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Listes des articles associés : voyage

Ce qu’il faut savoir avant de partir en voyage à vélo électrique

Nombreux sont ceux qui ont toujours dit « le vélo pas pour moi », mais qui se laisseraient bien tenter par l’idée d’un voyage à vélo électrique. Prophétisé comme l’avenir de la mobilité urbaine, le vélo électrique connaît également un bel engouement pour la randonnée. En tant qu’organisateur de voyage, nous avons souvent des voyageurs qui optent pour le vélo électrique. Nous avons tiré de notre expérience quelques enseignements utiles si vous hésitez à essayer ou réfléchissez à l’achat d’un vélo électrique pour vous évader en voyage. Vélo à assistance électrique Cannondale Le terme « vélo électrique » est un raccourci de « vélo à assistance électrique » ou « VAE » Ce détail a de l’importance car cela permet de comprendre le principe de fonctionnement même du vélo électrique : l’énergie apportée par la batterie n’est qu’une assistance. Le vélo n’avancera pas si vous ne pédalez pas, à la différence d’un scooter électrique. Le supplément d’énergie stimule le pédalier et décuple vos efforts vous permettant d’affronter une côte ou la tramontane par exemple, en ayant l’impression de rouler en descente vent dans le dos. Les pédaliers sont toutefois bridés à 25km/h en Union Européenne pour que vous puissiez emprunter les pistes cyclables sans souffler les autres utilisateurs sur votre passage. Le vélo électrique élargira vos horizons de voyage Concrètement, le vélo électrique en voyage vous permettra de parcourir facilement des distances journalières plus grandes, de 40km/jour à 60km/jour en moyenne, ou des régions dénivelées où vous n’auriez pas osé aller vous aventurer car vous n’avez aucune envie d’accomplir un exploit sportif. Pour les novices, le vélo électrique peut être un bon moyen de se mettre en selle sans avoir peur de ne pas y arriver quelle que soit la destination. Au Pays basque, le vélo électrique c’est presque naturel! Nous avons également constaté que le vélo électrique permet aussi d’élargir le public des vacances à vélo. En effet, bien souvent, il permet à une personne moins entraînée, plus âgée ou qui a un point de faiblesse (dos, genou) de rejoindre passer du bon temps avec les copains avoir l’impression d’être l’éternel boulet qui ralentit tout le monde (même si vos amis sont sympas et vous ne le diront pas). Si c’est pour compenser une faiblesse, il faut toutefois demander conseil à votre médecin pour être sûr que ce n’est pas contre indiqué dans votre cas. Enfin, il est bon aussi de savoir que le vélo à assistance électrique n’est pas adapté aux enfants. Les fabricants n’en proposent généralement pas car c’est considéré trop dangereux pour eux en raison de la vitesse. En matière de vélo électrique, mieux vaut opter pour la qualité Tous ceux qui ont déjà pratiqué le vélo électrique vous le diront, il ne faut pas hésiter à investir quand on s’équipe. Il faut notamment faire très attention au poids du vélo, à l’autonomie de la batterie et à la qualité des composants classiques. Il faut compter un budget entre 1000€ et 2000€ en moyenne pour du matériel durable et au-dessus pour du matériel haut de gamme tel le modèle Cannondale présenté plus haut. En effet, le vélo électrique est plus lourd qu’un vélo classique : pour la majorité des modèles, son poids oscille entre 17 et 25kg. La chasse aux kilos occasionne de grandes différences de prix mais ne doit pas être négligée. Le poids augmente la consommation de la batterie, l’usure des composants mais surtout limite le confort. L’autonomie de la batterie est aussi un point clé si vous souhaitez utiliser votre vélo électrique pour des voyages en itinérance. En investissant sur l’autonomie, vous achetez la tranquillité car vous n’avez pas envie de tomber en rade au milieu d’une étape. Certaines batteries peuvent théoriquement aller jusqu’à 80km/jour, même si la consommation dépendra du niveau d’assistance, de la topographie, du poids du cycliste, etc. Dans tous les cas, privilégiez une batterie amovible que vous pourrez facilement recharger n’importe où. Il est primordial de gérer l’assistance en fonction de votre étape, en modulant le niveau d’assistance en fonction de vos besoins uniquement pour économiser votre batterie. Prévoyez toujours une marge par rapport à l’autonomie théorique de la batterie, d’autant que celle-ci a tendance à diminuer au fur et à mesure des cycles de charge. Au final, que vous le testiez au départ en randonnée ou pour vos déplacements quotidiens, le vélo électrique devrait vous convaincre de sortir de votre voiture. Un voyage à vélo électrique, c’est comme repousser vos limites un peu plus loin, sans devoir suivre l’entraînement de Jeannie Longo. L’essayer, c’est l’adopter ! Copyright photo: Pedego
L'équipe du Vélo voyageur
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Retour sur ….

Le 24ème Festival des Globe-Trotteurs!! On vous l’avait mentionné il n’y a pas longtemps. Ce festival a réuni de nombreux participants autour de l’aventure au bout du monde et au bout de soi. Au programme, de nombreux témoignages de voyageurs qui nous amené vers des contrées lointaines.   Nous avons pu y voir l’échappée belle de Nathalie et Frédéric Dufour. Après avoir rejoint Moscou en bus, puis la Chine avec le transsibérien, ils ont rejoint le Népal et de là ont parcouru à pied une bonne partie de l’Asie du Sud-Est. Leur périple aura duré un an : les six premiers mois en Asie et les six autres restants en Amérique du Sud.   Plus tard, dans la journée nous avons pu assisté à une petite conférence donnée par Alice Gréjon et Fabien Parisot, dans laquelle ils nous ont distillé leurs bons conseils de tour-du-mondistes.   La fin de cette première journée de festival nous en enfin amené en Chine chez les Miao noirs de la province du Guangxi. Virgine Seiller est ainsi partie à la recherche d’une mystérieuse stèle en pierre, la Table des Lois du peuple Miao. Avec l’aide de Guzhu, un prestigieux chaman et son interlocuteur privilégié, Virginie est allée jusqu’aux Monts du Seigneur du Tonnerre où se trouverait la fameuse stèle.   Nous avons clôturé le festival par deux témoignages impressionnants. Le premier est celui d’Etienne Hoarau. Atteint d’une maladie l’handicapant au niveau des jambes depuis son enfance, Etienne a tout de même décidé de partir à l’autre bout du monde. Son handicap lui a appris à en vouloir et il n’a pas hésité à traverser les deux Amériques à vélo, soit 7000 kms en 7 mois avec un ami valide.  Il a ainsi pu nous montrer que son handicap n’était pas une gêne, mais presqu’une facilité pour rencontrer des gens, auquel s’ajoute le vélo qui a constitué une autre force dans son voyage, augmentant ainsi son capital sympathie. Ce voyage n’est pas seulement un voyage à l’autre bout du monde c’est aussi et surtout un voyage au bout de soi. A plusieurs reprises, Etienne s’est demandé s’il n’allait pas mourir au milieu de ses paysages désertiques. Son handicap le fatigue énormément et le fait tombé plusieurs fois, ralentissant ainsi l’expédition. Mais malgré ces moments plus que rudes et difficiles, il estime que ce voyage a été le meilleur qu’il ait fait. Il est également revenu sur cette aventure, à travers son ouvrage A contre-pied. Vélo, handicap et rencontres autour du monde. S’estimant chanceux d’être né en France, Etienne reverse la totalité des fonds à des associations des pays du Sud venant en aide aux handicapés.   Enfin, nous avons assisté à la projection du documentaire Paroles de conflits de Raphaël Beaugrand. Au départ de Paris, Raphaël a choisi de rejoindre Hiroshima. L’objectif de ce voyage à vélo était de recueillir des témoignages de personnes ayant côtoyé les horreurs de conflits armés, afin d’interpeller la conscience de chacun et de limiter les conflits.
L'équipe du Vélo voyageur
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Se rendre sur le lieu de départ de son voyage: 3 choix possibles

Partir et découvrir le monde oui! Mais pas forcément en se rendant jusqu’en Croatie à vélo, surtout si on a que deux semaines de vacances. Ça fait un peu court l’aller-retour. Alors 3 possibilités s’offrent aux voyageurs du dimanche: 1. Transporter son vélo en train Le train reste malgré tout la meilleure façon de voyager loin avec votre vélo. Nous parlerons plus loin des différentes approches européennes, nous allons nous contenter de la France ici. En TER: aucun problème. Les TER les plus récents ont même des crochets à vélo. Vous devrez débarrasser vos vélos des bagages et les accrocher sur ces crochets. Dans les TER plus anciens, vous rangez votre vélo comme vous pouvez en espérant déranger le moins possible. En TGV: officiellement si vous emballez votre vélo vous pouvez l’emportez comme un bagage. Dans les fait 8 contrôleurs sur 10 vous casseront les pieds et exigeront une housse spéciale vélo (+60€ au minimum, et dont vous ne saurez pas trop quoi faire pendant votre balade à vélo). Dans tous les cas, il faudra démonter la rue avant et la fixer avec un tendeur sur votre cadre, tourner le guidon et démonter les pédales. Quelques TGV prennent désormais les vélos non démontés. Il faut savoir qu’il faut réserver ces places à l’avance (+10€) et que la réservation ne se fait qu’aux guichets. Attention cette information ne vous sera pas communiquée si vous prenez vos billets en ligne ou à la machine. Les wagons vélo ont été “aménagés” en tête de rame. Ils ne sont pas très pratique, mais ont le mérite d’exister.   2 Transporter son vélo en avion Vous devrez payer un supplément pour mettre votre vélo dans un avion (renseignez-vous auprès de votre compagnie). Comme dans le train il vous faudra démonter la roue avant et les pédales, mais aussi dérailler la chaîne du vélo et dégonfler les pneus. Vous empaquetez le tout dans du carton et bien, bien scotcher. A priori le carton va se faire quelque peu malmené, mais vous devriez revoir votre vélo en bon état à la fin. Sinon vous avez aussi des super housse rigide, comme celle que j’ai vu la semaine dernière à Porto. Truc&Astuce: ne pas oublier de prendre avec vous la clé de pédalier, le carton, du gros scotch et des serviettes nettoyantes (remettre la chaîne en place est très salissant)   3 Transporter son bolide en voiture A éviter si vous le pouvez, car une fois sur place se pose toujours la question de comment garer la voiture, comment la récupérer (surtout si vous faites un circuit itinérant). Bref c’est vraiment pas le meilleure moyen, mais si vous n’avez pas le choix, il y a des barres à installer à l’arrière de la voiture. Attention à bien amarrer vos vélos et à ne pas cacher la plaque d’immatriculation.     En savoir plus ! Conseils pratiques, tendances, études : inscrivez-vous, et recevez les prochains articles du Vélo Voyageur directement sur votre boîte mail !   Voir également dans le dossier les conseils du Vélo Voyageur : Bien s’habiller à vélo Choisir ses bagages Préparer son corps et son esprit
Bérangère
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Bien choisir vos bagages à Vélo

Lors de nos aventures à vélo, nous avons fait un constat récurrent : faire du vélo avec un sac à dos plein n’est vraiment pas pratique! Heureusement, de nombreuses solutions existent pour emmener avec vous et ranger tout votre équipement de baroudeur: Les sacoches latérales arrière doivent être très résistantes, car elles peuvent supporter un poids important, et subissent toutes les irrégularités de la route. Lors de votre choix, faire donc particulièrement attention aux coutures, système de fermeture et système d’accroche au porte-bagage. Les Sacoche latérales avant sont très utiles pour vous offrir du volume de rangement supplémentaire, mais veillez à ne pas trop les charger, car trop de poids à l’avant risquerait de rendre la maitrise de votre vélo plus difficile. La Sacoche de guidon est un accessoire bien pratique, même pour un court trajet, car elle permet de ranger tout ce qui sert durant la journée. Attention toutefois, le poids de la sacoche et sa position haute sur le guidon risquent de déséquilibrer le vélo. Évitez donc d’y mettre des objets trop lourds ! Les sacoches de cadre et de selle sont facilement accessibles, et offrent de petits espaces de rangement supplémentaires, pour la trousse de secours par exemple. Leur contenance est cependant limitée. Petit bonus rangement ! Si toutes ces sacoches ne suffisent pas à ranger votre équipement de voyage, optez pour la remorque. Elle permet de limiter les modifications sur le vélo, et de moins le solliciter qu’avec des sacoches, en le libérant du poids des bagages. Attention, si ces bagages ne sont pas étanches, munissez-vous d’une bombe imperméabilisante, pour mieux protéger leur contenu. ( Voir plus d’articles “Les conseils du Vélo Voyageur” ) En savoir plus ! Conseils pratiques, tendances, études : inscrivez-vous, et vous recevrez les prochains articles du Vélo Voyageur directement sur votre boîte mail !
Bérangère
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