps de découvrir son riche patrimoine : l’ancien donjon, les ruelles étroites du vieux centre et quelques demeures d’époque, ainsi que Notre-Dame-des-Champs. Cette église datant du milieu XIXe siècle, fut détruite par les bombardements alliés en juin 1944, détruisant la toiture et la voute, les orgues et les magnifiques vitraux signés Duhamel-Marette. Sa restauration fut achevée en 1962. Une centaine de kilomètres vous séparent de Caen, notre prochaine étape. Profitez-en pour emprunter les routes de campagne, entourées de paysages qui font la richesse de la région : ses bocages, ses champs de pommiers, et ses vaches normandes qui vous regarderont passer de leurs yeux ébahis ! 4e étape : CAEN Principalement connue comme ville d’arrivée du débarquement de Normandie en juin 1944, et après avoir subi les bombardements alliés pendant l’été 1944, Caen fut reconstruite et embellie suite à ce passé tragique, et affirme aujourd’hui ses valeurs d’engagement pour la paix et la défense des droits de l’Homme avec la création de l’incontournable Mémorial. Faites également un écart jusqu’aux plages du débarquement Utah Beach, Omaha Beach… Mais Caen, la Cité de Guillaume le Conquérant, est également une métropole vivante et animée. Profitez de votre passage dans la ville pour naviguer sur les bassins et canaux qui partent du centre, traversez le bassin saint pierre, longez le quai Vendeuvre et rejoignez les ecluses de sortie de mer de Ouistreham.Vous verrez défiler sous vos yeux, entre autres, le Petit Lourdes, le pont tournant de Colombelles, le Pégasus Bridge, et bien d’autres merveilles. La “ville verte” offre aujourd’hui un aspect très accueillant, et se prête tout à fait aux ballades à vélo. Observez ses maisons construites en pierre de Caen, ses monuments anciens et ses réalisations modernes. 5e étape : LISIEUX Enfin, rejoignez Lisieux, ville d’arrivée de notre tour normand (non, le trou normand ce n’est pas pour tout de suite !). Vous êtes en plein cœur du pays d’auge, réputé pour ses haras, sa gastronomie (fromages, cidre, Calvados…) et ses pommiers. Prenez le temps de découvrir cette région très vallonnée, jalonnée de villages plus authentiques les uns que les autres. Lisieux, seconde ville de pèlerinage en France, est  visitée chaque année par des milliers de touristes et pelerins, qui se concentrent principalement autour de la Basilique construite en l’honneur de Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus (plus grande église construite en France au XXème siècle). L’arrivée risque de vous décourager quelque peu…  La côte très sévère qui vous attend devant la basilique de Lisieux, compliquera même sérieusement la tâche des cyclistes les plus véloces du peloton. Posez votre vélo, et assistez à cette étape qui sera un véritable spectacle, un verre de cidre à la main !   Découvrez également la Bretagne et bien d’autres régions à vélo, profitez de leurs paysages authentiques : venez consulter les circuits du Vélo Voyageur! Pour suivre notre saga tour de France, rendez-vous à l’accueil la série, ou inscrivez-vous et recevez les prochains articles directement sur votre boîte mail !
Eugénie
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